Le consommateur européen n’est pas encore électrisé par les VE

Alors que le prix du carburant à la pompe ne cesse de flamber et que les différents constructeurs mettent de plus en plus les doigts dans la prise accélérant le développement de modèles alternatifs, l’intérêt des consommateurs européens pour les véhicules électriques n’atteint pas les sommets.

C’est une étude menée par le cabinet Deloitte auprès de 4 760 Européens résidant en Belgique, France, Allemagne, Espagne, Italie et Turquie montre que « la moitié des consommateurs européens interrogés (53 %) se disent être éventuellement disposés à acheter un VE »  sous certaines conditions. A chacun de voir dans ce cas si le verre est à moitié vide ou à moitié plein.

A noter en parallèle qu’à 2€ le l, 63% de l’ensemble des consommateurs européens interrogés déclarent être beaucoup plus prêts à envisager l’achat d’un VE. A contrario, en pouvant s’offrir un véhicule consommant moins de 3l/100 km, l’intérêt autour de l’achat d’un VE retombe fortement.

Plusieurs facteurs inciteraient le client à franchir le pas : une meilleure autonomie, un véhicule sympathique, un temps de recharge beaucoup plus rapide, des bornes de recharge importantes, un tarif attractif, une prime à l’achat. « Un gouffre sépare ce que les Européens attendent en termes d’autonomie, de temps de recharge et de coût d’un VE de ce qui est actuellement disponible sur le marché« , conclut Bertrand Delain.

Et vous à quelle(s) condition(s) seriez-vous branchés pour franchir le pas ? L’étude Deloitte dans son intégralité est à découvrir ici. Quant au fait que pour certains le marché électrique représente 10 % du marché mondial à l’horizon 2020, on peut émettre quelques doutes…

A voir également. Galerie Honda Fit EV au salon de Genève.

Source : Deloitte.

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