L’Etat de New-York suit le processus engagé par la Californie
Kathy Hochul avait d’ores et déjà fixé cet objectif en 2021, mais devait attendre, pour des raisons juridiques, que la Californie adopte sa propre loi. Chose faite en août dernier.
La gouverneure de l’Etat de New-York peut désormais passer à l’étape suivante : elle a demandé à ses services de préparer les textes adéquats, avec notamment des objectifs intermédiaires pour 2026 (35% des ventes de véhicules neufs devraient être sans émissions polluantes ) et 2030 (68% des ventes) avant d’atteindre 100% des ventes en 2035.
Plus aucun véhicule neuf doté de moteur thermique en 2035
En 2035, toutes les citadines, berlines, SUV et pick-up transportant des passagers devront être à « zéro émission », soit des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène. Le texte devrait ainsi bannir de fait les véhicules à essence et diesel.
Durcissement progressif des normes d’émissions pour les véhicules à moteur thermique
En parallèle, la réglementation doit progressivement durcir les normes d’émissions pour les véhicules à moteur thermique. « On a des étapes intermédiaires à atteindre, afin de montrer qu’on est sur la bonne voie », a souligné Mme Hochul.
Les moteurs thermiques bannis par un nombre croissant de pays
De nombreux pays tentent ces dernières années de limiter la pollution venant du secteur automobile.
Le Royaume-Uni, Singapour et Israël se sont ainsi engagés à mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules essence et diesel d’ici à 2030. La Norvège a pris un engagement similaire avec pour échéance 2025.
A l’été 2021, le président américain Joe Biden a quant à lui signé un décret fixant comme objectif qu’en 2030 la moitié des voitures vendues aux États-Unis soient sans émissions.
Les ventes de véhicules 100 % électriques des USA, pays pendant longtemps à la traîne de l’Europe sur ce segment, ont bondi ces derniers mois. Ils représentaient au deuxième trimestre 5,6% des ventes de véhicules selon le cabinet Cox Automotive.
Notre avis, par leblogauto.com
Reste qu’avec le réchauffement climatique qui s’accélère et la crise énergétique, la recharge des VE ne devrait pas toujours être chose aisée …
Début septembre, la Californie a sommé les habitants de l’Etat à ne pas charger leurs voitures électriques. Argument invoqué : ne pas accabler davantage un réseau d’électricité vieillissant, lourdement mis à mal par une importante vague de chaleur. Certains se sont fortement émus – voire moqués – que cette demande californienne voit le jour alors même que l’Etat avait annoncé la semaine précédente bannir la vente de voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035.
Sources : AFP
« la recharge des VE ne devrait pas toujours être chose aisée … »
Peut-être en centre-ville, mais en périphérie des villes et en province… Non au contraire… Avec ombrières photovoltaïques et des Carnot sur les parkings et terrain des particuliers.
La production d’électricité pourra être absorbée plus directement par un parc de VE conséquents, limitant le transport d’électricité par ligne HT coûteuse et qui provoque d’importantes pertes d’énergie.
La VE se conjugue aisément avec un parc de VE.
Problème, il faut développer les infrastructures pour cela… Jusqu’à maintenant, la quasi-totalité des infrastructures est dédiée à la voiture à pétrole depuis plus de 100 ans… Passer de l’un à l’autre ne se fera pas en claquant des doigts.
En France, un responsable d’une entreprise parlait qui nous faudrait un effort conséquent pendant 20 ans pour avoir un bon réseau de borne rechargeable.