Le groupe américain est la première entreprise du secteur des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) à Londres,, »avec 3,5 millions d’usagers en 2018″, et en France « avec 2,7 millions d’usagers en 2017 », selon un communiqué de ces ONG européennes dont Respire en France ou Transport & Environment au Royaume-Uni.
L’entreprise « et les services similaires intensifient le trafic et accroissent le nombre de kilomètres parcourus dans les zones urbaines », selon ces ONG. A Paris et à Londres, « les kilomètres effectués par ces voitures supplémentaires produisent environ 515 kilotonnes d’émissions de CO2 par an », soit l’équivalent de « 250.000 voitures supplémentaires appartenant à des particuliers », font-elles valoir.
Uber « travaille activement avec des villes à travers l’Europe pour améliorer l’accès à des modes de transport propres, sûrs et accessibles », a répondu un porte-parole d’Uber joint par l’AFP.
L’entreprise fait valoir qu’elle promeut des trajets partagés en voiture ou des modes de transport propres comme des vélos électriques en location. Mais elle indique que l’acquisition de véhicules électriques reste pour l’instant trop élevée pour ses chauffeurs.
A ces émissions de gaz à effet de serre s’ajoute une pollution aux particules fines, alors qu’en France 90% des VTC enregistrés sont des véhicules diesel.
L’Agence européenne de l’environnement (AEE) estime que la pollution de l’air aux particules très fines (PM2,5), au dioxyde d’azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et à l’ozone (O3) était en 2015 à l’origine de 480.000 décès prématurés dans l’Union européenne.
Si Uber « veut se montrer à la hauteur des valeurs qu’elle affiche, elle doit réduire à zéro les émissions de ses courses d’ici à 2025 », réclame Yoann Le Petit, spécialiste de la mobilité chez T&E, cité dans le communiqué.
« L’entreprise doit aider ses conducteurs à remplacer leurs véhicules thermiques par des véhicules électriques, comme elle le fait déjà Londres », demandent les ONG. Cela vous semble-t-il juste?
Je n’ai vraiment rien pour défendre le modèle Uber, par contre les attaquer sur la pollution c’est un peu étrange. Bien sur les flottes pourraient être plus propre, mais c’est autant de voitures individuelles en moins à construire, à entretenir, à garer…
En fait il y a ce que l’on appelle l’effet rebond.
C’est comme le covoiturage ou les bus qui créent des trajets qui n’auraient pas forcément eu lieu…
Même s’il y a un effet rebond, les VTC contribuent à réduire le nombre de voitures personnelles, ce qui réduit fortement la pollution. Pour rappel, il y a quelques années, une statistique disait que une voiture sur deux qui circule à Paris tourne en rond pour se garer.
Je suis pour la réduction des émissions de CO2 en général et celles de particules fines en ville, mais cette attaque anti-VTC me semble contre-productive. De même demander de passer à l’électrique n’a pas de sens pour un VTC (qui ne peut se recharger en journée sans provoquer une interruption trop coùteuse). Mieux vaut les inciter à passer à l’hybride essence.
Ah mais oui, @Twin Spark.
Sauf que cela crée aussi un effet rebond.
Cet effet se produit dans toute bonne intention. Exemple produire son élec et augmenter sa conso car on auto-produit. Ou prendre du bio de 6000km.
L’effet rebond est invisible et peut être considéré comme pernicieux.
Mais les Uber roulent a vide en attendant les clients, comme les particuliers qui cherchent une place …
Hm non. La maraude est théoriquement interdite pour les VTC et les boers (police des taxis) veillent.
et même un peu plus que ça
dans les grandes villes, il y a souvent déjà un service de transport en commun. Un bus, transportant 30 ou 31 personnes, ça consomme pareil quasiment.
Avant, sans Uber, les gens avaient le choix entre transport en commun ou taxi. Vu le prix pratiqué par cette mafia, c’était transport en commun donc.
Depuis, parfois, les gens prennent un Uber, au lieu de prendre le transport en commun. Ici, un Uber ne remplace pas une voiture individuelle. Il se substitue au bus, au métro. On a donc une émission de CO2 quasi inchangé pour le bus avec un passager en moins, ET l’émission de CO2 du véhicule Uber roulant sur le même trajet…
Le diesel est une formidable technologie pour les trajets qui dure et sur route et autoroute sur plus de 30 km.
Mais c’est un non-sens dans les villes entre les arrêts répétés et les petits trajets à froid.
Je ne comprends pas pourquoi les diesels ne sont pas interdits pour les taxis et VTC en ville.
oui, mais le français moyen voulait seulement payer son plein « moins cher » mais vient se plaindre car à 30 000 sa poubelle diesel nécessite de gros frais car son fap, et autres trucs, sont à remplacer 😉
alors que si il avait pris une essence….entretien courant et « pis c’est tt », sauf malchance ou mauvaise série
c’est sur que toutes ses berlines hdi et tdi, productrices de nox en pagaille, ça le fait moyen 🙂
une bonne crown Vic V8 est tellement moins nocives pour nos poumons, et tellement plus sympa ! et l’air est bien plus respirable à NYC, et l’est même un peu mieux maintenant avec les hybrides.
Si on pouvait mettre une amande pour la conduite de certains vtc qui s’arrêtent n’importe ou ce serai bien aussi !
new york
http://aqicn.org/city/usa/newyork/ps-314/
champs élysées
https://aqicn.org/city/france/paris/avenue-des-champs-elysees/fr/
bofff…
hum… ils ne maraudent pas, ils se déplacent vers de potentiels nouveaux clients (il suffit de regarder l’application pour voir que ceux qui sont vides sont en mouvement)
Sauf erreur, la loi oblige théoriquement les VTC à rentrer à leur base entre deux courses….en pratique, en heure de pointe, ce n’est pas appliqué.
De même, un VTC stationné qui se fait contrôler par les boers doit justifier d’une commande dans l’heure qui suit à l’endroit où il stationne.
Encore une fois théoriquement…