Le troisième modèle de Nio en approche

  • 10 000 ventes en 2018, 20 000 en 2019
  • Un troisième modèle plus compact, mais toujours un SUV

Après une première année 2018 plutôt flamboyante et 10000 unités écoulées, Nio fait face à présent à de grosses difficultés financières. Pour contrer, le petit constructeur fait tout pour maintenir ses volumes. Après avoir écoulé seulement 7500 véhicules au premier semestre, il semble en ligne pour atteindre les 20 000 unités sur l’ensemble de l’année, et se maintenir à la première place des start-ups en termes de volumes.

Le 28 décembre, lors de la grande fête de la marque « Nio Day », sera donc dévoilé un nouveau modèle. L’illustration confirme un profil type fastback avec un hayon arrière très incliné. Et les spyshots nous ont confirmé qu’il s’agissait d’un SUV. On sait que Nio met la priorité absolue au lancement d’un modèle plus compact, et plus abordable, pour 2020. Sauf surprise, c’est de lui dont il s’agit. En quelque sorte « la Tesla Model 3 de Nio ». Techniquement, il restera néanmoins apparenté à l’ES6.

Pour les berlines, il faudra attendre 2021 ou 2022, et le lancement de la grande berline ET, présentée sous forme de concept au salon de Shanghai en avril dernier.

Notre avis, par leblogauto.com

Alors que de nouvelles start-ups comptent lancer leurs véhicules en 2020, celles qui ont débuté un peu plus tôt luttent pour leur survie sur un marché en chute libre, et en proie à la guerre des prix…

(14 commentaires)

  1. De prime abord, c’est curieux que Nio ne perce pas, voire n’explose pas ses ventes comme Tesla et les BAM/Porsche.
    Après réflexion… c’est normal, le succès dans le haut de gamme est surtout tout sauf rationnel, on est principalement dans l’immatériel, l’image de marque, la réputation, l’historique , etc.
    Tout ce que n’a pas Nio.
    Par contre la même chose, même moins bien et plus cher, cela marchera nettement, mieux avec le badge Volvo (par exemple)
    …. Des simples constats encore.

    1. NIO comme d’autres start Up ont cru que la nature de l’énergie propulsant le modèle suffirait pour faire avancer le projet, une idée piquée à Tesla, sauf que E Musk avait eu d’autres cartes en main avant de lancer Tesla auto…

  2. Comme il est de coutume dans les commentaires ici, si en effet Musk n’a pas créer le constructeur automobile, il a un peu mis les dollars, en reprenant la marque, donc soit on chipote soit on considère que sans Musk Tesla ne serait sans doute guère plus qu’Oxygène ou Venturi de par chez nous ?

    1. Certes, Musk a apporté une vision….jobsienne je dirais.
      Sans lui, Tesla ne serait pas ce qu’elle est actuellement. Mais elle serait peut-être moins « bling-bling » et sans doute moins sur la corde raide niveau finance (quoi qu’on en pense les actionnaires tiennent Tesla).

      Le souci de NIO, à mon sens, ce ne sont pas les Hommes qui la compose mais les atermoiements de l’Etat Chine.
      Imaginez par exemple que l’Etat de Californie change de règles sur les crédits carbone et autres en cours de croissance de Tesla..bim badaboum… 🙂
      Les investissements en Chine sur l’électrique se sont dispersés pour récupérer les subsides étatiques. Il y a eu un fourmillement de VEB (souvent conçus rapidement sur des modèles thermiques).
      La chance de Tesla, selon moi, c’est sans doute que les constructeurs « classiques » ne se sont pas lancés dans le VEB que poussés par les lois CO2…

      1. Tesla c’est surtout une vision du début à la fin…
        une logique d’investissement, et n’en déplaise aux anti Tesla, conçu avec un certain savoir faire, meilleure autonomie du marché, meilleure sécurité passive du marché pour la « 3 ».
        Sans parler de l’auto pilot reconnu quand même parmi les meilleurs modes autonomes… (En dépit des défauts des dits systèmes).
        Quand à la réalité financière il est un peu nécessaire de rappeler que dans les années 30 nombre de constructeurs ont disparu corps et âmes ou eu la vie sauve grâce à des financiers extérieurs, cf Michelin et Citroën…
        D’une certaine manière, si la disparition des aides étatiques nuit au développement des VEB en Chine, l »écosystème (inspiré du meilleur d’APPLE) mis en place par Tesla partout ailleurs permet de vivre presque seul.
        Il est assez clair que les start-up pour la plupart sont des suiveuses qui optent pour un système moins disant, comptant sur les aides d’état pour l’achat et le réseau de charge…
        Tavares a lui même dit en tant que président de l’ACEA que si les états voulaient des VEB il fallait qu’ils en soient de leur poche…
        Sauf erreur de ma part, jamais Musk n’a exigé quoique ce soit des états sur ce sujet… [En même temps quasiment jamais les constructeurs auto n’ont construit de stations essences, ils ont comptés sur la rente offerte par la distribution de carburant pour que soit développées les stations services].
        Elon MUSK a repris (involontairement ? – plusieurs fois la comparaison revient) les idées de Michelin / Citroën en son époque, garages, bornes, cartes routières au service du conducteur / automobiliste – sans compter sur la médiatisation, ndlr le coup de la tour Eiffel illuminée.
        Il n’y a qu’à voir le « ratage » en autonomie de Mercedes et d’Audi pour comprendre qu’il y a plus que de mettre un moteur (a)synchrone sous le capot dans un VE. Porsche a une approche un peu plus construite : très grosses perfs dans l’absolu mais corrélation immédiate une autonomie ridicule, même en conduite économe.
        L’image sportive paiera peut être, en dehors de l’illogisme des mentions Turbo et Turbo S. Les Allemands font souvent les choses dans les règles de l’art, y compris les conneries…

    1. Incroyable succès ? Il y a eu de jolis mois au lancement (1100 en juin, 550/600 en juillet/aout, 1050 en septembre…mais depuis ? 200 par mois sur les deux derniers mois.
      L’incroyable succès ne sera que si Tesla arrive à en écouler 1000 par mois. Sinon…ça ressemblera à la Leaf (pourtant mal lotie avec sa prise ChaDemo et non Combo CCS 2 pour les bornes rapides).

    1. https://fortune.com/2019/10/14/tesla-registrations-down-august-september/

      Les aides fédérales sont de 7500$ par voiture, MAIS avec des conditions dégressives:
      -au début, elles sont de 7500$
      -passé un certain seuil, ça devient la moitié
      -puis passé un autre seul, ça devient encore la moitié (de cette moitié)

      Tesla a atteint de 2eme seuil cet été. Il y a eu un gros rush en juillet pour profiter encore de l’aide. Mais par la suite, les ventes ont payé cash cette baisse des aides. Aout et Septembre ont vu les ventes de Tesla baisser considérablement, à commencer par la Californie. Ce « stock d’invendus » aux USA s’est traduit par un envoi massif vers l’Europe.

      Cette augmentation de +174% ne signifie pas forcement des commandes augmentées de 174%. C’est juste que les immatriculations ont augmenté de +174%:

      -soit ce sont des commandes supplémentaires +174%, qui se traduit par une augmentation de la production de +174%, avant d’aboutir au bureau des cartes grises qui augmentera de +174%. Mais est ce que les usines de Tesla peuvent augmenter leur production d’autant, en 1 seul mois?

      -soit c’est juste une augmentation des immatriculations, une augmentation des livraisons européennes rendue possible par une baisse des ventes ailleurs. Ce n’est pas une augmentation des commandes de +174%. C’est juste un raccourcissement des délais de livraison en Europe, avec un volume supplémentaire disponible grâce (ou à cause) à la baisse des ventes ailleurs

  3. Mais dites-donc….n’y aurait-t-il pas eu des livraisons en masse de Model 3 ?
    Comme en France, il faut voir le long terme et pas 3 mois 😉

    1. On verra bien si Tesla perdra -64 % en octobre 2020, le retour au point de départ… Pas sûr !
      … des contextes particuliers chez Tesla, il y en a un par an en moyenne. 😉

  4. Vous trouvez ? Model S en France, ou Model X….c’est quoi ? 10 ou 20 par mois…sacré contexte il est vrai.
    On verra très vite si la Model 3 continue sur 200 ex par mois ou si elle s’essouffle comme les autres en France.

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