Superéthanol E85 : conso en hausse en 2020 malgré le COVID

Hausse en volume de la consommation de super-éthanol E85 en 2020 ….

Cette essence qui contient 60 à 85% de bioéthanol (issu de la fermentation de betteraves ou céréales) a vu ses volumes consommés croître de 4%, à plus de 350 millions de litres en 2020. A comparer à la baisse de 15 % enregistrée par les autres carburants routiers.

Des informations relevées par la Collective du bioéthanol (Association de la betterave et du sucre et Syndicat des producteurs d’alcool agricole).

Le SP95-E10 (jusqu’à 10% d’éthanol), compatible avec la quasi-totalité du parc roulant, représentait quant à lui, en décembre 2020, 50,6% du marché des essences (plus de 4,7 milliards de litres en 2020).

… mais le volume reste faible

Le Super-éthanol E85 forme cependant encore une part très minime des essences consommées sur le territoire français. Et ce, d’autant plus que le gazole tient le haut du pavé : ce dernier représente les trois quarts du total de la consommation en carburant enregistrée en France en 2020.

Un atout de taille : son prix

Le E85 possède un atout de taille : il constitue à l’heure actuelle le carburant routier le moins cher.

Il est en effet moins taxé que les carburants fossiles, car moins émetteur de CO2.

La filière demande d’élargir l’accès aux boîtiers de conversion

Pour rappel, le super-éthanol E-85 est utilisable par les véhicules dits « Flex-Fuel », ou par les voitures essence équipées d’un dispositif de conversion homologué.

La filière demande désormais aux pouvoirs publics d’élargir l’accès aux boîtiers de conversion aux véhicules de 15 CV et plus et à ceux équipés de filtres à particules.

Selon elle, cette demande est « en passe d’être acceptée » et rendrait éligibles environ neuf véhicules du parc essence sur 10.

Un réseau de distribution en forte croissance

L’agro-carburant a bénéficié en 2020 d’un réseau de distribution en forte croissance, avec désormais plus de 2.300 stations approvisionnées (+32% en un an), soit plus d’une sur quatre.

Total notamment a triplé son réseau en deux ans, avec 750 stations équipées et un développement qui se poursuivra en 2021, indique le groupe.

Notre avis, par leblogauto.com

En 2018, les ventes de carburants contenant jusqu’à 85% de bioéthanol (E85) avaient vu leurs ventes décoller. Selon un bilan publié par la Collective du bioéthanol, les ventes de ce carburant, avaient grimpé de 55 % sur l’ensemble de l’année 2018. Permettant alors à l’E85 de représenter 2,3% du marché des essences (hors diesel).

Une raison à cela : les premières homologations de boîtiers de conversion pour les véhicules. Lesquels avaient vu le jour, après la mise en place du cadre réglementaire à la fin 2017.

Prouvant s’il en était besoin que les boîtiers de conversion constituent de loin le premier levier permettant d’accroitre la consommation du super-éthanol E85.

Sources : AFP, Collective du bioéthanol

(56 commentaires)

  1. C’est bien si ça se développe en nombre de station, après le « boitier » vu comment ils sont fait c’est une vaste arnaque (prix installé vs cout réel) et une ineptie totale… on ne vérifie pas que le véhicule est effectivement capable de délivrer la quantité de carburant (+27%) avant de proposer une conversion avec juste un capteur etOH avec un leurre… bon mon choix a été vite fait, j’ai changé mes injecteurs et mon calculateur utilise mes lambda et mon capteur de cliquetis pour corriger, c’est pas flex, mais j’ai toute ma plage de régime…

    Et sinon, à quand une filière carburant à base de déchets (agrocarburant gen 2 ou 3)… c’est pas comme si les déchets alimentaires étaient des réserves de matières fermentables (Methane/Sucre/Alcools) qu’on incinère bêtement après avoir dû les sécher plutôt que de pousser la filière betterave pro Monsanto (OGM/Neonicotinoïdes)

    1. @John_MG
      Même si le véhicule n’est pas capable de délivrer toute la quantité requise de carburant sur toute la plage de régime initiale du fait d’injecteurs sous-dimensionnés, cela n’empêche qu’il peut quand même rouler, le conducteur n’aura pas ni la vitesse maxi. constructeur ni l’accélération maxi.
      Mais comme je ne connais aucun véhicule thermique avec une vitesse de pointe inférieure à 150 km/h, cela n’empêchera personne de rouler à 130 km/h sur autoroute.
      Pour ce qui concerne l’accélération, les conditions de circulation sont telles qu’à part les abrutis, personne n’accélère au-delà des possibilités d’un véhicule avec kit E85.

      1. Alors je dois être un imbécile, j’aime avoir l’intégralité de mes chevaux (et de mon couple). Si j’ai besoin d’un déplaçoire y a le train ou le vélo

        1. « L’intégralité de mes chevaux… » : ma foi très bien. Sur toute à 80 km/H… ma foi pourquoi pas. Mais je crois que cela procède d’un blocage intellectuel : j’ai payé pour 150 chevaux, je veux 150 chevaux. Ma foi pourquoi pas…
          En revanche, il va falloir prendre un abonnement au banc de puissance pour vérifier tout ça tous els mois hein ! 😉
          Est-ce bien utile tout ça ? Ma foi…

          1. Troisetdeuxquatre

            Fais attention si tu achètes une VW
            Lorsque leur voiture détecte qu’elle est sur un banc de puissance, alors elle adopte la cartographie pleine puissance : tu en as pour ton argent
            Et lorsqu’elle voit qu’elle est sur route, alors elle met les chevaux au repos…

            (toute ressemblance avec le scandale TDI n’est que….pure plaisanterie….quoique)

        2. surtout que insuffisamment enrichi,, correctement réglé, le moteur consomme bien davantage pour un rendement ridicule. Vous avez raison 100 pr 100.

      2. @Christophe : Hyundai i10 1.0 67 chevaux et 147 km/h officiellement en pointe. Mettez 3 ou 4 personnes…et on en est loin 🙂
        Les 150 km/h sont effectivement généralement dépassés. Mais il y a encore plusieurs voitures européennes qui ne les atteignent pas.

  2. Et pendant ce temps là en Suisse, nous avons une vingtaine de stations, presque toutes vers Zurich et le avec un prix proche de celui du SP95…

  3. Moins rouler et installer un kit E85 sur sa voiture, constitue une bien meilleure réponse pour réduire la pollution dans les villes et ses émissions de GES que de la remplacer par une voiture électrique.
    En effet la marche forcée vers l’électrique repose sur une vaste fable, celle de l’absence de pollution locale d’une voiture électrique, ce qui est totalement faux.
    Comme c’est faux il fait réduire drastiquement la circulation automobile dans les villes. Pour les usages restants (vous savez les 5 % des usages non couverts par les VE de la génération 2012), il est beaucoup plus pertinent en terme de pollution et de CO2 d’installer un kit E85 que de vouloir à tout prix la remplacer par une VE à grosse autonomie.

    1. Mettre un de ces kits mal branlés = perdre la garantie constructeur. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs…
      Il faut des installations d’origine. Et pas seulement sur des SUV type Ford Cul-Bas. Les basses du cul ça ne m’a jamais fait bander.
      20% de + d’émissions CO2 admis pour un surcoût d’une fraction de l’électrique et presque personne n’en profite. Ahurissant.

      1. « 20% de + d’émissions CO2 admis » ?
        Il y a CO2 et CO2, fossile et biogénique.
        L’E85 diminue bien les émissions de C02 fossile.
        Ce que tu viens de faire est une fake news courante des lobbyistes de la VE qui eux oublient systématiquement le CO2 bien fossile de la production de leur batterie.

  4. @John_MG
    « Si j’ai besoin d’un déplaçoire y a le train ou le vélo » oui, c’est bien ce que je pratique mais de temps en temps je ne peux faire autrement que d’utiliser une voiture.
    Si je veux faire le kéké, je vais sur une piste.

    1. Réaliser un dépassement en sécurité ça doit donc être un truc de kéké ^^ merci. Je sens le débat stérile s’enliser, vous apparemment partisan du « 40ch ça suffit » (ce qui est vrai on est d’accord, mais on peut aussi vouloir rendre ses trajets automobiles moins ennuyeux, sinon comme dit, je prends le train au moins je peux lire pendant ce temps là)

      On utilise la puissance de son moteur pleinement sur les rapport 1 et 2 voir 3. ça permet d’atteindre sur un véhicule environ 40, 80 et 130 km/h, je ne sais pas vous mais en France les routes sont limitées parfois à 110 voir 130km/h et j’aime bien ne pas rester derrière un camion ou un véhicule au comportement erratique. Si j’avais effectivement voulu acheter un véhicule sous motorisé j’aurai repris une « Twingo 1 Cléon du Seigneur » (j’en ai eu 2, c’est rigolo mais bon parfois dangereux).

      Moi je me serts en transitoire de mon compte tour jusqu’à 5000 tours notamment sur les vois d’insertion ou pour evacuer rapidement un carrefour (ça évite de faire freiner intempestivement les autres usagers).

      Au delà de ça, le problème c’est que ces boitiers contraignent les moteurs et peuvent générer des problèmes de combustions plus ou moins graves à pleine charge du coup et ça tous les constructeurs vous le diront (sinon ils n’auraient pas des gestion très spécifique chez Ford et JLR pour leurs flexfuel et puis tout le monde le ferai)

      1. « « 40ch ça suffit » (ce qui est vrai on est d’accord » donc il n’y aucune raison d’avoir un débat.
        Si le 40ch va de pair avec une voiture légère pour réduire la pollution et les émissions de GES, je ne vois pas où est le problème puisque les 40 ch on les a sur n’importe quel moteur moteur à pleine charge même alimenté à l’E85.

  5. @Thibaut
    « Les 150 km/h sont effectivement généralement dépassés. Mais il y a encore plusieurs voitures européennes qui ne les atteignent pas. »
    Sans que cela vous prenne trop de temps, lesquels (en thermique) ? Pas en tout cas Twingo / Smart Fofour, triplette VW, triplette TPCA,

    1. Vous avez demandé les cv, ne quittez pas bip-bip-bip… boum? Il y a des fois, en avoir sous le pied est sécurisant tout de même. Puis on hésite plus à ralentir « au cas ou » sur un véhicule qui peine à relancer. Les journées ne feront jamais 48h!

  6. D’accord avec Mr John, j’ai une caisse avec plein de bourrins en atmo, c’est pas pour me retrouver avec un moteur asthmatique qui va surconsommer, en plus !

    Et JAMAIS je n’utiliserais du bio-éthanol, qui est une horreur écologique et humaine, car dans certains pays, on préfère cultiver pour du carburant plutôt que pour nourrir la population, sans compter les consommations de pesticides, l’appauvrissement des sols et les cochonneries utilisées pour la transformation.

    Là, bizarrement, les écolos, c’est silence radio total.

    1. ces legumes sont impropres a la consommation humaine deja… c est sans compter bien sur la production d ethanol deuxieme generation qui est en route.

      Quand aux aneries marque plus haut sur les pertes de performance c est une « connerie » certains fournisseur de boitier donne la comptabilite ou non par rapport au debit des injecteurs; et le sur consommation est obligatoire car l e85 n embarque pas la meme quantite d energie par litre.

      Bref une voiture essence fonctionnera de la meme facon qu en ethanol

      1. « Certains fournisseurs » oui pas tous ceux qui sont homologué c’ets le problème. La qualité de l’électronique dedans non plus ne fait pas rêver pour en avoir vu ouvert.

        Dans la limite de débit des injecteurs c’est bien ce que je dis: Il faut 27% de plus d’E85 en volume pour avoir la même quantité d’énergie donc, à minima il faut un injecteur capable de sortir 27% de plus en instantané sur les pic de charges (pour autant on ne va pas nécessairement consommer toujours 27% de plus, car l’etOH a une meilleur résistance au cliquetis donc on peut optimiser le cycle de combustion).

        Enfin pour avoir développé notamment un système à carburant qui devait être compatible avec du M35, M20, E10, E85, E100, la compatibilité est loin d’être garantie sur « tous les véhicules après 20xx » comme on le lit dans certaines brochures. Mettre de l’alcool dans un circuit de carburant « lambda » n’est pas anodin pour sa durabilité.

        Donc non, une voiture à « allumage commandé avec système d’injection électronique » n’est pas nécessairement compatible avec un « carburant alcoolisé » simplement parce qu’on y met un boitier à 47€ vendu posé 600 à 1000€.

        Les légumes impropres à la consommation poussent en lieu et place de légumes propre à la consommation ou de friches qui servent à la régénération des sols. En France, c’est la filière Betterave qui sert de lobby pro E85 (et E10 avant cela). Les carburants gen 2 ou 3 sont encore loin en proportion de ce qui est vendu aujourd’hui

    2. @Achille Talon
      « bio-éthanol, qui est une horreur écologique et humaine, car dans certains pays »
      L’article parle de la consommation en France.
      Qu’en est-il en France ?

      1. En France le bioethanol est produit en grande ^partie à base de betterave sucrière (Génération 1). c’est ce qui sauve l’agro-industrie picarde.
        en Europe c’est du génération 1 principalement, soit betterave soit blé, soit maïs.
        Bresil/Inde: canne à sucre
        USA: Maïs, canne à sucre et un peu de génération 2 (bois, végétaux non alimentaire.

        mais dans 90% des cas , c’est vrai que c’est en concurrence avec de la production alimentaire, que c’est de la monoculture donc gavé de pesticide. le seul point positif c’est le bilan carbone.

        1. @amazon
          Génération 1 ne veut pas nécessairement dire que l’on fait des cultures pour produire de l’éthanol.
          Exemple du sucre, à plusieurs étapes, les déchets de la production de sucre contiennent encore du sucre mais qui ne pas peut-être extrait. Par contre si on fait une fermentation et une distillation, on obtient de l’éthanol.
          C’est l’ultra majorité de la production française.
          amiral_sub a cité le cas des déchets vinicoles ou viticoles qui contiennent eux aussi encore des sucres.
          On n’est pas en concurrence avec la production alimentaire.

          1. oui c’est vrai, les distilleries françaises font l’éthanol à partir de ce que l’on appellent l’Egout pauvre 2 (EP2). en fait les sucreries réduisent la production de sucre cristal (qui ne se vend plus assez), laisse beaucoup de sucre dans le produit EP2 pour avoir des fermentations efficaces et faire plus d’alcool.
            donc au lieu de réduire les surfaces cultivées en betterave comme la production de sucre + faible devrait les inciter, les surfaces sont conservées coir augmentées pour faire de l’éthanol.

            pour les déchets vinicoles… ce sont les invendus qui sont distillés. les vins de bordeaux génériques ont beaucoup fini en solution hydroalcoolique et en carburant en 2020. il y avait d’ailleurs des affaires à faire, les récoltants préférant casser les prix sur le vrac plutôt que de l’envoyer en distill.
            j’ai pu acheter un cote de castillon à 1.5€ le litre en vrac alors que l’an dernier les bouteilles étaient à 5 €!

          2. @amazon
            « donc au lieu de réduire les surfaces cultivées en betterave comme la production de sucre + faible devrait les inciter, les surfaces sont conservées coir augmentées pour faire de l’éthanol. » tu peux me rappeler combien d’agriculteurs ont ou vont perdre leur contrat avec les distilleries françaises du fait de la réduction de la production du sucre ? Cela discrédite ton discours.
            Je note quand même que tu valides la production de l’éthanol en France non directement depuis une betterave mais avec des coproduits de la fabrication du sucre.

            Comme je l’ai indiqué au-dessus, des nombreux agriculteurs ont perdu leur contrat avec les distilleries françaises. C’est l’occasion de reconvertir leurs terres en plantant des arbres pour capter du CO2. Arbres qui peuvent produire des fruits avec lesquels on peut faire de l’éthanol.
            Evidemment les lobbyistes de la bagnole électrique demandent d’en faire des champs de PV, ce qui éliminent de facto la possibilité de stocker du carbone (voir opposition dans les Landes et en Gironde). Les mêmes qui sont vent debout contre l’E100 ou l’H2. Les mêmes qui essayent de sauver leur mode de vie, refusant de voir qu’il va falloir réduire l’usage de la voiture pour réduire la pollution et atteindre la neutralité carbone.

          3. la production de fruit à l’hectare est ridiculement faible si on veut faire de l’éthanol avec

          4. @wizz
            On s’en fout puisque la première utilité est de planter des arbres pour séquestrer du CO2. Autant utiliser les fruits pour faire de l’éthanol et les feuilles pour faire du méthane.
            Quel est le rendement si au lieu de planter des arbres on installe des PV ? Fabrication des PV qui émettra des CO2, que l’on s’empêche de capter en les installant sur des surfaces où l’on aurait pu faire des puits de carbone.

          5. christophe
            Ce n’est pas du déchet
            Ce résidus, la pulpe de betterave, c’est donné à manger aux bétails. Le sucre résiduel (un chouia), ça sert à faire vivre les animaux

            Si on utilise cette pulpe pour faire de l’éthanol, alors il faudra trouver autre chose pour le bétail.

            Dans la filière agricole, il y a très peu de déchet (des choses dont on ne trouve aucun débouché, aucun usage, que l’on jette à la décharge)

            ps: quand je dis déchet agricole, je pense aux résidus végétaux. Parce qu’en agriculture, les déchets, il y en a des tonnes (bidons de produits chimiques, sacs plastiques, baches plastiques, etc….)

          6. @wizz
            Je te l’ai déjà dit, pour atteindre la neutralité carbone, il faudra réduire drastiquement la consommation de viande.
            Donc moins de viande = moins de bétail = moins besoin de pulpe.

            De même pour atteindre la neutralité carbone, il faudra réduire le nombre de voitures produites, ce qui veut dire qu’il faudra se les partager et donc pour ses déplacements courants trouver d’autres moyens. Dans le cadre du partage des véhicules, les voitures électriques sont-elles pertinentes ? Leur faible autonomie et le temps long nécessaire pour les recharger font que leur pertinence est très faible.
            Donc si pas VE il reste les VT à carburant renouvelable et les voitures à H2.

          7. Donc moins de voitures = moins d’éthanol = moins besoin de pulpe.

            ça aussi, c’est valable

          8. @wizz
            Oui c’est d’ailleurs mon premier postulat, pour réduire la pollution dans les villes et atteindre la neutralité carbone, il faut réduire le nombre de voitures en circulation (division par 9 mini.). Evidemment que ce nombre de voitures nécessitera nettement moins de carburant.

          9. Le partage des voitures, ça a ses limites. Et il n’est pas dit qu’une voiture thermique puisse être mieux partagée qu’une voiture électrique, malgré son temps de recharge et sa faible autonomie. Le problème est surtout le format de notre société : nous vivons tous pareil, faisons les choses aux mêmes moments, avons tous besoin de la même chose au même moment, et n’en avons pas besoin au même moment aussi

          10. @wizz
            Va en parler aux loueurs et/ou société d’autopartages, ils te confirmeront que la voiture électrique présente moins de possibilité de rotation. Les th, ce sont les clients qui les ravitaillent. Si un loueur demandent aux clients de ramener les électriques rechargées ne serait-ce qu’à 80 % ils n’arriveront jamais à les louer, déjà que sans cette condition c’est difficile.
            Cela m’est arrivé régulièrement de récupérer une voiture qui était rentrée moins de 2 heures avant. Pour le faire avec une électrique, il va falloir pas mal de puissance électrique installée, sachant que le nettoyage pendant la recharge est plus compliqué (extérieur).

          11. @wizz
            La réduction drastique de la pollution et l’atteinte de la neutralité nécessite obligatoirement de réduire drastiquement la circulation automobile. Ce qui nécessite le développement de moyens alternatifs permettant les mêmes usages avec le même service, dont train.
            La voiture sera donc utilisée uniquement pour des courts trajets, ce qui rend pertinent l’autopartage et réduit la problématique que tu soulèves.

          12. Je répète encore une autre fois : le partage auto, il y a quand même une limite. Et elle est très proche plutôt que loin.

            Une voiture, j’en ai besoin moins de 3h par jour, voire moins de 2h. Je veux bien partager ma voiture le reste du temps où elle n’est pas utilisée (ps: par moi).
            -le matin, j’en ai besoin de 7h30 à 8h30
            -l’après midi, j’en ai besoin de 17h à 18h
            -donc en dehors de ces horaires, je veux bien laisser ma voiture aux autres

            MAIS le soucis, c’est qu’à ces heures où j’en ai besoin pour moi, égoistement, d’autres personnes en ont besoin aussi.
            Et à 8h30, lorsque je n’en ai plus besoin, alors d’autres personnes n’en ont plus besoin non plus. Et ceux qui en avaient besoin avant 8h30 et qui n’en avaient pas de voitures dispo, alors ils ont été viré par leur patron, et n’en ont plus besoin.

            Pire, j’ai besoin de ma voiture de 7h30 à 8h30, et par chance, mon voisin en a besoin de 9h30 à 10h. Le soucis, c’est que ma voiture est au boulot avec moi, à 40km de chez moi. Qui va ramener ma voiture vers chez moi, pour que mon voisin puisse la prendre? Il faudrait une extraordinaire concours de circonstance pour qu’une personne ait besoin d’une voiture à 9h30 pour se rendre dans mon patelin, faisant le chemin inverse!!!

            Bref, ce que j’ai toujours dit : le problème est que nous vivons dans une société formatée, standardisée, avec nos acquis sociaux. Nous vivons tous au même rythme, avons tous besoin des même choses aux mêmes moments. Heure du repas. Heure de sommeil. Horaires des enfants scolarisés. Vacances en famille. Horaires de travail. On a tous besoin de l’électricité au même moment. On est tous devant le télésiège au même moment, avec une queue de plusieurs centaines de skieurs. On a été tous au même moment sur les routes menant à la station, avec un embouteillage de plusieurs dizaines de milliers de voitures. Et chaque matin, on est tous sur les routes au même moment, espérant arriver à l’heure au boulot….au même moment aussi.

            Bref, l’autopartage, c’est un domaine très restreint, à cause de notre rythme de vie.
            S’il y a un domaine où on peut faire diminuer le nombre de voitures, c’est pousser les gens à pratiquer le covoiturage. Une voiture transportant 5 personnes pour aller bosser, c’est 5x moins de ressources et d’énergie que de voir 5 voitures avec 1 personne dans chaque, pour faire le même trajet.

          13. @wizz
            Tu prends ton exemple mais est-il vraiment représentatif du quidam moyen. Manifestement non puisque le quidam moyen n’a pas 80 km par jour à parcourir pour aller au boulot.
            Et évidemment tu oublies systématiquement les TC : « S’il y a un domaine où on peut faire diminuer le nombre de voitures, c’est pousser les gens à utiliser les TC » :
            – un bus transportant 90 personnes c’est 100″× moins de ressources et d’énergie » que de voir 90 « voitures avec 1 personnes dans chaque »,
            – un TER transportant 200 personnes c’est 300″× moins de ressources et d’énergie » que de voir 200 « voitures avec 1 personnes dans chaque ».
            Effectivement tu vis « dans une société formatée, standardisée, avec nos acquis sociaux », celle de l’individualisme qui pense individualité.

          14. j’avais pris comme exemple 40km
            mais c’est aussi valable si moins que ça
            si une fois arrivé au boulot, il n’y aurait personne allant dans l’autre sens, alors mon voisin n’aura pas accès à une voiture partagée

            oui, un bus transportant 50 personnes, ou 90 personnes, c’est d’autant de voitures individuelles en moins
            MAIS le soucis, c’est bien que voisins, ayant le même arrêt de bus, nous ne travaillons pas dans la même zone. Il faudrait un maillage très dense, beaucoup de lignes, pour que les gens puissent prendre un bus leur amenant à destination

            l’individualisme qui pense individualité.
            Oui, ceci est un problème. Mais l’automobile n’est que la 2eme cause. Parce que la première cause, c’est l’urbanisation. Il faudrait raser les pavillons, regrouper les habitants et les loger dans des grands immeubles. Là, on pourra mettre en place une gare routière avec plusieurs lignes directes vers différentes destinations. Mais dans une zone pavillonnaire, chaque bus faisant le tour pour ramasser les gens, ce n’est pas envisageable

            https://i1.wp.com/www.natura-sciences.com/wp-content/uploads/2019/03/artificialisation-des-sols-pavillon.jpg?fit=1024%2C768&ssl=1
            dans cette zone pavillonnaire, avec disons 3 personnes par maison, on dirait que 5 autocars suffiraient pour transporter tout le monde. Mais tous ne vont pas au même endroit, ni exactement aux même horaires (certains commencent à 7h30, d’autres à 8h…).

            https://cap.img.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2Fcap.2F2017.2F05.2F09.2F36487c13-248f-41ef-be0a-b7a04e76ceee.2Ejpeg/1200×630/background-color/ffffff/quality/70/cr/wqkgVG91cyBkcm9pdHMgcsOpc2VydsOpcyAvIENBUElUQUw%3D/grigny-2-nouveau-jugement-dans-la-copropriete-de-tous-les-scandales-1107288.jpg
            en revanche, si on tasse beaucoup de monde dans ces immeubles, alors statistiquement, on pourra faire une gare routière avec 10 destinations, et un départ tous les 1/4h, et avoir des bus remplis pour être rentable

            mais si ces gens préfèrent être dans des pavillons, alors la zone d’habitation s’étalera sur plusieurs km², et chaque bus passera trop de temps pour collecter ses passagers avant de partir à sa destination

    3. Achille vous répendez le meme genre de fakenews que sur les batteries des voiures électriques. En France l’ethanol est fabriqué à partir de betteraves, on ne prive personne de betteraves. Et on en fabrique aussi à partir de raisins en surproduction ces temps ci. Et aussi à partir du marc de raison, qu’on jetait avant. https://www.raisinor-bioethanolavance.com/marc-raisin Et désormais il n’y a plus de débat on fabrique de l’ethanol à partir de tiges cellulosiques (les tiges des plantes, meme impropres à la consommation)

      1. Pas amateur de Achille Talon sur d’autres sujet, mais il a raison, on sait faire du gen2 mais son utilisation est marginale, cf le commentaire d’amazon

    1. pas pour le moment, on en encore en phase de montée en puissance. A terme oui l’état pourrait simplement remplacer le E10 par du E15 par exemple (ce qui s’est passé aux US)

  7. J’ai une 206 1.6 16v de 110cv qui roule à l’éthanol depuis plus de 60.000km et 5 ans. Avec un pauvre boitier à 140€ monté par mes soins à l’époque.
    A chaque CT le contrôleur me fait part de son étonnement quand à la très faible pollution de la voiture. 200.000km la bestiole et toute sa puissance. Démarrage à froid impeccable, même à -15. Elle marchait aussi très bien sans boitier mais les démarrages étaient très chaotiques.

    Bref, l’E85 c’est un carburant alternatif au tout électrique. Dommage de ne pas miser plus que ça dessus. D’autant plus que la France est le premier producteur européen…

    1. 100% d’accord. On une solution 100% made in France. Avec des hybrides rechargeables au E85 et des pures électriques on pourrait rouler bien plus propre (sauf Christophe)

      1. @amiral_sub
        Rouler bien plus propre cela veut dire moins polluer et ce n’est clairement pas le cas des PHEV et électrique avec leur surpoids.
        Donc il faut réduire drastiquement la circulation automobile en ville.
        Du coup l’électrique et le PHEV sont de suite beaucoup moins pertinent pour atteindre la neutralité carbone, à la différence de l’utilisation de carburant renouvelable dans des moteurs thermiques.

      1. non amazon

        sur la 206, c’était le moteur PSA, bloc TU, 110ch, à courroie (1587cc)

        le moteur BMW-PSA, c’était plus tard, sur la 207, (1598cc), 120ch, avec une chaine (et ses emmerdes. Merci BMW)

    2. Ce moteur PSA réagit très bien à l’E85 (même sans boitier, le CEL s’allume car le long trim dépasse +20% mais l’injection continue de compenser), mais ne généralisez pas pour autant.
      Le 1ZZ et 3ZZ Toyota fonctionnent bien si on change les injecteurs, sinon ils sont à la peine, certains véhicule nécessiteront une pompe de plus grand débit, une Prius avec un 2ZR … n’a besoin de rien (le calculateur et les injecteurs peuvent encaisser +30% d’injection sans soucis).

      Certaines pompes à carburant vont juste rouiller aussi dans l’E85 (l’aluminium et certains inox n’ai pas stagner trop longtemps dans l’alcool)

  8. Rouler à l’éthanol, avec un bon RAM, c’est la solution kit ou flex, mais faut pas être trop nombreux, sinon les taxes vont arriver, les gogos vont vers l’électricité, tant mieux ?

  9. Je me pose quand même la question de la carte grise ,combien de propriétaires ont modifié celle ci en biocarburants ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *