200 nouvelles stations Autolib’ reconverties

Plusieurs pistes ont été retenues par la Mairie de Paris pour reconvertir les bornes Autolib’ désertées depuis l’arrêt brutal du service.

Parmi ces pistes, 200 stations seront à nouveau disponibles dès le 1er décembre. 1 000 bornes de recharge enfin rendues au public. Moyennant un abonnement de 10 euros/mois, les conducteurs de véhicules électriques auront un accès en libre-service. Cela devrait compléter le réseau Belib’ avec ses 270 bornes.

Pour compléter l’offre d’autopartage et remplacer autant que faire ce peut Autolib’, la Mairie a lancé des appels à candidature pour des services privés. Renault a lancé Moovin’ Paris, un service d’autopartage électrique en « free floating ». En gros on prend les voitures dans la rue et on les dépose où on veut. Renault se charge des recharges et de l’entretien des voitures.

Encore loin du compte

La Mairie lance son propre service d’autopartage. Nommé Mobilib’, il sera un mélange entre véhicules électriques et véhicules thermiques. Enfin, pour le moment, la Mairie a surtout lancé un appel à candidatures pour qu’une société se charge du service.

Petit à petit, le service Autolib’ et les stations sont remplacés. Mais, on est encore loin des près de 4 000 Bolloré Bluecar et des 6 200 bornes de recharge du service qui a été résilié fin juillet 2018. La résiliation n’est d’ailleurs toujours pas soldée entre le groupe Bolloré et le syndicat Autolib’. Le reste des anciennes stations Autolib’ devrait faire l’objet d’un autre appel à candidatures pour les réhabiliter et les exploiter.

Pour rappel, les bornes appartiennent à la centaine de communes qui faisaient partie du syndicat Autolib’. Mais, la partie « système d’information » appartient au groupe Bolloré qui l’a récupéré. Ainsi, les bornes peuvent être utilisées, mais aucune donnée d’utilisation ne peut être générée. Et donc, aucune facturation. Du libre-service gratuit en somme. Ce que ne sont pas prêtes à offrir les communes.

Illustration : Bolloré

(13 commentaires)

  1. Et encore des bornes avec abonnement 🙁 C’est trop compliqué de faire un système avec paiement au kWh consommé ?

  2. La disparition d’Autolib’ pèse beaucoup à Paris pour les banlieusards et parisiens.
    Les transports alternatifs comme les trottinettes ne sont qu’un palliatif. (dangereux)
    Les transports en commun sont toujours nettement insuffisants en banlieue.
    Bref, les (vilaines) petites autos grises font des orphelins des transports.

  3. Que sont-ils devenus les « vieilles » Bluecar ?
    Des collègues me demandaient si l’on pouvait les acheter en occasion ! (comme quoi un besoin existe !)
    D’après un reportage la mécanique des Bluecar est donnée pour un million de kilomètres !!!
    … Ah une nouvelle Bluecar avec une « moitié » de batterie de Zoe, la voiture idéal en ville et périurbains !?

      1. Malheureusement, en novembre 2018, on ne sait pas dans quel état sont les Bluecar… Certainement détruits et recyclées !?

  4. Les batteries devaient être recyclées pour les bus électriques.
    Pour les voitures, elles devaient être démontées et recyclées.

    Par contre bcp des stations Autolib’ sont devenues des abris à sdf, taguées, etc.

  5. En gros on va passer de 6200 bornes Avec un opérateur unique à plusieurs centaines éparpillées entre plusieurs opérateurs différents.
    Vive le progrès 🙂
    J ´imagine le chaos rien que pour la facturation 🙂

  6. On peut compter sur Bolloré pour avoir laissé quelques chausses trappes dont le système d’information n’est qu’un élément.
    Je pense qu’il n’a pas fini de baiser Hidalgo (et, à travers elle, les parisiens et communes limitrophes impliquées dans Autolib)!
    Ca fera une pollution de plus à son actif, après les eaux de Bretagne (son groupe ayant amassé le trésor de guerre qui a permis sa diversification dans la papeterie).

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