L’électromobilité, c’est l’utilisation de véhicules électriques (VE), à batteries ou à pile à combustible à hydrogène. Elle s’oppose à la mobilité classique telle qu’on la connaît depuis plus d’un siècle, à base de pétrole raffiné, essence ou gazole.
La circulation dans les ZFE peut se faire avec une citadine électrique. Ces véhicules d’une taille réduite vont aussi embarquer une batterie de capacité modeste mais suffisante. Ce genre de véhicule va permettre de circuler à la fois en zone urbaine, mais aussi péri-urbaine et même rurale. Avec leur capacité, il est possible de faire plus de 200 km d’une charge, ce qui couvre les besoins courants d’une quasi-totalité de Français.
L’électrique pour sauver la mobilité automobile
Longtemps, en France, la « seconde voiture » du foyer était une citadine d’entrée de gamme. C’est typiquement ce genre de véhicule que remplace l’électromobilité. Cela n’empêche pas de pouvoir faire de plus longs trajets en véhicule électrique. Certains offrent 400 km ou plus, sans être hors de prix pour autant.
Toutefois, l’électromobilité englobe aussi les véhicules hybrides rechargeables ou PHEV. Ces véhicules comportent un moteur thermique classique, essence ou Diesel, complété par un moteur électrique. Une batterie de petite capacité (en kWh) alimente ce moteur électrique et récupère l’énergie cinétique de la voiture à la décélération ou au freinage.
Cette énergie est restituée à l’accélération pour abaisser la consommation du moteur thermique. L’avantage du PHEV est de pouvoir être rechargé à la demande via une prise électrique et d’autoriser une conduite 100 % électrique sur 50 à 75 km. Ainsi, on bénéficie d’un véhicule thermique et/ou électrique. Un triple visage qui lui permet aussi de vous apporter l’électromobilité.
L’électromobilité est-elle une alternative crédible aux véhicules thermiques ?
Les véhicules électriques ou hybrides rechargeables sont souvent considérés comme plus respectueux de l’environnement que les véhicules à moteur à combustion interne (ou dits à explosion). En France, notre électricité est fortement décarbonée grâce à l’électricité nucléaire, mais aussi aux sources d’électricité renouvelable.
Aussi, recharger sa batterie se fait avec des « électrons propres » si on peut dire. De plus, les motorisations électriques sont plus efficientes que les motorisations à dérivés de pétrole. Ce faisant, un véhicule électrique va produire largement moins d’équivalent CO2 que son équivalent thermique. Cependant, un véhicule électrique n’est pas pour autant totalement « propre » puisqu’il continue de polluer avec ses pneus ou ses freins par exemple. De ce côté, une conduite plus apaisée permet de diminuer considérablement cette pollution.
Mieux consommer la voiture
Certaines personnes poussent la vertu écologique de leur véhicule en le choisissant à dessein léger. En effet, un véhicule léger va demander moins de matériaux pour être construit, et consommer largement moins à l’usage. Enfin, on peut choisir un fournisseur d’électricité dit « verte » ou renouvelable à 100 %. Cela permet d’abaisser au minimum ses émissions de CO2 et gaz à effet de serre tout en continuant d’utiliser sa voiture au quotidien.
Il faut dire qu’une automobile a de nombreux avantages comme la flexibilité des horaires, le matin ou le soir, la possibilité d’aller à un endroit de façon impromptue. Elle permet une période d’isolement, un « repli sur soi » que l’on ne trouve pas dans les transports en commun par exemple. En milieu rural, le véhicule électrique est un formidable moyen d’économiser sur le budget transport. Le coût au kilomètre est bien moindre que celui d’un véhicule thermique.
Berline, break, SUV (même si cela a moins de vertu d’un point de vue consommation énergétique), ou voiture à hayon, de la grande voiture à la citadine, le véhicule électrique recouvre toute la gamme des voitures modernes. On trouve même des cabriolets 100 % électriques. Vous trouverez forcément votre véhicule idéal.