Les plus aguerris se souviendront du passage météorique de Mia Electric sur le marché de la voiture 100% électrique entre 2011 et 2014, et notamment de l’arrivée de Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement de l’époque, à l’Elysée à son bord. Un joli coup de pub 100% made in France qui s’est transformé en coup d’épée dans l’eau. Alors que la marque est déclarée en faillite depuis plus de 4 ans, Fox, l’entreprise helvète qui en détient la totalité des brevets, a annoncé avoir signé un partenariat clé qui pourrait relancer la fabrication de ses véhicules. En effet, LION fournira dorénavant les batteries, une remise à niveau du groupe motopropulseur et une nouvelle ligne de production automatisée.
Une renaissance qui tombe à pic après quatre ans de sommeil
Tobias Mayer, PDG de LION E-Mobility, a déclaré: « Cette commande nous permet de concevoir à la fois la batterie LIGHT et les lignes de production en fonction des besoins de la production en série. Ainsi, nous pouvons garantir la sécurité d’approvisionnement lorsque la production reprendra. »
George Walliser, PDG de Fox, s’est exprimé à son tour : « Nous sommes déterminés à renouveler et à développer Mia Electric afin de mettre les véhicules sur les routes partout en Europe, en collaboration avec nos partenaires. […] Avec la batterie LION LIGHT, nous sommes convaincus que nous pouvons répondre à ces critères et atteindre nos nouveaux objectifs à court terme.«
Véritable retour au premier plan ou énième sauvetage manqué ?
Selon les plans de Fox, la ligne de production entièrement automatisée sera construite au printemps prochain pour une production relancée en fin d’année. En attendant ce cadeau de Noel avant l’heure, il est nécessaire de jouer la carte de la prudence : Mia Electric n’en est pas à son coup d’essai, concernant les tentatives de relance depuis 2014. Rendez-vous au second semestre de l’an prochain pour en savoir plus.
Mia, le seul véhicule électrique viable pour réduire la pollution en ville et pour atteindre la neutralité carbone.
On espère juste qu’il y a aura eu une prise de conscience depuis 4 ans de la nécessité de réduire la masse des véhicules pour réduire la pollution et la nécessité d’avoir les batteries les plus petites possibles pour atteindre la neutralité carbone.
les batteries les plus petites, c’est combien de kWh de capacité? (pour combien de km d’autonomie)
ensuite, qui serait prêt à acheter des véhicules avec une telle autonomie?
Et ben. Sacré pression sur les épaules du super héro MIA.
Mais bon comme la société renait encore une fois de ses centres, tel le Phoenix.
Finalement Mia a peut-être des supers pouvoirs. On commence par transporter un ministre et on fini par sauver la planète.
Un vrai scénario de Marvel ou Dc Comics. Un vrai scenario de fiction.
Des véhicules électriques légers et chichement finis,et malheureusement très cher. C’est exactement la préhistoire de l’électrique . Période de l’histoire électrique qui a vu la disparition de toutes ces espèces inadaptés aux attentes et besoin des clients. Une période qui a fait énormément de mal à l’image de l’électrique.
Super, mais ne nous emballons pas, après tous ces rebondissements, car pour ma part j’ai possédé une MIA électrique, que j’ai adoré pour la ville, les courses, le travail, le hic l’autonomie ne correspondait pas à celle indiquée sur la brochure de presque -50%. même avec la conduite ECO. Par contre l’habitabilité, l’accès à bord pour les enfants, pour moi mettre mon bébé, génial, malgré sa taille, mon mari de 1 mètre 88 rentrait dedans sans problème… j’ai suivi tous les rebondissements de MIA en espérant quelle résiste, j’ai bien vu en visitant l’usine qu’il y avait un problème de gestion, de visibilité et surtout le conseil général à obligé l’entreprise qui se montait, à reprendre la totalité des employés de heuliez avec leur ancienneté, un gouffre financier pour une entreprise sans visibilité nationale, pas de pub à la télé, quasiment pas de salon et de revendeurs, comment voulez vous prendre des commandes ? Je l’ai revendu à regret de peur de ne pas trouver de pièces de rechanges si j’avais un problème… mais actuellement il n’y a aucune voiture sur le marché avec une disposition intérieur et de conduite avec uniquement des portes coulissantes pour accéder à la voiture, sur les parkings, aux abords des trottoirs, une voiture super bien pensée. Si un groupe sérieux relance ce modèle avec une nouvelle batterie, je pense surement que je me relancerai à nouveau. surtout au prix ou je l’ai acheté. Quand je vois le prix des électrique sur le marché, c’est de la folie, qui va pouvoir acheter une voiture électrique d’ici 2040 date de la fin du moteur thermique.
Christophe dit simplement la vérité ; les voitures de + de 1 T sont une aberration.
Mia est juste le bon concept, le reste n’est qu’une affaire d’ego.
J’ai toujours pensé qu’il a un marché (qui croît actuellement tous les jours) à un petit véhicule fonctionnel électrique pas cher.
Avec une finition moins basique et un tarif compétitif, je suis certain que cela peut marcher pour de bons.
…avant, c’était trop tôt.
@SGL : le souci du petit véhicule pas cher, c’est qu’il n’existe pas.
Sauf si un grand constructeur fait le pari énorme d’amortir la R&D et l’homologation du véhicule sur 1 million d’unité…
et donc de s’asseoir sur les millions d’euros investis s’il n’en vend pas 1 million.
Regardez ne serait-ce que Mia, Tazzari, Th!nk, Renault Twizy, etc.
Meme la iMiEV, Ion, C-Zero pourtant produite à plusieurs (donc plus de volume).
Quand déjà une batterie coûte 4000 euros pour 100 km…forcément le prix du véhicule explose.
Déjà pour faire du « pas cher »
Tous les composants doivent être pris sur « étagère » … rien de nouveau à développer.
Depuis 2014, les progrès sont déjà relativement importants, le HdG des batteries de 2014 est, j’imagine, le bas de gamme en 2019.
A voir où sera le site de fabrication, parce qu’en Suisse avec le coût de la main d’oeuvre, les prix vont démarrer à 40k€