La récente « journée technologique » organisée par Smart a été l’occasion pour la marque de présenter à la presse cinq versions à vocation écologique de la petite Fortwo. Mais cette opération a surtout été l’occasion de mettre en avant les qualité de la version CDI dont les ventes ont bien du mal à décoller.
Confrontée à une Smart 100% électrique, au Gaz naturel, une Smart Stop & Start avec alterno-démarreur et une version hybride Diesel-électrique, la CDI a su montrer qu’elle représentait le meilleur compromis entre impact environnemental et coût de production raisonnable.
Sans surprise la version la plus propre est la Fortwo électrique avec zéro gramme de CO2 au kilomètre mais qui est, bien évidemment, handicapée par son autonomie réduite (100 km) et par l’obligation de disposer d’une prise électrique pour la recharger.
Pour la Fortwo hybride diesel-électrique, le gain en terme de consommation n’est pas énorme (2,9 l/100km contre 3,4 l/100km pour la CDI) en raison du surpoids occasionné (+75 Kg) par l’adjonction du moteur électrique, des batteries et de l’électronique de puissance. En outre le surcoût de fabrication n’est pas négligeable.
La Fortwo au gaz naturel est, elle aussi, handicapée par un surpoids dû au réservoir supplémentaire. Par ailleurs le gain en terme d’émissions polluantes est faible (97 g/km de CO2 contre 113 g/Km pour la version essence plus légère). Dernier handicap: le réseau de distribution peu développé de ce type de carburant.
Enfin, La Fortwo Stop & Start qui dispose d’un système coupant le moteur dès que le véhicule est à l’arrêt, ne représente qu’un infime gain de consommation par rapport à la version essence (4,5 l/100km contre 4,7 l/100km).
Devant ces résultats peu convaincants, il est évident que la Fortwo CDI, avec ses 3,4 l/100km et ses 90 g/km de CO2, arrive en tête de ce match, mais n’était-ce pas ce que voulaient les dirigeants de Smart ?
Source: Le Figaro