L’Egypte va fourniture du gaz et d’hydrogène à l’Allemagne
Selon le media allemand General Anzeiger, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s’est engagé à aider l’Allemagne à devenir indépendante de la Russie en fournissant du gaz naturel et a convenu d’un partenariat sur l’hydrogène vert , lors d’une réunion avec le chancelier allemand Olaf Scholz organisée dans le cadre du dialogue sur le climat à Berlin.
Egypte et Allemagne sur la même longueur d’ondes pour les énergies renouvelables
Scholz a souligné l’importance de s’éloigner des combustibles fossiles et a réitéré que l’Allemagne vise à être l’une des premières nations industrialisées climatiquement neutres.
En parallèle, l’Égyptien al-Sisi a déclaré quant à lui qu’il cherchait à faire un succès de la conférence des Nations Unies sur le climat COP27, en novembre à Charm el-Cheikh, ajoutant qu’il souhaitait faire de l’Égypte une « plaque tournante des énergies renouvelables ».
Scholz tente de calmer les ONG
L’accord entre l’Égypte et l’Allemagne fait suite aux appels des ONG demandant à Scholz d’augmenter le budget fédéral pour le financement climatique. L’objectif de Berlin étant notamment de montrer que l’Allemagne accélère sa transition vers les énergies renouvelables en réponse à la crise du gaz actuelle.
Notre avis, par leblogauto.com
Le chancelier allemand Scholz s’est d’ores et déjà rendu rendu pays d’Afrique au cours des derniers mois dans le but de s’approvisionner en combustibles fossiles.
Reste que le pétrole est plus facile à transporter que l’hydrogène. S’approvisionner en hydrogène en Egypte pour montrer qu’on agit dans le bon sens en terme de protection de l’environnement et de la planète n’est-il pas un leurre, dirons-nous poliment ?
et bien c’est encore un coup de génie de nos amis allemands! le réformage du gaz en hydrogène coute une blinde en énergie et 10 tonnes de CO2 par tonne de H2 produit.
plus la compression, le transport…
l’industrie chimique allemande a fortement besoin d’hydrogène, le gaz ne vient plus de Russie, donc ils font fabriquer chez les autres pour améliorer leur bilan carbone à leur frontière… pitoyable.