France et Allemagne plus enclins à accueillir les Chiliens que l’Espagne

En effet, un Chilien, s’enquérant des pays plus enclins à accepter son "intégration" plus ou moins provisoire découvre avec étonnement qu’au contraire de l’Espagne – pays pourtant hispanophone comme lui - France, Allemagne et Australie figurent parmi les pays les plus « accueillants ».

Le lithium du Chili, une précieuse matière première

Une question se pose alors … toujours revenir aux fondamentaux : quelles sont les principales ressources du pays  source de l’émigration ? Et quelles sont les principaux besoins du pays d’accueil, notamment en terme de matières premières nécessaires au développement de son industrie.

Une recherche sur internet nous rappelle que le Chili est un très important pays minier. Au delà de ses réputées mines de cuivre, c’est désormais le lithium qui lui procure de forts précieux atouts. Le pays est en effet le 2eme producteur mondial de cette matière première indispensable à l’heure actuelle pour fabriquer les batteries des VE, secteur en plein essor, lesdites batteries constituant même un élément essentiel du coût de production du véhicule.

Les constructeurs de VE tentent de sécuriser leur approvisionnement en lithium

Tant et si bien que le constructeur de VE US, Tesla, a lui-même acquis des licences d’exploitation de mines de lithium. Tant pour se prémunir d’une éventuelle pénurie de cette ressource indispensable que pour s’affranchir autant que faire se peut de la flambée des cours. Laquelle est générée par la flambée de la demande et les risques de pénurie.

Observons parallèlement les pays d’accueil, et tout particulièrement l’Allemagne et la France. Deux pays dont l’économie est fortement dépendant du secteur automobile.

Lequel s’avère fortement dépendant à l’heure actuelle des batteries chinoises. Une situation qui tend à évoluer alors que de nouveaux sites industriels dédiés à la construction de cet élément clé fleurissent peu à peu sur leur territoire. L’approvisionnement des BMW, Mercedes, PSA/Stellantis pourrait ainsi constituer un enjeu majeur, « incitant » les gouvernements français et allemands à accorder quelques souplesses au Chili.

Notre avis, par leblogauto.com

Si des start-ups travaillent à l’heure actuelle sur des batteries sodium-ion qui pourraient éventuellement constituer une alternative moins coûteuse pour les véhicules électriques, l'industrie automobile dépendra entièrement du lithium pour ses batteries pendant de nombreuses années encore.

Les principaux dirigeants de l'industrie ont mis en garde contre une rupture de la chaîne d'approvisionnement vers le milieu de la décennie, alors que les principaux constructeurs automobiles mondiaux prévoient de dépenser près de 1 200 milliards de dollars d'ici à 2030 pour développer et produire des millions de véhicules électriques.