Detroit Electric n’est pas en panne d’ambition

Après une disparition en 1937, l’appellation Detroit Electric est réapparue en Chine en 2008, de façon très éphémère et sans aucune autre projet qu’un accord mort-né avec Proton. En 2013, nouveau retour pour la marque, du bon côté du Pacifique, à Détroit… Le projet prend rapidement la forme d’un roadster électrique, la SP:01, promenée depuis de salon en salon. Quelques exemplaires en aurait été livré, tandis que l’entreprise connaît de multiples péripéties qui l’amènent aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne… et en Chine. Et c’est à la Chine que la marque doit ce qui ressemble à une 3ème renaissance en moins de dix ans, alors que les livraisons de la SP:01 restent quasiment inexistantes.

En avril dernier, le constructeur signait un accord avec le groupe chinois Smarter Energy Group. Avec à la clé un financement de plusieurs centaines de millions d’euros, pour une usine en Chine, mais aussi le renforcement du bureau d’études de Leamington.

Il est à présent temps de parler des projets. Et la SP:01 sur base de Lotus Elise n’en fait plus partie. Tout devrait reprendre en 2018 avec une nouvelle sportive, sur une toute nouvelle base. Elle serait déclinée en deux versions, avec une autonomie de 500, ou de 800 km. Et des prix très élevés. Le modèle de base serait ainsi affiché à des tarifs voisins de pointues telles que les McLaren 720S ou Porsche 911 Turbo

Rival de Bentley?

Le second modèle, un SUV, visera lui aussi très haut. Attendu en 2019, il compte rivaliser avec… un Bentley Bentayga. Rien que ça. Une façon d’éviter la comparaison directe avec le Tesla Model X ? Quant à la berline, elle arrivera quant à elle en 2021.

Le constructeur table sur une production d’environ 50000 unités annuelles. Avec une production en Chine et à Leamington. Les premiers exemplaires seront d’ailleurs uniquement en conduite à droite.

Source : Detroit Electric

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