Ce ne serait pas une première. En effet, en Autriche, Telekom Austria a déjà transformé certains de ces répartiteurs en bornes de recharge depuis 2010 ! Ici, ce serait 12 000 boîtiers dont il serait question. De quoi doubler le nombre de stations de recharge dans le pays (moins de 11 000 en Allemagne à date).
L’opérateur va profiter d’un programme de rénovation de ses boîtiers pour les transformer en points de charge pouvant aller jusqu’à 22 kW (charge accélérée). 500 d’entre eux seront même dotés de 100 kW de puissance pour une charge rapide. Le déploiement doit se dérouler sur deux ans.
Pour DT, l’intérêt est que ces boîtiers ont déjà les connexions électriques suffisantes. En outre, la société doit de toute façon les moderniser et donc, travailler dessus. Reste à savoir quelle formule sera adoptée pour pouvoir se brancher sur ces nouvelles bornes.
Le mobilier urbain, ces nouvelles bornes
C’est une tendance de fond de transformer certains mobiliers urbains en points de charge. En France, en 2016, à La Roche-sur-Yon, un test a été fait pour installer des points de recharge (lents) dans les lampadaires. Différentes initiatives de ce genre existent. A Londres ou à Berlin, la société allemande Ubitricity installe des prises spéciales et fournit un câble spécial à ses abonnés. OVO, son partenaire, opérateur électrique britannique privé installe des bornes dans les lampadaires de Londres.
L’intérêt ici réside dans le faible coût d’installation. En effet, on ne change pas le lampadaire, on l’adapte. Ainsi, on peut créer des milliers de points de charge rapidement et à un coût moindre.
En France, outre La-Roche-sur-Yon, Aix-en-Provence et tout récemment Calais se sont lancés dans l’expérimentation des « candélabres-bornes ». A Calais, c’est un projet test porté par la Fédération départementale d’énergie du Pas-de-Calais (FDE 62), en partenariat avec EDF, Citelum et Ubitricity, décidément acteur incontournable de ce marché.
Dans les pays du nord de l’Europe, ce genre de prises urbaines existe depuis des années. Avant, elles servaient à maintenir un chauffage minimum du véhicule pendant les périodes de froid. Désormais, elles servent de prises lentes pour les VE. A Londres, il faut compter environ 19p du kWh soit £7,6 pour un « plein » de 40 kWh (environ 300 km) soit 8,70 euros.
Illustration : Wikimedia (libre de droit), Ubitricity
Dommage qu’Orange n’y a pas aussi penser, ils sont en train de mettre pleins de nouveaux répartiteurs pour la Fibre, ça pourrait permettre d’amortir l’installation plus vite et donc d’accélérer le déploiement.
Ah mais non, on est en France, c’est trop compliquer de faire une trancher pour y mettre pleins de réseaux, il vaut mieux la reboucher pour la refaire dans 2 ans pour y inclure la suite pour au final avoir une route dégueulasse pendant 5 ans.
Pendant ce temps, en Gaule…
en Gaule on bat des records de nombre de bornes de recharge
http://www.turbo.fr/actualite-automobile/836196-voiture-electrique-20-000-bornes-recharge-france/
on est numéro un en vente de VE en europe
et comme indiqué dans l’article y a même des lampadaires qui deviennent des bornes de recharge
Solution nulle.
Le boîtiers télécoms ou autre d’occasion est ce qui vaut le moins cher lors d’une installation.
Pas de place de stationnement à proximité sur la photo du haut, si c’est pour qu’une Volvo/Uber tue ma voiture en charge à cette intersection !!!
Pendant ce temps, en Gaule, on a plus de borne de charge que de station service. Voila.
Les bornes de recharge deviendront le nouvel Eldorado !?
si un opérateur telecom ou un exploitant de lampadaires peuvent vendre d’autres services, tout le monde y gagne: les citadins vont pouvoir charger facilement. C’est effectivement un nouveau business qui s’ouvre. D’un coté des prestations payantes, de l’autre des supermarchés qui offrent la charge pour attirer les clients (très efficace)
A la lecture du titre j’ai crû que c’était des bornes de recharge pour smartphones
Si un smartphone a 3 ou 4 roues;…on en parlera 🙂 sinon….
Cela s’appelle une Tesla ! @Thibaut