Une usine entre chemins de fer et accès portuaires
Cette usine, dont le lancement est prévu en 2025, sera édifiée dans «le parc industriel de Sapec Bay» de Setubal, à environ 40 kilomètres au sud de Lisbonne, indique Galp dans un communiqué. Cet emplacement permettra d’avoir «accès au réseau de chemins de fer et aux installations portuaires», précise le groupe pétrolier.
En décembre 2021, les deux partenaires menaient encore des études technico-économiques et examinaient plusieurs sites possibles. Sur la base de projets similaires, l’usine représentait alors un investissement estimé à environ 700 millions d’euros et la création de 1 500 emplois directs et indirects.
La capacité de production annuelle du site est prévue pour atteindre à terme jusqu’à 35 000 tonnes d’hydroxyde de lithium. Le démarrage des opérations commerciales est prévu pour 2026.
L’usine pourra fournir de l’hydroxyde de lithium suffisant pour 50 GWh de production de batteries par an (suffisant pour environ 700 000 véhicules électriques). Dans le cadre de l’accord, Northvolt garantira un prélèvement jusqu’à 50% de la capacité de l’usine pour une utilisation dans sa fabrication de batteries.
Joint-venture Galp/Northvolt pour le lithium
En décembre 2021, Galp et Northvolt ont créé la joint-venture (co-entreprise ) « Aurora » pour développer une installation de conversion de lithium.
Objectif : développer la plus grande usine de lithium d’Europe au Portugal et renforcer la position de l’Europe au sein de la chaîne de valeur des batteries.
Le projet s’inscrit dans les efforts d’industrialisation portugais et européens liés à la transition énergétique et constitue une étape importante dans le développement d’une chaîne de valeur européenne des batteries.
La coentreprise continuera également d’explorer d’autres opportunités commerciales tout au long de la chaîne de valeur et s’engage parallèlement à adopter les approches les plus respectueuses de l’environnement dans toutes ses activités.
Notre avis, par leblogauto.com
Le maître mot : lutter contre la dépendance en terme d’approvisionnements. L’hydroxyde de lithium est un matériau critique requis par le l’industrie de la fabrication de batteries lithium-ion, dont les besoins devraient plus que décupler d’ici la fin de la décennie.
La coentreprise cherche à permettre l’utilisation d’énergie verte pour alimenter le processus de conversion, minimisant ainsi la dépendance au gaz naturel. Une stratégie gagnante à l’heure actuelle, tant au niveau environnemental que politique.
Sources : AFP, Galp
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Merci les crises à répétition…
Merci la Covid, Merci Poutine, sans eux se type d’usine n’aurait peu de chances à sortir de terre !
Attention ils parlent de raffinage de lithium, sauf que bizarrement ils ne disent pas d’où viendra ce lithium et en s’installant près d’une zone portuaire on a une partie de la réponse.
C’est tout à fait vrai @polo, ce n’est qu’une étape du processus et c’est bien de le faire remarquer. 😉
À l’inverse, la Nouvelle-Calédonie possède 1/3 des ressources de nickel, mais les « raffineries » pour le traiter se trouvent uniquement en Asie apparemment.
Le Portugal à commencer l’exploitation du lithium. ça créé parfois quelques conflits
Qui de mieux que des portugais pour construire une mega usine…
La Sagres va couler à flots… ^^
Comment font les Portugais pour savoir que leur bébé deviendront des maçons ou carreleurs?
Si on lit le portugais dans le texte…ce n’est pas le lithium d’origine portugaise qu’on va transformer…mais transformer des minerais qui vont arriver de l’étranger sur le port de Setubal…nuance !! Cela ne rapportera rien aux portugais …Galp et Total mêmes prédateurs et pas loin de la caste des criminels écologiques !!