La course aux énergies alternatives et carburants propres est lancée et en plein boom. Tous les
constructeurs et fabricants de carburants s’intéressent à ce nouveau credo qui
semble bien être porteur et dont les consommateurs, même les plus célèbres, sont très demandeurs. Les consommateurs
parlons en. Ceux qui sont adeptes des fasts food et de plats un peu gras
pourraient eux aussi participer à ce vaste élan d’écologie.
C’est en tout cas ce que s’est dit, semble t il, Robert Tomey. Robert est
l’heureux propriétaire de plusieurs franchises Mc Donalds à Amory, Aberdeen,
Houston and Vernon dans l’Alabana.
Non content de servir de bon et copieux repas à ses clients, cet heureux
restaurateur a décidé de contribuer au sauvetage de la planète et à rendre plus
propres nos émissions de gaz automobiles.
Robert Tomey a donc décidé de convertir le pick up Ford de ses restaurants
et sa New Beetle à l’huile. Mais pas n’importe quelle huile. L’huile végétale
issue des friteuses de son restaurant. Auparavant, Robert dépensait près
de 350$ par semaine pour son carburant diesel. Aujourd’hui cela ne lui coûte
plus rien.
« Je ne pouvais pas croire que cela serait si facile, » explique
Robert Tomey. « C’est incroyable. Je veux que tout le monde
fasse ceci. » Tellement heureux de la façon dont cela fonctionne que Robert
envisage même de nouer un partenariat avec une écurie de course locale afin de
lui fournir le carburant nécessaire et quelle fasse courir ses bolides avec sa
graisse de frites. A condition bien sur que les voitures soient modifiées.
« J’en ai assez pour approvisionner vingt à trente voitures, soit 10 000 gallons ».
« Je jette environ
000 gallons d’huile usagée chaque année ».
Pour Steve McMullen, propriétaire du garage Ford à Aberdeen, cette
alliance est toute à fait envisageable. McMullen et ses équipes ont installé le
kit que Robert a acheté sur le site Internet de Greasecar. Ils en ont d’abords
équipé le pick up Ford, puis, voyant les très bons résultats, ont continué avec
Mais au lieu de remplacer de façon classique le système diesel par le
système à huile, les garagistes ont préféré faire cohabiter les deux systèmes.
Il y a donc deux réservoirs, un pour le diesel, et un pour l’huile. Un interrupteur
permet de passer de l’un à l’autre depuis le poste de conduite. Le système
diesel classique est tout d’abords activé afin de faire chauffer le moteur et
l’huile végétale, qui, si elle n’était pas chauffée serait trop épaisse. Après quelques
minutes, l’huile végétale obtient la même uniformité que le diesel et le
système peut être basculé sur le réservoir d’huile.
A ce jour, Robert Tomey a parcouru 600 milles et utilisé seulement deux
gallons de diesel. La conversion entière a coûté environ 1 350$ par véhicule
(795 pour le kit et 550 pour l’installation). Le retour sur investissement
devrait intervenir au bout de huit mois d’utilisation.
Mais Robert ne fait pas vraiment cela pour l’argent. Son cheval de bataille
c’est l’indépendance énergétique et l’environnement. Et puis obtenir de l’huile
végétale de restauration est simple et bon marché et permettrait de se
défaire de la dépendance vis à vis des pays pétroliers.
« Les carburants alternatifs existent », explique Tomey, « les
gens doivent juste les rechercher. « Presque partout où
je vais, les gens me posent des questions sur mes voitures, » dont
autocollant Greasecar et une plaque minéralogique « Frybrid. ».
« Ils sont curieux, et c’est bien. » Conclut il.