Arma : autonome et électrique
La petite navette peut transporter, sans chauffeur, jusqu’à 15 personnes avec une vitesse maximum de 45 km/h et le tout sans émission à l’utilisation car en plus d’être autonome, Arma est aussi électrique. Expérimentée sur différents sites privés et fermés tant en France qu’en Suisse, la navette débute ici une expérimentation en pleine rue.
Une desserte de 1,3 km comprenant 5 arrêts a été spécialement créée pour l’occasion et sera en fonctionnement en semaine de 7h30 à 19h. Pour l’inauguration, la navette sera disponible ce weekend, samedi et dimanche, de 10 heures à 17 heures, gratuitement. Pour cette expérimentation qui doit durer une année, l’Arma est limitée à 20 km/h. C’est le Franco-Québécois Keolis qui opérera le service baptisé Navly.
Des expérimentations tous azimuts
C’est la deuxième fois au monde qu’un système de « bus » autonome va être testé sur route ouverte. On rappellera l’expérimentation de La Rochelle avec la société Robosoft (Bidart) où des mini-bus automatiques similaires réalisaient un tronçon de 1,5 km et 5 arrêts, en environnement public sur un parcours majoritairement réservé à sa circulation. Navya a déjà déployé un système similaire en Suisse à Sion en juin dernier avec l’opérateur Carpostal.
La navette Arma de Navya utilise un repérage par GPS pour se situer, ainsi que des capteurs lasers pour détecter les obstacles mais aussi deux caméras pour une vision stéréoscopique histoire de mieux analyser son environnement. Un peu à la manière du tout premier service de taxis électriques autonomes lancé à Singapour il y a quelques jours. L’époque des transports en commun autonome va-t-elle enfin commencer ? Un peu partout dans le monde les expérimentations vont se multiplier.
(*) à ne pas confondre avec la Navia de Induct
Source et illustration : Navya