Dublin escompte que d’ici là, 950.000 véhicules électriques circuleront sur les routes irlandaises. Le gouvernement compte développer un réseau de bornes de recharge, permettant d’alimenter ces nouveaux véhicules dans tout le pays.
Cette annonce, faite lundi soir par le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, s’inscrit dans un « Plan d’action pour le climat » qui contient 180 mesures concernant les entreprises, le bâtiment, les transports, l’agriculture ou encore la gestion des déchets. Le plan vise à atteindre les objectifs de Dublin en termes d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 et à mettre l’Irlande « sur la voie pour atteindre zéro émissions de dioxyde de carbone d’ici 2050 », indique un communiqué de presse du gouvernement.
D’ici à 2030, Dublin espère faire passer de 30% à 70% son niveau d’électricité provenant d’énergies renouvelables. Le plan prévoit également d’éliminer le plastique non recyclable et d’imposer des taxes plus importantes sur la production de matériaux difficiles à recycler.
« Notre approche consistera à inciter les particuliers et les entreprises à modifier leurs comportements et à s’adapter à des nouvelles technologies par le biais de mesures incitatives ou dissuasives, de réglementations et d’information », a déclaré Leo Varadkar, qualifiant ce plan d' »audacieux et ambitieux ».
Pour le directeur de l’organisation écologiste les Amis de la Terre, Oisin Coghlan, ce plan est la « plus grande innovation en terme de politique irlandaise pour le climat depuis 20 ans ». Mais Greenpeace a regretté sur Twitter que le gouvernement « mentionne » l’objectif de zéro émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 « sans s’engager réellement à atteindre cet objectif ».
De son côté, le parti Sinn Féin a dénoncé un « exercice de verdissement qui ne s’attaquera pas à la pollution, à la surconsommation et à la responsabilité des entreprises ».
Par AFP
En 2018, les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont connu leur plus forte hausse annuelle depuis 2013.
les émissions de CO2 ont atteint un nouveau niveau record l’an dernier.
ça commence bien
c’est justement le but de ces mesures: inverser cette tendance
L’Irlande est un pays parfaitement adapté au VE, les voitures thermiques n’y sont pas du tout adaptés: taille du pays limitée et insulaire !
En France on a deja une ile qui a basculé :
http://www.avem.fr/actualite-reportage-france-3-ile-d-yeu-40-de-ventes-en-vehicules-electriques-7268.html
sauf que l’ électricité n’ est pas une énergie mais un vecteur , qui ne peut être stocké
Bonjour, l’ électricité se stocke sous forne d’hydrogene par électrolyse. Exemple cette ville du nord qui inaugure actuellement une ligne de bus electrique (pile à combustible, H2 produite par l’electricité des panneaux solaire sur le toit du depot de bus)
avec quel rendement de cette filière?
électricité -> électrolyse -> hydrogène
puis hydrogène -> PAC -> électricité (vers le moteur)
à comparer avec électricité -> batterie -> élect (vers le moteur)
C’est vrai que pour autant que je suis tout à fait pour la réduction des autos thermiques, j’ai un peu l’impression qu’on se fout de notre gueule, parce qu’en même temps il y a le Bourget, où on entend « le traffic aérien mondial devrait doubler d’ici 15 ans ». Alors ils sont peut-être en train de supprimer les bagnoles thermiques pour garder le carburant pour l’avion, l’industrie, les gros bateaux, etc… mais pas pour les pouilleux.
l’aviation c’est 3% des emissions.
Supposons que tu es à la tête d’un pays, disposant de vastes surfaces forestières et du pétrole en sous sol. Et pour les besoins du pays, on résumera à 2 choses : transport et chauffage. Comment vas tu organiser, optimiser ces ressources?
-avec du pétrole, tu peux alimenter le transport et te chauffer. Tu vas « seulement » consommer 2 fois plus de pétrole, et épuiser cette ressource 2 fois plus vite
-avec du bois, tu peux te chauffer. C’est un peu plus contraignant qu’avec le pétrole, mais ce n’est pas excessif non plus. En revanche, difficile d’alimenter le secteur du transport avec du bois
Voilà. Changer les voitures thermiques par des voitures électriques, c’est plus contraignant, mais ce n’est pas insurmontable, vu l’usage dont on fait de la voiture, facilement à la porté des VE
En revanche, pour les avions, pour la pétrochimie, difficile de les envisager en version électrique. Le pétrole a d’extraordinaires propriétés, de par sa « gratuité », de par sa densité énergétique, de par sa possibilité de rester exploitable à pression atmosphérique (pas besoin de réservoir spéciaux). Cette ressource se tarit jour après jour. Si on veut conserver notre mode de vie le plus longtemps possible, sans une restriction majeure, alors il convient de remplacer l’usage du pétrole là où c’est possible et le réserver pour des usages où il est difficile de trouver un substitut.
Ce ne serait pas plutôt l’interdiction A PARTIR DE 2030 et non pas « d’ici à 2030 » comme indiqué dans la première phrase de l’article ?
Ils vont construire des centrales nucléaires pour l’électricité ?
EnR
l’ électricité vient essentiellement du fossile , l’ uranium est également limité et produit des déchets dangereux donc… les renouvelables ne sont pas pilotables donc…. vive le vélo
Smart grid
smart grid implique aussi que ces voitures électriques soient branchées aux moments nécessaires.
http://s1.lprs1.fr/images/2016/06/30/5929233_be876234-3ef2-11e6-b957-ce54adfb88d4-1_1000x625.jpg
à ce moment là, en cas de gros surplus de production ou de manque de production, ces millions de voitures électriques encore sur les routes ne seront d’aucune utilité
puis lorsqu’elle seront rentrées à la maison le soir, il y aura un pic de consommation avec les activités à la maison. La voiture élect de retour, sa batterie est plutôt vide que pleine. En cas de baisse des ENR à ce moment là, on va taper le peu d’élect qui reste dans la batterie de la voiture. Il ne reste plus qu’à prier pour que le vent se remette à souffler fortement pendant la nuit pour recharger la voiture élect, sous peine de ne pas pouvoir aller au taf le lendemain matin
prenons le pire des cas, la Pologne par exemple, avec son électricité principalement d’origine thermique (Charbon). Imaginons que la Pologne bascule aux voitures 100% électriques. Le bilan sera malgré tout très positif: disparition de la pollution des villes (oui Christophe je sais les pneus continueront à s’user), plus de NOx, plus de COV, plus d’hydrocarbures imbrulés, et du silence (comme à Venise pour ceux qui ont la chance d’y être allé: une ville reposante!). La Pologne n’importera quasiment plus de pétrole, la balance commerciale s’améliorera, le pays s’enrichira plus vite, et deviendra indépendant énergétiquement. Quant aux discours qu’il faudr aplus de centrales, c’est faux, une voiture roule en moyenne 30km par jour, 4.5kWh, principalement rechargées en heures creuses, c’est rien. Alors imaginez avec des pays qui ont une production d’électricité plus propre !
Sans énergies fossiles, sans uranium, pas de transport, ou alors on ne va pas loin. Le monde actuel, désormais n’ a d’ autre choix que l’ effondrement
Et donc pour le suicide on évite le gaz?
quand on voit Cochet qui prévoit une chute de 50 % de la population de région parisienne, et le reste « qui irait ailleurs »… Où ??? Je pense qu’il n’ose pas dire le cimetière.
Pas forcement au cimetière
Paris ne produit rien des choses qu’elle consomme. Tout est importé depuis l’extérieur. Dans une société où l’énergie (fossile) est de plus en plus rare, et de plus en plus cher, alors ces biens de consommations seront donc de plus en plus chers. Se loger est déjà très cher. Y consommer est déjà assez cher. Il n’est pas facile de boucler la fin du mois pour certaines personnes en Ile de France. Si consommer devient encore plus cher, alors cette région va se dépeupler
Ensuite, l’essentiel des activités économiques en Ile de France est du tertiaire. Pour que le secteur tertiaire (bureau) puisse exister et prospérer, il faut une solide activité secondaire (usine) et primaire (agriculture). Avec une énergie rare et chère, cela va forcement impacter ces activités secondaires et primaires. Les usines produiront moins de téléphone, de vetement, de télé, etc… Il y aura de moins en moins d’usines, et donc indirectement de moins en moins d’activité dans le tertiaire, donc moins de boulot disponibles en Ile de France.
La région parisienne, donc, produit 10 % de sa nourriture, et sans doute 0 % de son eau. Avec un effondrement technologique, qu’elle arrive à en produire 2 %, et récupère 2 % d’eau de pluie me semble plus réaliste. 2 %, c’est 240 000 habitants. Très vite, on aurait une vision de Tchernobyl, avec des arbres qui poussent partout, ou alors, une à la Barjavel, avec des incendies abandonnés à eux mêmes, qui ravageraient tout. En plus, vu le contexte de lutte de tous contre tous, et pas à fleurets mouchetés, il est aussi clair pour moi, que même 240 000 habitants, me parait une fourchette TRES haute.
« veut interdire » comme d’hab, il peut se passer des choses d’ici à 2030… de la foutaise ces intentions sous couvert d’écologie
Je rappelle que dans les campagnes, nombre de voiturse des années 80 roulent encore, et plutôt bien ! de la à voir leurs proprios passer en electrique….LOL
Ouais ouais.
Les promesses n’est-ce pas. Ils comptent les hybrides ou pas ? Beaucoup les excluent des futures interdictions.
RDV en 2030.