Audi travaille sur la sonorisation de ses futurs véhicules électriques.  On ne peut que les encourager. Montez dans une puissante Audi. Le doux ronronnement du moteur, cette sensation de puissance, même à l’arrêt, procure un vrai plaisir. En ville, juste au ralenti, ce bruit – tant qu’il est contenu – est gage de sécurité au milieu de piétons et autres cyclistes.

Au volant d’une voiture électrique, point de bruit. Au démarrage, la première question qui vient à l’esprit du conducteur est de savoir si le moteur est bien en fonctionnement. Quant aux passants, vous pouvez vous en approcher sans qu’ils puissent imaginer être suivis par une voiture…

Selon Audi, un véhicule électrique n’émet aucun son jusqu’à 25 km/h. Ce n’est qu’au-delà de cette vitesse que les différents bruits de roulement se font entendre.

Bien plus en avance que l’Europe, le Japon et les Etats-Unis ont déjà créé des lois pour que ces voitures se fassent entendre. Audi, Nissan, GM, Lotus et les autres travaillent donc sur l’acoustique des moteurs avec des spécialistes de la question. Ralf Kunkel, en charge de l’acoustique d’Audi, « cherche à générer un son artificiel pour les voitures électriques. »

Quelles solutions ? Audi imagine actuellement deux voies : un son familier, proche d’un moteur à combustion, ou une option totalement différente et innovante. Et là, je me demande : c’est quoi un son innovant pour un moteur aphone ?

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