JAC a été l'un des premiers constructeurs chinois à rencontrer le succès dans un pays hors de Chine, au Brésil. Mais les beaux débuts de l'aventure sont bien loin, et pour se relancer, le constructeur chinois mise à présent sur le développement de l'électrique, secteur encore peu développé en Amérique du Sud.
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Poussés par leur gouvernement à déployer une large offre de véhicules électriques, les constructeurs chinois sont aujourd'hui les seuls à pouvoir proposer une gamme complète en la matière... JAC l'a bien compris a choisi d'en profiter pour revoir son positionnement au Brésil. S'il ne tire pas un trait sur les modèles essence, il aura en revanche bientôt plus de véhicules électriques dans sa gamme.
L'offre sera ainsi constituée de la citadine iEV20 (connue sous le nom de iEV6E en Chine, 400 km d'autonomie), des crossovers compacts iEV40 (alias iEV7S, 300 km d'autonomie) et iEV60 (alias iEVS4, 355 à 460 km d'autonomie). Le plus étonnant est sans doute le pick-up iEV330P. Il prend la base du T8, un pick-up du segment des Ranger et Hilux (5m32 de long, 1m83 de large, 3m09 d'empattement). Mais il reçoit ici une batterie de 67 kWh, qui doit lui procurer une autonomie de 320 km (cycle NEDC). La gamme sera complétée par un petit camion, le iEV1200T.
Avec ce changement de stratégie au Brésil, JAC illustre sans doute la plus grosse force des constructeurs chinois, et le plus gros risque pour les autres : leur capacité d'investir le marché du véhicule électrique sur tous les segments ou presque. La iEV20 est affichée dès 119990 reals (26200 €), et le pick-up culmine à 229900 reals (50200 €).
JAC a été l'un des premiers constructeurs chinois à rencontrer le succès dans un pays hors de Chine, au Brésil. Mais les beaux débuts de l'aventure sont bien loin, et pour se relancer, le constructeur chinois mise à présent sur le développement de l'électrique, secteur encore peu développé en Amérique du Sud.
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