Stellantis : négociation pour entrer au capital de Symbio (hydrogène)

Négociations exclusives

Stellantis a annoncé avoir entamé à partir de vendredi « des négociations exclusives » en vue de lui permettre de « prendre une participation au capital de Symbio, leader de la mobilité hydrogène zéro émission » et de « jouer un rôle majeur » dans ce domaine auprès de Michelin et Faurecia, les actuels actionnaires.

La transaction devrait prendre forme au cours du premier semestre 2023.

Des feuilles de route au diapason

« La feuille de route technologique de Symbio s’intègre parfaitement aux plans de Stellantis concernant le déploiement de solutions hydrogène en Europe et aux États-Unis », a indiqué dans un communiqué le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares.

Le dirigeant estime par ailleurs que l’opération devrait permettre au constructeur d’accélérer le développement et la commercialisation de produits à faibles émissions pour ses clients, « en complément des véhicules électriques traditionnels ».

Accord gagnant/gagnant

Symbio estime de son côté que cette nouvelle « configuration » lui permettra d’accélérer sa croissance et de renforcer sa présence.

Le patron de Michelin, Florent Menegaux, considère pour sa part que l’entrée de Stellantis au capital de Symbio  » permettra au groupe d’accélérer l’élan industriel impulsé avec Faurecia.

Symbio : 100.000 systèmes prévus d’ici 2028

Symbio ambitionne d’atteindre une capacité de production annuelle totale en France de 100.000 systèmes d’ici 2028 avec la création de 1.000 emplois sur le territoire.

La transaction devrait permettre à l’entreprise « d’accélérer son développement en s’appuyant sur le leadership de Stellantis sur les marchés automobiles européen et américain « estiment les partenaires.

Sources : Stellantis, Symbio, AFP

(3 commentaires)

  1. L’investissement dans l’hydrogène est une nécessité et je me réjouis de voir que des entreprises françaises s’y investissent.

  2. Cela va dans un bon sens économique et d’indépendance énergétique… La raréfaction du pétrole a des effets secondaires parfois extrêmement positifs.
    Continuer tout avec le pétrole et le gaz… C’est l’assurance d’aller au-devant des problèmes dans l’avenir.
    Il est urgent d’utiliser les derniers barils et m³ de gaz pour la transition.

  3. Stellantis et Tavares, ou l’art de se tirer une balle dans le pied dans la transformation nécessaire actuelle… l’H2 est déjà tout juste bon pour des gros engins (camions, bateaux… moins facile de trancher pour les avions, ce gaz est assez dangereux dans le domaine comme l’a prouvé il y a quelques dizaines d’années le Hindenbourg), mais totalement inepte dans un VP.

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