Bonneville Speedweek 2017 : les étudiants de l’ESTACA l’ont fait !

Souvenez-vous, il y a plus de 1 an 1/2, nous vous parlions du crowdfunding lancé par les étudiants de l’ESTACA pour réaliser un streamliner et s’aligner à la Speedweek de Bonneville. Et bien c’est fait !

ESTACA on the salt, un projet de 3 ans

Avant de savoir le résultat, il faut rappeler que le projet un peu fou était de construire un véhicule électrique et de viser les 400 km/h sur le lac salé. Construit pas à pas par les étudiants, le streamliner est parti aux USA pour y valider son contrôle technique en vue de sa participation. Car oui, il y a un contrôle technique à valider avant tout, ainsi qu’un run « rookie » pour pouvoir accéder à la grande piste et tenter les records.

Le contrôle technique imposera quelques modifications faites sur place, en pleine tempête visiblement. Parmi celles-ci, une découpe de la carrosserie qui touche les pneus plus larges que prévus. Belle réactivité des étudiants qui arrivent à valider leur contrôle technique et font ainsi un premier pas. La « voiture » est prête pour son run rookie.

Elle atteint 200 km/h pour ce premier run avec une vitesse moyenne de 170 km/h sur les 3 miles du test. Les voilà prêts pour s’aligner sur la piste de 11 km, celle des records. Le plan est de faire des runs par paliers. Mais, la speedweek réserve toujours des surprises, inondations, tempêtes, etc. Cette année, c’est une dernière partie très dégradée qui provoquent pas mal de soucis (et d’accidents) car elle est celle où on commence à atteindre les plus grandes vitesses normalement.

Des soucis moteurs compliquent les tentatives

Un changement de piste arrangera les choses. Premier run à 214 km/h, 2nd à 225 km/h. Malheureusement des soucis moteurs apparaissent pour l’ESTACA. Il faut dire que cela doit chauffer sous la carrosserie. Malgré des modifications dans la gestion électronique, et une gestion de l’accélération différente par le pilote, cela persiste. Le streamliner prend 247 km/h sur son 3ème run, puis 237 sur le dernier. Toujours avec des soucis empêchant d’aller chercher les 345 km/h du record de la catégorie. Il faut déjà plier boutique.

« De la déception, de la frustration mais surtout des étoiles dans les yeux, des souvenirs plein la tête et l’envie de revenir ! ». Dès l’an prochain ? Chiche ! On veut voir les 400 km/h promis.

Ok, il n’y a pas de record à la clé, mais même les professionnels se cassent les dents sur ce format si spécial de la Speedweek et la piste salée de Bonneville. Reste une belle performance, un projet abouti qui demande des améliorations, et des rencontres que les participants n’oublieront certainement pas. Dernière chose, pour comparer les deux streamliners électriques, l’équipe Venturi, rencontrée sur place, a posé avec son propre cigare roulant, de catégorie supérieure. Sacré contraste de taille non ?

En tout cas, BRAVO à toute l’équipe de l’ESTACA on the salt !

Illustration : Estaca on the salt

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