Après les annonces officialisant laccord entre Renault-Nissan et le projet Better Place pour la production de masse de Méganes électriques en 2011 en Israël, à peut prêt tous ceux qui ont eu connaissance du projet se sont demandés : Et pourquoi pas en France ?
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Après les annonces officialisant laccord entre Renault-Nissan et le projet Better Place pour la production de masse de Méganes électriques en 2011 en Israël, à peut prêt tous ceux qui ont eu connaissance du projet se sont demandés : Et pourquoi pas en France ?
Il est fort à parier que cest pour cela que Carlos Ghosn a avancé son agenda et dévoilé les premières informations de son plan de développement pour les véhicules électriques dans le Monde et en France en particulier. Voici ce quil déclarait dailleurs à quelques journalistes dans le courant de la semaine : « Avec le véhicule électrique, nous avons fait un choix industriel, un choix relevant de la stratégie d'entreprise ».
Concernant les détails de ce « choix industriel », il est prévu le développement et la production de deux véhicules électriques distincts, un Renault et un Nissan dans un premier temps. Pour le premier modèle il est déjà convenu quil sera assemblé en Europe et le second modèle en Asie.
Sur le développement Carlos Ghosn a ainsi affirmé que le groupe Renault Nissan consacre actuellement 1 milliard deuros par an aux motorisations « alternatives », électriques, hybrides et à pile à combustible (hydrogène). Ainsi a-t-il affirmé quil était "persuadé que la voiture électrique, la seule à offrir zéro émission polluante, prendra avec le temps l'avantage sur toutes les autres énergies alternatives".
Il faut reconnaître par ailleurs que les deux constructeurs travaillent depuis longtemps sur les véhicules électriques, Renault en ayant dailleurs produit plusieurs et Nissan ayant un programme de développement et de tests important sur une micro citadine (le concept Effis illustré ci-dessus et l'Hypermini en sont des exemples).
Concernant le futur et les deux véhicules urbains à venir, lobjectif est que le modèle Renault soit dun prix équivalent voir inférieur à un équivalent essence, notamment grâce au bonus dEtat de 5000 euros pour les véhicules émettant moins de 60g/km de CO2. Néanmoins les tests se feront dans les mois et les années à venir sur la base de modèles existants, avant de travailler à un modèle dédié citadin et plus léger.
Une autre motivation possible des annonces faites cette semaine par le président de Renault, lappel doffres indirect lancé par Bertrand Delanoë pour Autolib, prévoyant lachat de 2000 voitures électriques pour des locations en Ile de France (si lactuel Maire de Paris est réélu). Projet qui sil rencontre le succès drainera dautres villes dans son sillage et pourrait intéresser nimporte quel constructeur souhaitant rentabiliser quasi immédiatement le développement dune petite citadine électrique.
Vous doutez de nos suppositions alors lisez cette déclaration de Carlos Ghosn dans Le Parisien : "Nous proposerons notre solution à toutes les villes qui le souhaitent" !
Après les annonces officialisant laccord entre Renault-Nissan et le projet Better Place pour la production de masse de Méganes électriques en 2011 en Israël, à peut prêt tous ceux qui ont eu connaissance du projet se sont demandés : Et pourquoi pas en France ?