En Espagne à Malaga, un premier bus autonome a commencé à circulé. Ici, on ne parle pas d’une petite navette comme celles de Navya par exemple mais d’un 12 m de 60 places de chez Irizar, entièrement électrique. Il effectue une boucle de huit kilomètres six fois par jour entre le port de Malaga et le centre-ville. Il a été lancé par le consortium public-privé dirigé par Avanza.
Le bus est évidemment bardé de capteurs et de caméras, et il est équipé d’une intelligence artificielle décisionnelle. Surtout, il est capable de communiquer avec différents équipements de voirie sur son parcours. Ainsi, les feux tricolores vont indiquer au bus qu’ils vont passer au rouge.
D’autres tests et mises en service à venir
Ce bus autonome, circulant sur route ouverte en ville, est une première en Europe. En Asie, de tels bus ont déjà été testés en service commercial à Singapour depuis fin janvier 2021. Pour des raisons de législation qui demande encore à évoluer, un chauffeur reste à son poste, prêt à reprendre les commandes ou tout stopper en cas de souci. Il peut aussi corriger la trajectoire et ainsi continuer d’apprendre à l’IA du bus.
En France, Navya, spécialiste de la conduite autonome, et Bluebus (groupe Bolloré) qui fait des bus 100% électriques, ont confirmé, le 22 février, avoir signé une « lettre d’intention non contraignante » pour unir leurs forces et leurs expériences en vue de créer un bus autonome 100% électrique de 6 m de long. Un partenariat, engageant cette fois, est en discussion et devrait aboutir prochainement.
Pour Navya, il n’y a pas que les voitures ou les petites navettes qui peuvent recevoir des équipements de conduite autonome niveau 4. Le bus de 6 m, électrique qui plus est, est l’une des pistes chaudes du moment. Les villes pourraient l’utiliser pour élargir rapidement le nombre de rotations sur une ligne, élargir les heures de fonctionnement, ou créer en quelques jours/semaines une nouvelle ligne.
Cela pourrait même permettre de créer des navettes de transport péri-urbain de marchandises.
Notre avis, par leblogauto.com
Amortir l’équipement nécessaire à la conduite autonome sur un véhicule comme un bus est sans doute plus simple que pour une automobile. Cela ouvre des perspectives pour multiplier les lignes de bus.
Le gabarit des bus permet aussi de placer des capteurs en se fichant un peu de l’esthétique, et de l’aérodynamique. Bus électrique et autonome, le prochain combo gagnant de l’industrie ?
Illustration : Irizar (photo du lancement du test en janvier 2020)
Bien la pub pour les WC avec lavage intégré qui s’affiche au milieu de l’écran.
« Le gabarit des bus permet aussi de placer des capteurs en se fichant un peu de l’esthétique, et de l’aérodynamique. »
Ouais , par-contre l’intégration sur le bus a l’air assez violente pour les passants. J’imagine le cycliste qui se prend la plaque support du lidar latéral dans le bras à 20km/h.
L’intégration sur les navettes NAVya est plus soignée, pourtant pas sûr que l’on demande à une navette d’être plus esthétique qu’un bus.
Les Bus chinois de Londres sont assez « stylés » 🙂
J’hésite entre deux solutions de transport urbain :
https://www.ratp.fr/titres-et-tarifs/forfait-navigo-annuel
et
https://www.bbc.com/news/business-56178802
Ce n’est pas un bus autonome s’il a besoin de communiquer avec l’infrastructure routière.
Qui ce moque de qui dans cette affaire ??
Alors c’est un bus autonome, mais il a besoin d’un chauffeur quand même !!
Si une voiture ou des voitures bloquent le bus…le bus appelle les fics automatiquement avec sa voix d’aéroport ?…et quand il crève il change la roue lui même? Ce bus ce n’est un handicapé qui a autant besoin d’assistance, sinon plus que par le passé…belle masturbation intellectuelle !!
Cette histoire des véhicules dit « autonomes » de tout espèce est la plus grande « farce » industrielle de tous les temps !! Je veux un vélo autonome pour aller chercher ma baguette tout seul ?