Nous avons pris le volant de la nouveauté Hyundai électrique de l’année: le Hyundai Inster. Cette citadine a pour ambition de capter un public sur une part de marché où les voitures à batteries prennent la place laissée par les thermiques.
Un look moderne et distinctif

Dès le premier regard, l’Inster trahit son caractère volontaire. Pas question de formes sans saveur. Les lignes nettes, quasi géométriques, affichent une identité résolument contemporaine, loin des compromis esthétiques habituels. La face avant, marquée par des clignotants LED pixels alignés de façon quasi industrielle et des cercles lumineux, façonne la personnalité de la nouvelle venue.
Car il s’agit en fait d’un modèle commercialisé sous le nom de Casper en Corée du Sud, dont le style a été adapté pour l’Europe, plus à l’avant qu’à l’arrière. Ce design ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais il affirme clairement son ambition de se démarquer dans la jungle naissante des citadines électriques.
4 ou 5 places

Grâce à un empattement généreux de 2,58 m – identique à celui d’une i20 – la Hyundai Inster propose un espace bien pensé pour une citadine. Deux configurations s’offrent aux clients : une version 4 places, modulable grâce à une banquette coulissante sur 16 cm, et une configuration 5 places classique.
Le coffre, affichant 280 litres, se révèle surprenant dans ce segment, capable d’accueillir courses du quotidien comme bagages pour une virée sur la côte normande. Le poste de conduite, centré autour d’un écran tactile et d’une instrumentation numérique, rappellent qu’une petite voiture est désormais un concentré de technologies. CarPlay, caméras, ADAS sophistiqués, il ne manque rien.
115 ch et 355 km d’autonomie

l’Inster cache un moteur électrique de 115 ch, alimenté par une batterie de 49 kWh. Un duo technique qui offre, sur le papier, une autonomie de 355 km en cycle WLTP – un chiffre nettement supérieur à ce qu’on pourrait attendre d’une citadine. Dans les faits, compte tenu de notre consommation, on peut s’imaginer faire le trajet domicile-travail toute la semaine sans recharger.
Ce bloc qui délivre son couple dès les premiers millisecondes, permet des démarrages suffisamment vifs en milieu urbain. Il ne faut pas non plus la prendre pour ce qu’elle n’est pas, elle ne fera pas la course avec une voiture ayant une puissance largement supérieure. Autre atout sur le papier: la capacité de recharge rapide, passant de 10 à 80 % en 30 minutes sur une borne adaptée, mais nous ne l’avons pas vérifiée.
A l’aise sous la pluie

Les routes normandes souvent humides et capricieuses, ont révélé une Hyundai Inster au comportement plutôt rassurant. La tenue de route se montre équilibrée, et le châssis absorbe les aspérités du bitume sans trop faiblir. Toutefois, l’amortissement se montre un peu ferme à basse vitesse. Il faut bien le reconnaitre, sur le plan de l’agrément de conduite, elle navigue deux tons au-dessus d’une Dacia Spring.
Sous cette pluie battante, la motricité s’avère correcte. Il faudra tout de même rester attentif sur des revêtement glissants comme sur certains types de pavés. La voiture a largement la capacité d’évoluer dans un autre environnement que la ville, où elle se faufile avec une aisance jalousée par n’importe quelle compacte. Elle démontre en dehors des agglomérations sa polyvalence supérieure à celle de ses concurrentes désignées. On regrettera toutefois des bruits d’air à haute vitesse.
Les tarifs

La version de base s’échange contre environ 25 000 € avec une batterie de 42 kWh et le bloc de 95 ch. Suivant les aides, le prix peut tomber autour des 21 000 €. Notre version d’essai hyper équipée avec batterie de 49 kWh et 115 ch se rapproche des 30 000 €. Si la Spring tient toujours l’avantage coté prix, elle perd la face niveau équipements, comportement routier et autonomie. La Citroën ë-C3 se montre plus proche, mais elle prend notamment plus de place dans le garage et va un peu moins loin.
Affreux……..
les gouts et les couleurs… L’arrière est plutot joli
jolie citadine, autonomie et puissance suffisante, belle présentation.
plus rigolote que la EC3, mais peut être moins d’espace disponible.
Esperons qu’elle soit moins buggée au départ
… 30K€ …
Je serai curieux de faire le rapprochement entre les utilisateurs de VE et les boitiers linky « optimisés » (100 000)
Hate de voir les stat
😉
Un parfait commuter habillé en Manga Car. Sympa !
Peu ou prou on tombe dans les tarifs d’une R5 E, ce qui ne va pas lui rendre la tâche facile.
Très dans l’esprit la 4L de 1961 ou Panda 1980… Pratique et peu chère.
La 4L était d’une mocheté presque assumée dans le cahier des charges à sa sortie par Pierre Dreyfus si j’ai bon souvenir…