La trottinette électrique serait-elle à la voiture c’est que la femme est pour l’homme ? Son avenir … si l’on en croit le poète …! Le recours d’un tel moyen de transport semble en effet avoir le vent en poupe actuellement, notamment pour réaliser le fameux « dernier kilomètre » en milieu urbain. Une vague sur laquelle surfent de plus en plus de startups tels que Flash.
Service de trottinettes électriques en libre-service à Paris
La start-up européenne berlinoise Flash vient d’annoncer le lancement d’un service de trottinettes électriques en libre-service à Paris. Piétons, vous aurez été prévenus : 500 engins rutilants ont ainsi été déployés ce week-end sur les trottoirs du Ve et VIe arrondissements.
Pas d’euphorie mais un acteur de poids selon Flash
La société rejoint la demi-douzaine de sociétés proposant déjà ce type de service dans la capitale française. « Actuellement il y a une sorte d’euphorie, on ne s’inscrit pas là dedans » affirme néanmoins Stéphane MacMillan, cofondateur et directeur France de Flash. Comme son nom ne l’indique pas, la startup ne veut pas tenir le rôle de service gadget plus éphémère qu’autre chose et ne trottinant que sur la mode … C’est pourquoi il l’affiche haut et clair et déclare vouloir être « un acteur de poids, pas un acteur de plus ». Espérons pour l’entrepreneur que la mode ne passera pas tel un éclair.
Un secteur d’ores et déjà concurrentiel
Reste que Flash n’est pas un pionnier en la matière. Il devra même jouer avec plusieurs concurrents. Flairant le bon filon, d’autres sociétés ont d’ores et déjà parié avant la startup sur le développement à Paris de services de partage de trottinettes électriques, sans borne de recharges ( free-floating).
Figurent parmi elles : l’entreprise américaine Lime, dont le service est opérationnel depuis juin 2018 dans la capitale. Bird, Bolt et Wind lui ont notamment emboîté le pas. Au final, une demi-douzaine de sociétés proposent des services de trottinettes électriques partagées dans la capitale.
Une concurrence qui selon Stéphane MacMillan devrait conduire prochainement à l‘essoufflement de certaines entreprises, un tel marché nécessitant d’avoir des financements adéquats. Il n’y aura pas de place pour tout le monde …
Stratégie d’expansion
Flash a été fondée durant l’été 2018 par le germano-polonais Lukasz Gadowski avec des anciens d’Uber, Amazon et d’Airbnb. Le service est déjà présent à Madrid, Lisbonne et Zurich et prévoit – parallèlement à son déploiement à Paris – de s’installer dans 16 pays et plus de 80 villes.
En décembre 2018, la startup a réalisé une levée de fonds de 55 millions d’euros.
Flash vise également sur l’extension de ses services dans une trentaine de villes françaises d’ici à la fin de l’année. Une des conditions pour réussir selon le dirigeant.
Lequel affirme toutefois vouloir opérer dans une « démarche de compréhension » des municipalités. Comprenez : éviter une prolifération quasi-anarchique – voire nuisible pour les piétons et autres usagers de l’espace public – de ce nouveau type de destriers parfois un peu trop fougueux. C’est pourquoi, si la startup prévoit de déployer plusieurs milliers de trottinettes, elle ne souhaite pas en implanter davantage afin de « ne pas déranger l’espace public ». Préférant opter pour une stratégie de présence sur tout le territoire, la société va étendre son service à Lyon.
Free floating
Les utilisateurs des services de Flash pourront localiser les trottinettes disponibles grâce à une application installée sur leur smartphone. L’engin serra ensuite prêt à trottiner après avoir flasher un QR Code. Le tarif de 1 euro par course plus 15 centimes la minute. Il est identique à celui de Bird ou Lime.
Une « petite vingtaine » de personnes en CDI seront chargées de la maintenance et du rechargement des appareils. Soit 20 trottinettes à gérer pour chaque personne, en partant sur le base de 500 engins.
L’avis de Leblogauto.com
Nul n’étant prophète en son pays : si la startup est allemande, elle demeure confrontée à un problème de taille : tous les participants potentiels au marché d’outre Rhin attendent avec impatience …. le feu vert du législateur allemand pour autoriser la circulation des trottinettes électriques, prévu pour le printemps 2019.
Sources : Flash, Ouest France, AFP
Ce blog devient très chiant…….
l’avenir pour circuler en ville 🙂 au moins, pas de plaque d’immatriculation, pas de vignette, pas de perte de points.
bon, ça fait juste pleins de clients potentiels urbains pour une voiture qui…n’en n’achèteront pas ! Et oui, en 1989, pour être hype fallait une 205 gti, en 2019 faut une Trottinette 🙂
vivement que les constructeurs fassent des trot design 🙂 Un trotinette Tesla, voir même apple, ce serait un succès !
Avec l’irresponsabilité et le comportement dangereux que cela peut entrainer, comme avec les cyclistes
*certains cyclistes (Paris par exemple)
c’est bien, c’est interessant, c’est peut etre la solution d’avenir pour les villes, mais ça n’est pas un sujet automobile…