Fiat adore jouer la partition du néo-rétro. Après avoir longtemps capitalisé sur le style de la 500, voilà que la marque italienne ouvre son livre d’histoire au chapitre de la première Panda, qui devient Grande Panda en 2025. Nous avons pris le volant de sa version électrique dans la région de Marseille.
Le même designer que la R5

Il faut reconnaître à Fiat son goût pour le design lorsqu’il s’agit de lancer un modèle regorgeant de clins d’œil à l’une de ses icônes. Histoire de ne pas douter de l’identité de la voiture, l’inscription « PANDA » semble directement imprimée à la base des portières. Les formes cubiques rappellent évidemment la Panda de première génération. Giugiaro ne tient plus les crayons, mais les lignes sont plutôt réussies. C’est d’ailleurs François Leboine, à l’origine de la R5, qui s’est occupé de la Grande Panda.
Les feux pixels lui donnent beaucoup de personnalité et renforcent cette impression d’avoir affaire à un concept-car. Le logo « FIAT » se trouve devant et derrière, bien sûr, mais aussi sur le montant latéral : selon l’angle, on peut voir soit la marque écrite en toutes lettres, soit l’ancien logo à barrettes. On adore aussi l’arrière, dans la même veine que le design général : ultra-futuriste. Avec ses 3,99 m, elle a bien grandi mais reste toutefois suffisamment compacte pour être à l’aise en ville.
Un habitacle chaleureux

À bord, Fiat n’a pas laissé place à l’austérité. Là aussi, les clins d’œil à l’histoire de la marque sont nombreux. La planche de bord et l’entourage des deux écrans font référence au toit du Lingotto, l’usine historique turinoise avec sa piste d’essai. Une petite Panda circule d’ailleurs dessus dans la voiture : cela amusera assurément les enfants ! Dans notre version, le revêtement côté passager est en fibres de bambou… la nourriture préférée des pandas ! Pour intégrer cette boîte à gants, l’airbag a été déplacé dans le toit.
Il ne s’agit pas d’une voiture premium non plus : le plastique est assez présent dans cette Fiat Grande Panda. Malheureusement, celui des contre-portes n’est pas de première qualité et semble assez sensible aux rayures. Dommage ! Elle dispose néanmoins de toutes les technologies nécessaires à une citadine. De manière étonnante, elle offre un coffre plutôt grand pour son gabarit avec 361 litres, mais cela se fait au détriment de l’espace sur la banquette arrière, trop réduit. Cependant, cet habitacle reste chatoyant et très design.
113 ch et 320 km d’autonomie

Sous le capot, on trouve un petit moteur de 113 chevaux avec un couple maximal de 122 Nm. Cela semble en phase avec sa vocation clairement citadine. Grâce à sa batterie d’une capacité de 44 kWh, selon le protocole WLTP son autonomie atteindrait 320 km. La voiture peut se recharger en courant alternatif sur une borne T2 via un câble spiralé attaché à la voiture et rangé dans la calandre. Une prise DC sur le côté autorise une recharge rapide jusqu’à 100 kW. Enfin, un chargeur 11 kW peut être associé.
On ne conduit donc pas un foudre de guerre, mais la Grande Panda s’avère suffisamment réactive pour toutes les situations urbaines. Elle offre l’avantage d’une accélération douce qui limite notamment les risques d’accrochages lors des manœuvres tout en ménageant les passagers grâce à l’absence d’à-coups brutaux. En évoluant en ville, on peut imaginer dépasser très facilement les 250 km d’autonomie réelle, peu importe la façon dont on sollicite la voiture.
Taillée pour la ville

Avec une vitesse de pointe limitée à 130 km/h et un 0 à 100 km/h dépassant les 10 secondes, elle n’a pas vocation à défier les sportives hors agglomération : cela tombe sous le sens. Elle s’avère plutôt confortable en ville où elle se faufile aisément tout en absorbant efficacement les irrégularités du bitume sous ses roues. La touche « C » sur le sélecteur de la boîte automatique (à un seul rapport) permet d’ajuster le frein moteur : un mode Brake aurait peut-être été plus explicite.
On pourrait imaginer qu’elle se désunit dans les virages tantôt rapides tantôt serrés de la route des Crêtes entre Cassis et La Ciotat. Mais grâce aux batteries placées dans le plancher (et donc à un centre de gravité assez bas), la voiture fait preuve d’une bonne stabilité qui bénéficie directement à sa tenue de route. Évidemment, lorsqu’on augmente volontairement le rythme, on doit composer avec un sous-virage perceptible mais facile à anticiper et maîtriser.
Les prix

Il faudra débourser au minimum 24 990 € pour s’offrir cette Italienne fabriquée dans l’usine Stellantis en Serbie. Si vous êtes éligible au bonus écologique, elle peut bénéficier d’une aide de 4 000 €. Enfin, sachez qu’elle est également disponible avec un moteur mild-hybrid de 100 ch qui abaisse le tarif d’entrée de gamme à 18 900 €. À priori, elle aura également droit à une version 4×4 au cours de sa carrière.
Elle a bonne bouille cette Panda. Etrangement je la trouve encore plus jolie en version BDG avec ses feux halogènes et jantes tôles, des particularités que l’on ne retrouve pas en France (mais en Italie par ex).
En tout cas, et c’est un avis bien personnel, elle est bien plus agréable à l’oeil que l’immonde C3. Cette dernière fait trop voiture de pays émergents dans son allure.
Design extérieur sympa, plus que sur la eC3. L’intérieur fait très cheap, dacia c’est luxueux comparé à ça. 6000€ d’écart entre l’hybride et l’électrique, stellantis se moque du monde ! Je ne peux pas croire qu’un moteur thermique + une boite de vitesses + le systeme hybride (batterie+onduleur+moteur) soit 6000€ moins cher qu’un moteur électrique+onduleur+une petite batterie LFP : une batterie 44 kWh LFP ça coute ~5k€ au constructeur. En plus dans les tests de la eC3, techniquement elle est baclée, elle n’a pas dû couter bien cher à développer
Certainement une question de volume …. 15 % de volume provoque invariablement un surcoût par rapport aux 85 % restant… Basé, qui plus est sur une évolution de GMP de plus de 100 ans.
Enfin, je le vois comme ça, mais comme dirait @Klogul je n’y connais pas grand-chose à l’automobile.
Mais il me semble évident quand la production dépassera 50 %, les courbes des coûts s’inverseront.
Il y a aussi l’effet nouveauté que les constructeurs aiment bien surfer dessus pour améliorer un peu les marges… Quitte à corriger le tir en rabaissant les tarifs quand la courbe des ventes baissent de trop !
« En plus dans les tests de la eC3, techniquement elle est baclée, elle n’a pas dû couter bien cher à développer »
Ben justement… Je pense le contraire… C’était l’erreur principale de Tavares à vouloir trop baisser les coûts de développement …. Au final avec les rappels plus re développer les équipements en catastrophe qui ne marchaient pas pendant un an… C’est justement un gros surcoût au final !!!
Je crois que cela lui coûté sa place… Bien qu’au début, sa méthode a sauvé le groupe il y a 10 ans… Mais il y a un juste-milieu à trouver !?
je la vois parfaitement taillée, dessinée pour le 4×4 . En cette version elle séduira forcément les flans de coteaux .
Pas mal du tout mais trop proche en tarifs de la e-R5 : entre les deux y a pas photo.
Quand la e-twingo sortira ça sera l’hallali.
Dommage.
Et en 2026 avec la future Dacia électrique…. .
C’est une très bonne chose… LA CONCURRENCE !
Tous les constructeurs ne seront pas tentés de surcoter leur VE sous prétexte d’effet de nouveauté voire de connotation premium. (Cf . la 500 )
Les gens se plaignaient… à juste titre… Que les VE étaient très chères…. C’était vrai jusqu’à maintenant.
Les classes moyennes qui peuvent encore s’acheter des voitures neuves vont enfin commencer massivement par acheter des VE… le marché des VE à plus 50 k€ était saturer depuis longtemps !
La Grande Panda comme la e-C3, sortira avec une petite batterie sous les 20 k€ !? Certainement …. Les volumes de ventes ne sont pas prêts à diminuer !
Elle serait attendue comme le Messie dans les concessions Fiat… en attendant une nouvelle 500 hybride.
25 000 euros la Fiat Panda Low Cost VE…..
Ca reste horriblement honereux…….avec de telles prestations
Mais bon, nous n’aurons plus le choix, l’Europe a décidé…..
On nous a fané avec la C3 mais je pense que c’est la version Fiat qui va mieux se vendre en Europe.
…et l’Opel !?