Côte d’Azur, soleil matinal et un Nissan Ariya Nismo prêt à en découdre sur les routes sinueuses autour de Nice. Le SUV électrique nippon passe à la sauce Nismo et promet des sensations fortes avec ses 435 chevaux et ses éléments aérodynamiques affûtés. Mais que vaut-il vraiment? Éléments de réponse après une virée entre mer et montagne.
Un style plus agressif

Dès le premier regard, l’Ariya Nismo impose son caractère. Disons le tout de suite, on est plus proches de Nismo version Juke RS dans l’esprit, que de la GT-R, vous l’avez déjà compris. Les boucliers spécifiques, sculptés pour améliorer l’appui, s’habillent d’un liseré rouge signature. Le becquet arrière et le fond plat avec double diffuseur optimisent le flux d’air, réduisant le coefficient de portance de 40 %.
Autre détail marquant : les jantes Enkei de 20 pouces, développées spécialement pour Nismo, chaussées de pneus Michelin Sport EV (pas spécifiques). Ils prennent sans doute à eux seuls une grosse part de responsabilité dans le comportement routier optimisé. Enfin, le bouclier arrière arbore un feu antibrouillard inspiré de la Formula E, un clin d’œil au département compétition de la marque.
À bord une ambiance légèrement « Racing »

À bord, le traitement Nismo est tout aussi affirmé. L’éclairage d’ambiance rouge enveloppe l’habitacle d’une atmosphère un peu plus motorsport, tandis que les surpiqûres rouges ornent le volant et son anneau central rappelle subtilement l’univers du sport automobile. Le bouton de démarrage anodisé rouge vient parfaire la touche Nismo de cet intérieur.
Les sièges offrent un maintien optimal pour accompagner les virages serrés, et les inserts en cuivre passent au rouge pour souligner l’ADN maison. Notons que l’Ariya Nismo a abandonné l’accoudoir et la boîte à gants à tiroirs motorisés des versions classiques. Mesquinerie ou perte de poids?
De la puissance, mais moins d’autonomie

Avec 320 kW (435 ch) et 600 Nm de couple, le Nissan Ariya Nismo abat le 0 à 100 km/h en 5 secondes. Sa plateforme CMF-EV, développée pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, est ici optimisée avec une répartition du poids favorisant l’arrière (60 %).
L’autonomie annoncée est de 417 km, inférieure aux autres versions (515 km pour l’e-4ORCE classique et 536 km en 2WD), mais le plaisir de conduite prime. La batterie de 87 kWh se recharge en 30 minutes de 20 à 80 %, et un chargeur 22 kW de série facilite les recharges AC, comme pour les autres Ariya.
Comme un super mode « Sport »

Nismo ne s’est pas contenté d’ajouter de la puissance. Le châssis a été rigidifié, les suspensions retravaillées, et une barre antiroulis ajoutée à l’essieu avant. L’ESP et l’ASR ont été recalibrés pour une conduite plus engageante, et l’ABS a été adapté aux pneus Michelin. La direction gagne en consistance à haute vitesse. Pour être honnête, on s’attendait à conduire une voiture bien plus pataude que ça.
En fait, elle s’avère plus agréable à mener en mettant du rythme que ce qu’on envisageait. Le freinage plus réactif rassure, ce qui n’apparait pas comme superflu au volant d’un engin aussi lourd. Le résultat ? Un SUV électrique dynamique, stable, mais jamais piégeux. Les performances suffisent pour ne craindre aucun autre candidat de son espèce.
Le prix

Le Nissan Ariya Nismo apporte une touche de sportivité dans l’univers des SUV électriques. Son look affûté, ses performances musclées et son comportement boostent l’agrément et la polyvalence de l’Ariya. Disponible en une seule version tout équipée, il s’affiche à 59 300 €, avec une réduction de 6 000 € jusqu’à fin mars. Gage de qualité de fabrication tout de même, Nissan assemble l’Ariya à Tochigi au Japon, aux côtés de la légendaire GT-R. Reste à savoir quel sera vraiment le profil de ses clients, et s’il apportera un coup de fouet commercial à la gamme.
étant donné que c’est la meme plateforme, ça veut dire qu’on aura un scenic rs ?
Le poids de ce Mammouth ? qu’on verra se traîner sur la file de droite……
2.2 T ?
+
C’est quoi le poids des grosses thermiques de chez Range-Rover et Mercedes type armoire normandes SUV ?
Cela va jusqu’à 3 tonnes …mais elles vont disparaitre (sortez votre mouchoir) … sinon en occase, c’est pas cher !
Au Luxembourg et même en France il y a des Mercedes thermiques bi-turbo 6.3 avec 18 mois … qui sont bradés au bout de 18 mois à 40000 euros !! C’est quoi le prix du neuf ???
Continuer de nous faire marrer l’ami Axsport !!
Renault ne pourrait plus développer la plateforme CMF-EV pour ses remplaçants de Mégane et Scénic à cause du partage avec la Nissan Ariya !!!????
… c’est vrai cela !?
Ce qui rendrait même fragile Renault dans l’avenir …. Même si cela commence dans 4 ans… Mais 4 années industriellement et l’ingénierie… c’est presque maintenant que la situation est grave !?
De toute façon… Ça ne m’étonnerait pas… Cela fait des années que je dis que Renault est trop SEUL !
Même si actuellement, ils sont sur un petit nuage… Mais je parle de 10 ans !
Même Stellantis dans le caniveau et avec toutes ses gamelles ont plus de moyens pour s’en sortir dans 5 années… l’avenir n’est pas forcément le passé immédiat.
Stellantis…….
Ils ressortent leurs diesels minables……
Les dépanneurs sont contents
Lol
Je ne suis pas inquiet pour l’avenir de Stellantis, ici !
Stellantis est grand, et a un pouvoir de rebond démentiel !
« Stellantis renoue avec la croissance de ses ventes en Europe »
https://www.auto-infos.fr/article/stellantis-reenclenche-la-croissance-sur-l-europe-en-janvier.286116
Renault… Même en faisant des remarquables modèles, eux, ils ne sont pas tranquilles pour l’avenir !
Et là… Je suis beaucoup plus inquiet !
Il faut voir la situation avec un minimum de logique et d’objectivité…. Pas que la rhétorique du partisan à tout prix !
ALORS … C’est Tesla qui rachète Nissan !??? 🧐