La crise frappe à tous les étages et tous les secteurs. Alors que les trois grands de Detroit tremblent (qui n'ont aujourd'hui de grand que l'historique passé), la plus modeste firme norvégienne spécialisée dans la recherche, le développement et la production de sa citadine électrique pourrait aussi voir son avenir s'assombrir très dangereusement faute de capitaux. Ce mal de liquidités financières s'est d'ores et déjà traduit par un important plan de chômage partiel. Alors crise passagère chez Think ou terrible et rédhibitoire coup de massue ?
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La crise frappe à tous les étages et tous les secteurs. Alors que les trois grands de Detroit tremblent (qui n'ont aujourd'hui de grand que l'historique passé), la plus modeste firme norvégienne spécialisée dans la recherche, le développement et la production de sa citadine électrique pourrait aussi voir son avenir s'assombrir très dangereusement faute de capitaux. Ce mal de liquidités financières s'est d'ores et déjà traduit par un important plan de chômage partiel. Alors crise passagère chez Think ou terrible et rédhibitoire coup de massue ?
Le manque flagrant d'argent frappe le petit constructeur norvégien. Concrètement ? Think se retrouve dans l'impossibilité de payer ses fournisseurs et équipementiers, ces derniers exigeant désormais un paiement immédiat à la commande.
Pire, deux mois seulement après le début de la mise en production, les dirigeants du groupe d'Aurskog, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Oslo, ont dû se résoudre à mettre au chômage partiel la moitié des deux-cents salariés et ce jusqu'au moins à la fin du mois de janvier 2009. "Nous sommes dans une situation très grave", reconnaît sans détours Richard Canny, le directeur général du groupe.
Think a fait appel au gouvernement norvégien à hauteur de 280 millions de couronnes, approximativement 30 millions d'euros, afin de l'aider à poursuivre son activité. Pas de réponse officielle pour l'heure. Mal en point en cette fin d'année 2008 et pessimiste pour 2009, Think voit déjà ses projets et désirs d'expansion à d'autres cités européennes (Copenhague ou Stockholm pare exemple) ou en Australie et sur le territoire nord-américain se réduire fortement. "Sans apports de capitaux, nous ne pourrons réaliser nos désirs de marche en avant", précise Richard Canny.
Think tablait sur la production de 10 000 unités l'année prochaine. Malgré l'absence de précisions officielles, on peut deviner sans trop se tromper que le volume a déjà été réduit. Grosses cylindrées à la peine outre-Atlantique et énergies alternatives en danger sur le vieux continent : la crise poursuit ses ravages. Reste à espérer que la Think City victime d'une surchauffe ne grille pas définitivement.
La crise frappe à tous les étages et tous les secteurs. Alors que les trois grands de Detroit tremblent (qui n'ont aujourd'hui de grand que l'historique passé), la plus modeste firme norvégienne spécialisée dans la recherche, le développement et la production de sa citadine électrique pourrait aussi voir son avenir s'assombrir très dangereusement faute de capitaux. Ce mal de liquidités financières s'est d'ores et déjà traduit par un important plan de chômage partiel. Alors crise passagère chez Think ou terrible et rédhibitoire coup de massue ?