Certains pensaient avoir trouvé le premier cas français d’un véhicule autonome – une NAVYA Arma – ayant causé un accident. Mais, il s’avère que c’était un opérateur qui manœuvrait la navette.
Navya Arma : électriques et autonomes
Les navettes autonomes de la société NAVYA sont en train de conquérir le monde. Lancées dans plusieurs villes dans le monde, elles sont, par exemple, en test sur le parvis de La Défense près de Paris et seront pleinement opérationnelles et autonomes à la rentrée. Oui mais voilà, dimanche dernier, une de ces navettes électriques autonomes a renversé, sans gravité, un piéton. L’infortuné quadragénaire s’en tire avec une cheville douloureuse.
Pas de révolte de la machine
Selon le STIF (Syndicat des Transports d’Ile de France) la navette n’était donc pas en mode autonome mais était manœuvrée par un humain. Ouf ! Le soulèvement des machines n’est visiblement pas encore pour aujourd’hui. L’expérimentation continue à la Défense et la présence d’un opérateur « au cas où » est toujours prévue pour s’arrêter à la rentrée de septembre.
Toujours est-il que cet accident pose une question. Pourquoi les détecteurs de piétons – a priori très efficace – de la navette ne sont-ils pas actifs même en mode manuel ? D’autant plus étrange que sur les véhicules de monsieur Tout-le-monde, les « aides à la conduite » comme les freinages d’urgence, prennent le pas sur l’homme en cas de besoin.
Peut-être un mode manuel à amender à la vue de cet épisode sans gravité.
Source : Le Parisien, illustration : Navya