Depuis 2016 déjà, Iconiq Motors promène son monospace électrique de salon en salon, parfois associé W Motors. C'est en effet le studio de style du constructeur qatari qui a signé le monospace chinois. Au fil des ans, le sujet de la production évolue.

Ce fut d'abord une association avec NEVS, pour concevoir et produire ensemble des véhicules. Mais si la 9-3 électrique commence officiellement à quitter les chaînes d'assemblage à Tianjin, le projet avec Iconiq semble avoir fait les frais des investissement d'Evergrande... Vint ensuite un projet d'usine à Zhaoqing (Guangdong) avec un investissement de 2 milliards. Mais toujours sans licence. Voici donc à présent une nouvelle orientation.

Iconiq s'est ainsi associé au gouvernement du district de Tianjin Jinghai. Ce dernier va acquérir la totalité des parts de Tianqi Meiya, avec surtout la licence de production. Tianqi Meiya est un constructeur dit "zombie". Il n'a en effet officiellement pas produit de véhicule depuis deux ans, mais sa licence reste valable. Ses produits précédents étaient d'antiques pick-ups, SUV et minibus, clones de modèles Isuzu ou Toyota, comme la Chine en a tant connu dans les années 2000. L'usine était basée dans le district de Jinghai, et ne sera sans doute pas utilisée.

L'avis de Leblogauto.com

but atteint avec les dernières règles d'attribution des licences de production : lutter contre les surcapacités et les producteurs zombies. Reste que la route n'est pas encore finie pour voir arriver en production l'Iconiq Seven, monospace électrique de luxe décalé dans un marché de SUV.