La start-up Cityscoot compte déjà 100.000 utilisateurs

Après sa création en 2014, et le lancement de services à Paris et une levée de 15 millions d’euros en 2016, la jeune société détiendrait une offre de 3 400 scooters électriques en libre-service à Paris – et dans sept villes de la petite couronne – et de 500 véhicules à Nice.

Un service simple d’usage

Près de la moitié de ses 100 000 clients utiliseraient le service de façon régulière. Lesquels seraient attirés par la simplicité des prestations proposées. La start-up a en effet choisi la procédure de free floating, laquelle nécessite aucun recours à des stations de recharge et à des parkings réservés.

Après avoir géolocalisé un véhicule sur son smartphone, le client le réserve, puis le déverrouille grâce à l’application avant d’en faire usage. Non sans avoir précédemment mis sur sa tête le casque rangé sous la selle. Une fois son trajet terminé, l’utilisateur dépose le deux-roues à l’emplacement de son choix. Le service est facturé 0,28 euro la minute, sans abonnement.

Ingénieurs et développeurs en interne à la société

Les scooters sont équipés de deux batteries électriques. Ces dernières sont rechargées toutes les quarante-huit heures par une centaine de salariés qui sillonne les rues de la capitale en fourgonnettes à ces fins.

Les véhicules sont dotés d’une puissance équivalente à celle d’un 50 centimètres cubes thermique. Ils sont fabriqués en Pologne par le constructeur allemand Govecs.

Element novateur : la start-up ne se contente pas de vendre du service, elle fait en effet appel à une quinzaine d’ingénieurs et de développeurs en interne pour gérer toute la partie technique permettant d’adapter les véhicules aux contraintes liées à l’acquisition, l’usage et le transfert de données. Les boîtiers de communication, les capteurs et logiciels d’exploitation sont ainsi conçus en interne. Tous profils confondus, la start-up emploie 220 collaborateurs.

Une formule qui plaît aux investisseurs

La formule semble non seulement séduire les clients mais également les investisseurs. Après avoir levé 15 millions d’euros en 2016, Cityscoot a levé 40 millions d’euros en 2018.

Une ambitieuse start-up

La start-up souhaite conforter sa position de leader mondial du segment en se fixant comme objectif de disposer d’une flotte totale de 10 000 véhicules à la fin 2019. Elle a annoncé à cette fin un plan très ambitieux prévoyant notamment le déploiement de scooters à Milan. La start-up devrait arriver à Rome durant l’été 2019.

Cityscoot a officialisé vendredi son arrivée à Milan.  Si 500 scooters électriques sont déjà disponibles en libre-service, l’arrivée de 500 véhicules supplémentaires est prévue dans les semaines à venir.

A l’heure actuelle, Cityscoot est parvenu à doubler à Paris son concurrent Coup, propriété de l’allemand Bosch, qui revendique 1700 deux-roues en circulation.

Vers une rentabilité à Paris en 2019 ?

Si l’entreprise ne communique pas son chiffre d’affaires, on sait tout de même qu’elle n’a pas encore atteint le seuil de rentabilité. Son dirigeant assure toutefois que le service sera rentable en 2019 en ce qui concerne l’activité parisienne.

L’avis de Leblogauto.com

Un système certes facile mais qui doit tout de même engendrer quelques problèmes logistiques voire sanitaires … Espérons notamment que les casques demeurent conformes aux normes après moult utilisations ….

Il est vrai que Bertrand Fleurose a créé cette société après avoir lui-même créé et dirigé une société d’entretien de scooters avant de lancer Cityscoot.

La société semble prendre à cœur le problème de sécurité, mettant directement sur son site des informations sur la tenue et l’attitude à adopter pour conduire un scooter. Mettant un lien direct sur les consignes de la sécurité routière à ce sujet.

Cityscoot propose également aux novices une leçon gratuite pour se familiariser avec le véhicule et sa prise en main.

Sources : Cityscoot

(11 commentaires)

  1. Le service est une excellente idée : moins de vol/vandalisme que sur des vélos, moins de bruit qu’un scooter traditionnel, moins de pollution qu’une voiture (même électrique ), moins d’attente que le bus…
    Je comprends que la nouvelle ligne éditoriale du blog prévoit que le rédacteur conclut l’article en donnant son avis, mais quand même, qu’est-ce que cette interrogation sur la solidité du casque ?

    1. Un casque usé ou abîmé perd de ses qualités protectrices. Et quand on voit comment est traité le matériel dans ce genre de système de partage …

      1. merci Youssef, je n’aurai pas dit mieux, quant à l’aspect sanitaire …. ou les tribulations d’un casque sur toutes les têtes … le casque : un nid de microbes et de germes

    2. En fait, on dit « casque tombé casque changé ».
      On pose le casque sur la selle et pan par terre. Qui va le voir si on ne le dit pas ?

      Mais c’est bien sa tête qui est dedans et Elisabeth a raison de soulever ce point.
      Personnellement je ne prête pas mon casque, même à quelqu’un que je connais.
      Avec un service de moto-taxi, c’est différent car le pilote donne et reprend le casque une fois le trajet terminé (sans compter la bonnette).

      Ici, je prendrais mon propre casque, surtout si le société ne fournit qu’un casque bol sans visière (et par définition sans protection de la mâchoire).

      1. Thibaut ! Et moi qui pensait que tu étais un gars sérieux… Un motard…
        😀
        Du coup j’ai une question, les casques, ils ont bien une taille ? Donc un casque « moyen » ne sera pas forcément adapté aux hydrocéphales et aux têtes de linotte ? Quid de la sécurité avec un casque inadapté ?

        1. @kifkif : un casque non adapté c’est comme ne pas avoir de casque 😉 (soit le casque vole au premier gadin, soit la tête tape).
          En plus de la taille, un casque (intégral) se choisit en fonction de la morphologie de la tête.
          Certains casque sont plus « ronds » que d’autres et il arrive d’avoir le menton qui touche par exemple…en cas de choc bon ben on bouffe à la paille pendant des mois 🙁

          Mais surtout tiens, on se focalise ici sur le casque, en France, le casque et les gants sont obligatoires (loi stupide qui devrait rendre obligatoire plus de protection car en gros on peut faire du 2 roues en short, flip-flop, marcel du moment qu’on a des gants et un casque…snif !).

          Bref, à voir vraiment comment cela se passe mais personnellement je ne trouve pas cela sérieux.
          (ps pour le côté sérieux, je roule en 3 pattes british de l’ère du bronze sur une moto qui a un nom de circuit et un moteur de triple)

          1. Merci Thibaut… Motard sérieux, cuir et chaines… Je vois le genre Jean Manchzeck…
            😉
            P.S : Gamin je rêvais de l’AC Cobra portant le même nom de circuit, et maintenant je me monterai volontiers une Porscherie

    3. Le velib c’est pas de casque du tout. Là au moins il y a un casque, même si vous lui cherchez des poux (ha! Ha!). Et à ce sujet il y a une charlotte jetable pour chaque usager….

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