Essai Tesla Roadster Sport : like Grace Kelly (1/2)
Pour 2010, le Roadster Tesla s’est vu l’objet de quelques modifications. Le Roadster 1.5 est devenu 2.0. Mieux, une version dénommée Sport est apparue, gagnant une quarantaine de chevaux par rapport au Roadster standard a fait son apparition. C’est cette dernière version que nous avons pris en main pour quelques kilomètres, dans les environs de Monaco.
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A l’extérieur, hormis les applications en carbone brut, rien de neuf. Celles-ci, en option sur le Roadster et de série sur le Roadster Sport, ajoutent un brin d’exclusivité bienvenue à cette sportive. Pour le reste, on retrouve une ligne qui reprend la cellule centrale de l’Elise. Les panneaux de carrosserie spécifiques (en carbone) veulent donner un aspect plus haut de gamme comparé à la Lotus et y arrivent plutôt bien. Les lignes sont moins agressives, plus policées, en un mot, plus élégantes. Moins spectaculaires aussi. La philosophie de la Tesla apparait ici, différente de sa sœur de châssis destinée aux sportifs purs et durs. Au final, seuls les rétroviseurs, identiques à l’Elise, et les roturiers feux arrière entourés de plastiques noirs dénotent. Le Roadster Sport a donc belle allure et une certaine exclusivité.
A l’ouverture de la porte, se glisser à l’intérieur demande une certaine gymnastique. On retrouve une ambiance très proche de celle de l’Elise. La finition a fait un bond en avant depuis les premières versions. On est donc enfin face à quelque chose qui ressemble un peu plus au cockpit d’une voiture valant dans les 100 000€. La planche de bord est désormais recouverte de cuir et les assemblages semblent avoir progressé. On n’est toutefois pas encore au niveau des modèles les plus léchés du segment et les plans de moulage des inserts en carbone laqués gêneront les amateurs de perfection. La nouveauté provient de la console centrale, dotée d’un écran tactile affichant diverses informations sur l’état de la mécanique et en particulier l’autonomie restante. C’est aussi depuis ce « central » qu’on pourra choisir le mode de charge des batteries.
Lorsqu’on tourne la clef, un petit bruit façon « démarrage de Windows » vous signale que le Roadster est prêt pour la bataille. De quoi nous faire prendre la Tesla pour un jouet pour geek. Déjà que l’appellation 2.0 nous mettait le doute… Mais trêve de considérations futiles, c’est sur la route qu’il nous appartient de vérifier que ce Roadster électrique est une sportive et pas un gadget écolo. On appuie sur le bouton D qui s’éclaire d’un halo et c’est parti.
Dans les rues de Monaco, il est possible de circuler en Tesla sans appuyer une seule fois sur la pédale de frein. Un peu d’anticipation et une utilisation rationnelle du frein moteur au lever de pied vous permettent cela. C’est tout bénéfice pour l’autonomie, puisqu’au lever de pied, le moteur fonctionne en générateur, récupérant au passage une partie de l’énergie dépensée. Le silence est assez appréciable, même s’il fait ressortir le bruit des essuie-glace. Le Roadster n’est toutefois pas une citadine, son habitacle serré vous inspirant vite un sentiment d’étouffement dans les embouteillages. De même, l’absence de direction assistée n’aide pas les manœuvres à basse vitesse. Par contre, la suspension s’avère bien moins inconfortable que ce qu’on pourrait craindre.
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Pour résumer
Pour 2010, le Roadster Tesla s’est vu l’objet de quelques modifications. Le Roadster 1.5 est devenu 2.0. Mieux, une version dénommée Sport est apparue, gagnant une quarantaine de chevaux par rapport au Roadster standard a fait son apparition. C’est cette dernière version que nous avons pris en main pour quelques kilomètres, dans les environs de Monaco.