Autopartage : Bolloré arrête aussi BlueIndy

Nous sommes au regret d’annoncer que BlueIndy arrêtera sa collaboration avec la ville d’Indianapolis. Ce sera effectif le 21 mai 2020.

Pour nos clients actuels, une information complémentaire vous a été envoyée sur votre compte BlueIndy et est également disponible dans notre FAQ.

Nous vous remercions pour votre soutien et pour votre compréhension. Nous restons disponibles pour toute information supplémentaire au travers de votre compte BlueIndy ou en téléphonant au service client.

Le système BlueIndy est l’équivalent de feu Autolib’ à Paris. Le groupe Bolloré met à disposition ses voitures électriques BlueCar (mais peintes ici contrairement à l’Ile de France) dans des stations de recharge. Les utilisateurs réservent une voiture, la prennent et la relâchent dans une autre station.

Côté tarif, il fallait compter $8 les 20 minutes (puis $0,40 par minute supplémentaire) sans abonnement. C’était l’équivalent de l’offre « Prêt à rouler » chez Autolib’ qui était à 0,32 € la minute, avec 20 premières minutes indivisibles (soit 6,40 € puis 32 centimes la minute). Un tarif relativement similaire donc.

Pourquoi cet arrêt ?

Indianapolis n’est pas Paris, et vice-versa. Dans la capitale Française, le service Autolib’ a compté plus de 150 000 adhérents, et plus de 10 000 utilisations quotidiennes ! A Indianapolis, ce sont 11 000 adhérents pour un total de moins de 200 000 trajets depuis le lancement il y a plus de 4 ans…

Il y avait pourtant beaucoup de stations de prévues et la voiture est très utilisée à Indianapolis. Alors, quid ? Justement, le fait que la voiture a toujours une place importante dans les villes aux USA fait que les foyers en possèdent une et ne voient pas l’utilité de l’auto-partage. Mais, surtout, une BlueCar n’est pas du tout adaptée aux villes américaines.

Petite, très petite, à la finition, dirons-nous, perfectible, peu adaptée à l’autoroute sur laquelle elle devait pourtant servir (la 70 entre l’aéroport d’Indianapolis et le centre-ville). Bref, un pot de yaourt dont personne ne voulait. Ajoutez à cela les fameuses batteries LMP, le fait sans doute que l’Indiana n’est pas la terre de prédilection de la voiture électrique, et surtout un service qui n’a pas été à la hauteur des prévisions : moins de la moitié des 200 stations prévues ont été ouvertes, 40% des voitures prévues manquant à l’appel, et visiblement un service client inexistant. Tous les ingrédients d’un ratage en règle.

Les bornes devraient être libérées peu après la fin du service. C’est sans doute le seul point positif de tout cela. Enfin, si la ville trouve un opérateur et un financement viable pour un service de bornes de recharge.

Notre avis, par leblogauto.com

Les services d’autopartage de BlueSolutions continuent d’exister un peu partout dans le monde. Bordeaux (BlueCub), Lyon (BlueLy), Turin (BlueTorino), Singapour (BlueSG), etc. Pour autant, ils ne rencontrent pas forcément un succès qui leur assure une pérennité. La rentabilité est l’épée de Damoclès au-dessus de tous ceux-ci.

Les gens – partout dans le monde – ne semblent pas prêts pour l’auto-partage au quotidien. Il n’y a finalement qu’en Ile de France (Paris IM) que le service avait trouvé son public. Malheureusement, la volonté de couvrir (inutilement) des villes de banlieue, et l’attitude déplorable de bons nombres d’utilisateur (sans compter les dégradations des non-utilisateurs), ont eu raison de la rentabilité du projet. Dommage.

Et si la solution était d’interdire la voiture individuelle en centre-ville et de n’autoriser qu’un immense service d’autopartage ?

Illustration : BlueIndy

(52 commentaires)

        1. C’est bien pour cela que j’ai du mal à comprendre la réflexion (sans argumentation).

          La LMP (lithium métal polymère) est mauvaise pour les particuliers.
          La nécessité de maintenir la température de la batterie pour des perf optimales dès le démarrage fait qu’il y a une auto-décharge importante (100% en 2 à 3 jours de mémoire).
          Mais pour un service d’autopartage en trajet simple, cela ne pose aucun souci.
          Le principe d’autolib’ c’est aller du point A à B, de station à station. Et éventuellement pour ceux qui le souhaite, faire en boucle (on va de A à A).

          Une li-ion « classique » aurait-elle mieux convenu ? Pas sûr…
          Pourquoi ? Pas d’incendie possible, pas de cobalt, pas de nickel, fonctionnement à chaud, donc pas de système de refroidissement (énergivore), sensibilité aux dendrites moindre, plus de 4000 cycles de vie, et surtout, c’est du lithium métal, plus facilement (et économiquement) recyclable.
          La li-ion est plus adaptée à la voiture particulière. Pas à un autopartage. Une li-ion c’est entre 900 et 1500 cycles avant perte significative de capacité.

          Bref, on eut pu mettre des li-ion dans la bluecar que cela n’aurait pas fait plus le succès du service, que ce soit à Indianapolis, ou en Ile de France.

      1. Des autos qui consomme au total de leur vie plus à l’arrêt qu’en roulant… et ce n’est pas « has been » ?
        …et encore plus en hiver.
        Enfin, c’est vous qui voyez !

  1. euh, « inutilement les villes de banlieues », c’est un point de vue un peu expéditif et discutable.

    Autolib était très utilisé dans les villes de banlieues, mais de façon variable, et l’extension du réseau à des zones moins dense en rendait l’équilibre économique plus difficile.

    ce type de service n’est viable qu’avec une fort taux d’utilisation – il faut donc qu’il soit pratique (beaucoup de bornes, de voitures dispo, propres) ET que l’utilisation de sa voiture soit moins compétitive (coût du stationnement, recherche de place, coût de possession de sa voiture, interdiction de certaines zones / voitures, coût du carburant)

    Dans l’écosysteme actuel, ce n’est viable qu’en « vitrine », fortement subventionné.

    Concernant la réutilisation des bornes : A Paris, la mise à disposition des bornes de recharge Autolib est à un tarif prohibitif pour les utilisateurs occasionnels (120 €/ an) sans service en échange (réservation de place, ..) –> un beau gâchis, cette infrastructure nécessaire et quasi à l’abandon

    1. J’aurais plutôt dû mettre « inutilement des villes de banlieues ». En effet, si dans les limitrophes cela fonctionnait plutôt bien, dans certaines banlieues plus lointaines, les stations étaient rares, et les voitures encore plus.
      Sauf que cela a déséquilibré totalement le service.

      Juste pour rappel sur les bornes ex-autolib’, elles n’étaient que des coquilles vide pour Paris et les communes autour. En effet, la partie « intelligente » des stations (gestion des bornes, gestion interne à une borne, etc.) appartenait à Bolloré qui a tout enlevé.

      Le service autolib’ fonctionnait pourtant bien dans Paris IM. Dommage d’avoir voulu une expansion mortifère.

    2. Lorsque Paris a lancé le premier velib, on lui a reproché de l’avoir limité à Paris intramuros et on a entendu la sempiternelle litanie de Paris qui méprise la banlieue et ne sait pas discuter avec ses voisins.
      Pour autolib un GIP a été créé, les villes de banlieue associés, et on le lui reproche maintenant.
      Allez comprendre…

    1. et que dire de la gestion apres de toutes ces places de recharge ; a l’abandon, cassées et finalement tres peu encore utilisables alors que c’est sur ce point , la recharge, que la ville devrait mettre l’accent pour développer les VE.
      il ne faut pas oublier qu on ne fait pas ce qu’on veut dans les habitations collectives (pas de chargeur possible passé le 1er sous-sol, bcp de copro s’y opposent…) aussi il aurait été bien que la mère Anne fasse en sorte de preserver ces places
      idem pr le changement de gestionnaire des velib où toutes les infrastructures ont du etre refaites… quelles pertes de temps,argents…. et pas écolo du tout

      les grosses infrastructures devraient appartenir a la ville et non au gestionnaire

      1. Oui, c’est clair que c’est scandaleux et contreproductif, d’un réseau plus développé que la plupart des capitales européennes, on passe a rien.
        A Berlin le réseau, qui était quasi inexistant, se développe a vitesse grand V, c’est impressionnant le nombre des bornes qui ont poussé en l’espace de deux mois.

    2. Voilà le vrai ‘scandale’ : le financement public de cette ‘farce’ vers un très controversé Bolloré de surcroît

      1. Autoroutes, aéroports, etc etc etc. …
        C’est pas avec nos dirigeants grand copains des patrons que ça changera.

        1. sauf que c’est le contraire : Autoroutes, aéroports donnent de l’argent à l’état (donc nous), au début (lors de la concession ou privatisation), puis chaque année, par ex sous formes de dividendes.
          et que les transporteurs (transdev, sncf..) recoivent une subvention de l’état (donc nous) pour assurer une mission de service public.

          Dans les deux cas, des entreprises privées assurent un service public en essayant d’avoir une marge positive, sur une activité parfois structurellement déficitaire, parfois structurellement excédentaire.

          1. @miké : c’est vrai que les petits salariés sont de pauvres exploités… ou des moutons tondus…
            fallait apprendre un métier…
            la lutte des classes dans toute sa splendeur…

  2. @SGL Votre diesel qui brûle 70% de son énergie pour chauffer l’atmosphère cela vous gène moins…

    Donc je reprends….dans un service d’autopartage, les voitures sont utilisées en quasi continue…donc l’autodécharge est quotité négligeable.
    Mais pas pour un particulier…

    1. Perte de temps, il est désespérant.

      Nb, par contre l’argument sur le système de refroidissement energivore des électriques classiques ne tient pas trop, je ne pense pas qu’un système de refroidissement soit plus energivore qu’une auto qui consomme sont énergie en permanence pour rester chaude.

    2. À vous entendre, on ne comprend pas que cela se termine par un échec.
      En bas de chez moi, les Bluecar ont été remplacés par des C0 lithium ion

  3. Oui et l’argument, le seul qui suffirait a te répondre, qui dit que la technologie est adaptée au services d’auto partage, ce dont traite l’article…….
    Mais ça t’arrange de l’ignorer.

  4. Ce n’est pas la batterie qui a brûlé mais la voiture qui avait été vandalisée.

    Une li-ion cela « claque » facilement et cela dégage des tas de cochonneries…en plus de pouvoir prendre feu (cf mobiles, vapoteuses, etc.)

    Ce phénomène est quasi impossible avec une lmp. C’est physique.

    1. En attendant les incendies des Bluecar étaient plus courant (proportionnellement) que les incendies de Tesla pourtant largement médiatisé !

    1. Alors-là nier les évidences n’est pas mon rayon… Mais bien au contraire !
      C’est comme pour les agrocarburants… On vous démontre que les alternatives existent et que ça marche, et donc du factuel et vous dites que ce n’est possible !?
      Moi aussi, j’ai les bras qui m’en tombent.
      Alors désolé d’émettre des doutes !

  5. en quoi la techno empêchait les gens de prendre les autos, de faire leur parcours, de la rendre…., d’en reprendre une, de refaire un parcours…. Pour un utilisateur du service, une Bollore ou ta C-zero, c’est kif-kif : tu vas du point A au point B, tu la rends, et point.
    que la techno ne soit pas la + efficiente est une chose, de là a mettre l’echec commercial sur son dos, c’est completement con….

    1. @Commandant Tour, j’ai connu des cas avec gens qui n’étaient pas au courant des particularités des Lithium-Metal-Polymère de Bolloré, avoir pris des Bluecar le vendredi et être en panne le lundi matin… Et là, oui, c’est complètement con !
      Et ça sans parler des problèmes de coût de la consommation du parc à l’arrêt, mais c’est un tout autre sujet… Bien que cela se répercute au final sur le coût de la location (qui était déjà plus cher qu’a Lyon, pourquoi ?)

  6. Prendre une Autolib’ le vendredi jusqu’au lundi ??? A 32 centimes la minute ? (460 € la journée….).

    C’est une voiture faite pour l’autopartage….
    Le diesel à froid en ville c’est « complètement con »…donc…c’est has been et il faut tout jeter…c’est bon j’ai bon ?

    1. Apparemment, pour certains abonnés, s’était intéressant au début autolib’.
      Sachant que 60 % des Parisiens n’ont pas de voiture et donc que le budget était pour la location.
      Pour le reste, le diesel à froid en ville, je suis d’accord à 1000% 🙂

  7. Soit tes copains ont le même cerveau que toi, soit t’es un #mytho. Dans tous les cas, ton histoire est ridicule.

    1. Comme si le locataire moyen avait étudié les particularités des batteries Lithium-Metal-Polymère…
      Enfin @Miké… Tout le monde ne sort pas de la cuisse de Jupiter comme toi.

      1. le locataire moyen de la Bluecar ne connait rien des particularités des batteries LMP….mais en revanche, on peut en être sûr qu’il connait bien la finance et sait combien ça lui couterait de louer cette voiture pour tout le week end, ET surtout de la laisser à l’arrêt pendant l’essentiel du week end.

        Parce que vu l’autonomie de la Bluecar, ce n’était pas pour faire un aller-retour Paris-Larzac. Vu son autonomie, et donc le trajet fait par le locataire, il est surement plus pratique et moins cher d’y aller en taxi.

        Cette histoire de la Bluecar que le locataire avait retrouvée déchargée le lundi matin, la voiture a été testée par un journaliste pour faire son article (et non un journaliste faisant son enquête auprès des utilisateurs surpris par la panne sèche)

        1. @wizz Merci… Cela devait être ça ! 🙂
          Je le savais que je n’avais pas inventé cette histoire…
          Enfin, l’auto symbole de l’auto-partage fait maintenant le bonheur des particuliers… J’en vois dans le 89 à plus de 150 km de Paris.

        2. https://www.leblogauto.com/2013/06/les-batteries-dautolib-se-dechargent-sans-rouler.html

          « Virtuellement, il n’existe que deux modes pour apprécier l’Autolib’ à Paris (et ses autres noms dans d’autres villes) : « louée » et donc en fonctionnement ou « garée » et donc branchée à une borne… Mais imaginez un instant que vous gariez – tout un week-end – votre Bluecar sans la raccorder à une prise électrique.

          Les essayeurs du magazine Auto Moto l’ont testé : ils ont garé la Bluecar de Bolloré, batterie pleine, loin de toute borne de recharge. 67 heures plus tard, alors la voiture n’a pas bougé, la batterie est vide. »

  8. Même en prenant les premiers abonnements avant la simplification, c’était plus de 300 euros par jour à la garder….900 balles dans le weekend. Y a moyen de louer une voiture de luxe pour ce prix-là.
    Allons.

    Et ce n’est pas une question de savoir ou de ne pas savoir pour l’autoconsommation. C’est juste une question de bon sens de ne pas louer un véhicule autopartage qui n’est pas fait pour.

    Donc si pour le diesel vous êtes pour, vous dites donc que c’est une technologie obsolète et qu’il faut la supprimer totalement ?

  9. En caricaturant, ils proposait une voiture sans permis pour caser, soit 2 costauds de 120 kg ou 2 géants de 1,95 m pour rouler sur une autoroute!
    ça aurait mieux marché avec une ZOE (véhicule plus grand, présentation plus valorisante)

    Techniquement, je ne connais pas leur principe de batterie, mais elle semble générer plus inconvénients que d’avantages (cf les ventes de E.MEHARI)

    1. @Michel : Non, la batterie LMP est justement faite pour un usage continu et intensif (bus, autopartage, etc.) contrairement à une lithium ion plus classique.
      Une li-ion c’est 1000 cycles avant que cela ne fonde en capacité.

      1000 cycles sur une Zoe, c’est 250 à 300 000 km WLTP….mais plutôt 150 à 200 000 réels (surtout qu’en autopartage, on est moins soigneux).
      Les LMP sont prévus pour 4000 cycles…même en tapant dedans cela fait largement plus de km qu’un VEB li-ion.
      Voilà pourquoi Bolloré a choisi la LMP plutôt que la li-ion.

      Pour la voiture…elle est taillée pour l’Europe…c’est une Fiat des années 90 niveau plastiques intérieurs…
      Après-tout quand on prend la voiture pour 20 minutes de ci de là, on s’en fiche non ?
      Visiblement pas aux USA (mais quelle petite citadine fonctionne chez eux ?).

      1. Je viens de controler, la E.MEHARI n’offre qu’une vitesse de 110 km/h pour 100 km d’autonomie
        La ZOE permet d’aller à 130 km/h pour 150 km d’autonomie (version de base en phase1)

        En gros mis a part la partie nombre de charges, je ne vois pas les autres avantages! Comme c’est un véhicule de flotte, il est peut etre plus économique de changer un module de batteries que de laisser en permanence la voiture en charge

        1. Autopartage = péri-urbain et urbain. Le 130 km/h n’est pas la règle 😉
          Je le répète (sans avoir d’action chez Bolloré…je devrais négocier avec eux tiens), la Bluecar et sa batterie LMP sont très bien pour le service d’autopartage tel qu’était Autolib’
          Pas pour un VEB particulier.

          La Bluecar (et la E-Mehari) c’est 200 km d’autonomie en ville ou périphérie.
          Elle est pensée pour cela.
          Bref.
          Combien de véhicules à batterie li-ion en autopartage ? Doit y avoir une raison 😉

    2. @Thibaut Emme : « c’est une Fiat des années 90 niveau plastiques intérieurs… »
      Le « des années 90 » est de trop.
      Non @Zafira ! C’est de l’humour !!?
      Quoi que …
      Re ?

      1. Je précise que je dis Fiat des années 90 pour en avoir eu une (une Punto 1 essence 75 ELX avec…Tadaaaa deux vitres électriques à l’avant et des appuie-tête rembourrés) durant 17 ans et 237 500 km (avant de la mettre à la benne même si elle roulait encore tous les jours)
        Plastiques durs, rossignols de partout, électronique à la con, etc.
        Mais tellement attachante avec son 1.2 qui braillait dans les tours pour un médiocre 12 à 13 secondes sur le 0 à 100 km/h 😀

    1. Les chocs.

      C’est faible en vélo, vu la vitesse atteinte.
      En revanche, le choc subi par une voiture élect à 100km/h, ce n’est pas comparable.

      De même, la voiture peut rouler sur un obstacle qui viendra taper sous la voiture où se trouve la batterie (et c’était un des premiers cas d’incendie des Tesla S). Cela déforme les cellules, écrasant l’électrolyte, met en contact cathode et anode.

      -dans une batterie plomb des voitures, l’électrolyte est un liquide

      -dans une batterie li-ion, l’électrolyte est un gel, facile à écraser

      -dans une batterie LMP, l’électrolyte est un « film en plastique ». Il est plus difficile d’écraser le polymère, donc plus difficile de créer un court-circuit

      https://www.zdnet.fr/actualites/fiasco-galaxy-note-7-samsung-livrera-sa-verite-le-23-janvier-39847448.htm
      https://www.letemps.ch/sciences/batteries-galaxy-note-7-prennent-feu
      On peut voir le cas du Samsung Galaxy.
      Le smartphone est considéré comme un blister contenant une cellule li-ion. Cette dernière est à l’étroit dans son blister, est écrasée, déformée, mettant les bornes en contact et court-circuit.
      On pourrait mettre la cellule dans un plus gros blister, et taper dessus avec un marteau: le choc créé par le marteau donnera le même résultat.
      La batterie d’une voiture électrique, c’est un gros blister avec des milliers de cellules lithium. Et en cas d’accident, un choc modéré (non mortel pour les passagers), cela suffit pour avoir l’équivalent d’un très gros coup de marteau.

      La suite, c’est l’analyse comportemental des utilisateurs.
      Suivez 100 Parisiens (et banlieusards). Observez leur comportement dans la rue. La plupart se comportent comme des porcs (jeter les mégots, les papiers, cracher…). Puis suivez les jusqu’à l’intérieur de leur domicile: c’est impeccable à l’intérieur…parce qu’ils sont chez eux. Beaucoup de gens sont ainsi: rien à foutre de la propriété du public, mais très méticuleux avec leur biens perso. (la preuve: qui ici achèterait une voiture occasion provenant des loueurs Avis, Hertz, Eurocar….). De ce comportement humain, il est plus prudent d’opter pour une batterie résistante…

  10. Ca ne peut pas marcher. Une voiture ce n’est pas un vélo ça se salit très vite à l’intérieur. Certaines personnes ne respectent rien et le font même exprès.

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