Avec 0.5% de part de marché en Europe, les ventes de véhicules hybrides sont anecdotiquesMais elles ont augmentées de 91% en 2006, portées par les « full-hybrid » de Toyota et Lexus qui représentent 78% du marchéViennent ensuite les « mild-hybrid » Honda, Civic en tête avec 13% des volumes, les « micro-hybrid » comme la C3 Start&Stop occupant le reste du marché.
En tout état de cause, la sauce prend mal en Europe. Le report des projets de Ford, dOpel et de VW le prouve. Seul lAngleterre fait bande à part. Lexemption de « congestion charge », le péage urbain Londonien, et le parking gratuit sont particulièrement motivant, il est vrai.
Sagissant des « micro » hybrides, le consommateur ne se dit pas prêt à payer, au plus envisage til de débourser 700 ou 1500 euro pour une « mild » ou « full » hybride, révèle lenquête du cabinet Frost&Sullivan. Quand on sait que le surcoût est de lordre de 2000 à 3000 euro pour la technologie la plus complexe, on comprend la réticence des constructeurs
Lhybride Diesel est lui très attendu. Ce n’est donc pas une défiance des européens pour cette technologie, mais plutôt une attente en phase avec leur goût pour le gasoilMême si leurs envies pourraient être freinées par le surcoût de lhybridation, deux fois supérieur à celui dun véhicule à essence
Toujours est-il que la lente progression est certaine. Et lhybridation, fût-elle « micro » ou « mild », pourrait être une solution simple et peu onéreuse pour les constructeurs en quête de baisses démissions moyennes de leurs gammes. Cest en la matière ce que BMW vient de mettre en pratique sur sa série 1. Dautres devraient suivre. Rapidement.
Source GreenCarCongress