Stanley Meyer, héros ou zéro ?

Qui était Stanley Meyer (1940-1998) ? Les biographies de Meyer sont volontiers contradictoires. Les uns le présentent comme un chercheur indépendant et autodidacte (donc loin des lobbys.) D’autres évoque un inventeur chevronné, qui travaillait pour l’US Air Force et la Nasa.

En 1985, ce natif de l’Ohio se pencha sur le mouvement perpétuel. Son idée était de produire de l’électricité à partir de l’eau, s’inspirant des travaux d’Alexandre Tchernovsky. Ca existait déjà, c’est l’électrolyse, que l’on voit au collège. Mais l’électrolyse ne produit pas assez d’énergie. L’idée de Meyer était d’employer un courant alternatif de forte tension pour exciter les molécules d’eau. Ainsi, l’hydrogène se séparait plus facilement. Le mélange est injecté dans un moteur à combustion classique. A l’échappement, les atomes se ressoudaient et retournaient dans le réservoir. Ainsi, avec un bac d’eau du robinet, on pouvait produire indéfiniment de l’eau. C’est ce qu’il appelait une pile à combustible (4.)

Afin de prouver ses dires, il acquis un dune buggy, qu’il convertit à l’eau (2.) Meyer comptait participer à une course australienne. En 1990, une équipe de TV de l’Ohio s’intéressa à ses travaux. L’inventeur leur montra son buggy et il déclara qu’avec un bac de 80 litres, il pouvait accomplir un New York-Los Angeles.

C’est là que les ennuis commencèrent. Tchernovsky mourut mystérieusement (1.) Meyer monta une entreprise, la Water Fuel Cell company (W.F.C.) Il profita de sa petite notoriété pour animer des conférences. L’industrie pétrolière lui proposa 1 milliard de dollars pour ses brevets (afin de les enterrer.) Meyer refusa une offre des forces navales britanniques (il ne voulait pas d’utilisation militaire pour la pile à combustible.) Deux personnes voulurent distribuer les produits de la WFC. L’inventeur leur demanda 25 000$ d’acompte. Ils firent venir un expert. Le jour de la rencontre, Meyer refusa de leur montrer ses installations : il négociait avec l’armée américaine et sa technologie devait rester secrète (3.) En 1996, les distributeurs attaquèrent WFC en justice. Lors du procès, le juge coupa le son de Meyer. Trois experts inspectèrent le buggy. Ils jugèrent que la modification était grossière. Condamné pour escroquerie, Meyer du rembourser les 25 000$.

En 1997, il reçu deux journalistes. Meyer leur annonça que sa voiture était au point. Il avait reçu des offres de constructeurs pour la commercialiser. De plus, il disposait d’un budget de 50 millions de dollars pour construire un centre de recherche à Grove City.

En 1998, lors d’un banal diner en famille, dans un restaurant, Meyer fut pris de convulsions. Il sorti, cria qu’on l’a empoisonné, puis il s’effondra. Pour ses frères, présents ce jour-là, « on » a voulu assassiner l’inventeur. L’autopsie conclu à une rupture d’anévrisme. Eugène Mallove, principal avocat de la fusion froide, relaya la thèse de l’assassinat. Il fut lui-même assassiné en 2004… (1)

Sauf que…

(1) Pour appuyer la thèse du complot, il faut des morts mystérieux, donc suspects. Le lobby pétrolier veut faire taire ceux qui s’opposent à eux. Les nombreux sites sur Meyers évoquent des informations « top secret »et le mot « vérité » est bien placé. Le problème, c’est qu’Alexandre Tchernovsky est inconnu au bataillon. Ou plutôt, la seule information sur lui, c’est qu’il est mort subitement. Quant à Mallove, il a été tué alors qu’il nettoyait la maison de ses parents, récemment disparus. Des cambrioleurs se sont invités, pensant la maison vide. Ils ont été surpris de tomber sur le scientifique et l’on abattu. D’ailleurs, Mallove n’a jamais soutenu que Meyer a été empoisonné.

(2) D’après ses schémas, le système de Meyer fonctionnait sous 40kV. Une sacrée puissance ! Une batterie fournit du courant continu, transformé en alternatif. Sauf qu’une batterie classique serait vite vide. Et sans batterie, plus de séparation des atomes, donc plus de carburant.

(3) L’une des nombreuses contradictions des biographies, c’est que par pacifisme, il refusa de vendre sa technologie aux forces navales britanniques… Mais il se déclarait en contacts avec l’armée US et aurait travaillé par le passé avec l’USAF et le pentagone.

(4) La démonstration technique laisse pantois. Meyers savait faire de beaux discours, mais il était incapable de prouver ses dires. Il était a priori l’unique employé de WFC et son matériel était rudimentaire. Son buggy possédait un moteur de Cox. Or, c’est une mécanique où les éléments sont agglutinés (de quoi créer la confusion sur le carburant.) L’emploi du terme « pile à combustible » est un autre moyen de brouiller les cartes. Au mieux, Meyer était un rêveur un peu mythomane. Au pire, c’était un vulgaire escroc comme « Liz » Carmichael.

(3 commentaires)

  1. Quand vous avez les médias, recevant des ordres de nons diffusions sur le sujet, alors, dire qu’il y a pas de preuve qu’elles soient de théorie appliqué compréhensible de toutes et tous et ou substantielle matérialisé, est léger comme propos de dissuasion,

    Quand pour créer il faut théorisé,donc cela génère des discussions,donc des échanges ce qui est automatiquement partager et arrivent aux oreilles des promoteurs non en faveur, alors vous vous retrouvez bloqué pour continuer a construire,

    Les média ont des ordres de mobbing sociale en partageant des préjugés sur les chercheurs quand celles-ci ceux-ci trouve le fonctionnement,

  2. l’énergie de dissipation du nitrogène (di-hydrogene/N=azote), peut être saturé en un collecteur stator,

    quand il y a saturation, le nitrogène devient retrogène (rétro-actions tensoriel vers centripète),

    les flux de rétro-actions centripète retrogène, compresse les angles obtus/sonique graves vers un étirements isotopique angles aigus/ sonique aiguë,

    ce qui génères une augmentation des forces veloces gyroscopique en générant des duplication des valeurs en ambiant (portabilités par rayonnement),

    a partir de 1,5 (un virgule cinq) volt, vous pouvez par electrostatisme, compressé des sonique graves vers les aiguës et généré une augmentation du potentiel magnéto actifs diamagnetique

  3. principe de l’injection protoxyde d’azote en l’injection moteur, qui est le même principe que l’injection d’eau distillée sur les avions de chasse de la seconde guerre mondiale,

    le même principe que l’enfouissement de chlorophylle en le sol pour les potagers en buttes pour augmenter le vélocités magnetique (gyroscopique) permettant de renforcer le système immunitaire des plantes en augmentant leurs rapiditées de croissances et leurs longévités de vies,

    protoxyde provient de :

    proto= courant primaire qui electrolyse le courant secondaire qui est le principe du cour circuit = polymérisations qui forces les surplus a généré des duplicatas poussifs donc portabilisé les surfaces vectorielles,

    et

    oxyde= cône, qui est un effet de pointe (affinage)

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