Un des pans importants de l’industrie que tout le monde côtoie quotidiennement, l’automobile, connaît une grosse révolution en passant en quelques années à l’économie circulaire et à « l’upcycling ». La casse automobile a vécu, longue vie aux recycleurs automobiles.
Une approche innovante de l’économie circulaire
Dans un monde où les défis environnementaux deviennent de plus en plus pressants, le secteur automobile a dû se réinventer sur plusieurs aspects. Outre des productions de véhicules plus vertueuses via des énergies renouvelables, des approvisionnements sourcés de matières premières, ou autres, l’automobile s’est aussi penché sur l’aval. Autrefois, les véhicules finissaient rapidement en petits cubes compressés, ou pourrissaient sur des terrains vagues.
Désormais, une automobile se recycle à un très haut niveau. C’est même 100 % pour de nombreux composants. Ce qui aurait pu devenir une charge pour les constructeurs est même devenu une source de revenus. Toute une économie s’est créée sur le recyclage automobile. C’est l’économie circulaire appliquée à l’auto.
Cette valorisation des véhicules en fin de première vie, c’est ce qui permet, par exemple de trouver des pièces auto pas chères sur GPA26. Comme d’autres de la filière, cette entreprise va user de son expertise pour démonter pièce par pièce les automobiles, sans les casser, pour créer un immense stock de pièces de seconde main. Cela permet de faire baisser la facture lors d’une réparation. Cela permet même de trouver des pièces de véhicules rares ou anciens, dont les pièces neuves ne sont plus fabriquées.
Une approche innovante de l’économie circulaire
Le principe de l’économie circulaire est de sortir du modèle linéaire traditionnel « produire-consommer-jeter ». A la fin de la première vie d’un produit, il peut être directement réutilisé ou réparé. C’est la première boucle possible qui permet de renvoyer dans le cycle un véhicule d’occasion. C’est autant d’énergie et de pollution évités que de ne pas produire un véhicule neuf.
Si le véhicule n’est pas réparable, alors il va être démonté pour que chaque pièce puisse resservir de nouveau. C’est un deuxième cercle possible. Dernier cercle, les pièces abîmées ou qui ne peuvent pas servir en occasion (sécurité, etc.) sont alors valorisées dans des processus de recyclage des matériaux. Il en va de même pour les huiles et autres liquides. C’est le troisième cercle de l’économie circulaire.
Véhicule, pièces, matériaux, tout peut alors être réinjecté dans l’économie et éviter la production d’un véhicule neuf, de pièces nouvelles, ou de nouveaux minerais et matériaux. Le réemploi jusqu’au bout de la chaîne.
Et les sociétés comme GPA sont des acteurs majeurs de cette économie circulaire. On trouve même des éléments en matériaux recyclés dans les voitures de marques premium ! Le recyclage est chic en plus d’être bon pour la planète. L’impact écologique est palpable et tout le monde comprend bien qu’une pièce d’occasion c’est moins de pollution.
Excellence technique et traçabilité rigoureuse
Pour ce recyclage, ces professionnels suivent des processus rigoureux de démontage, nettoyage, vérification des pièces à réemployer. Qu’il s’agisse d’une aile de voiture ou d’un moteur, la rigueur doit être la même. Et il faut une traçabilité des pièces à toute épreuve. En effet, une pièce d’occasion peut très bien avoir été volée. Pas avec ces pros !
Ces processus permettent d’arriver à des taux de recyclage qui frôlent ou atteignent les 100 %. Ils dépassent ainsi les objectifs fixés par la directive européenne qui impose un taux de recyclage et de valorisation d’au moins 95% pour les VHU.
Cette nouvelle économie circulaire est encouragée par l’État qui a autorisé les réparations avec des pièces de réemploi. Depuis 2017, les garagistes doivent vous fournir un devis avec des pièces neuves, mais aussi avec de la pièce d’occasion. Seules les pièces de sécurité ne sont pas « réparables » en pièce de réemploi et cela se comprend.
Une économie locale et durable
Pour leur traçabilité des pièces, les entreprises comme GPA26 se sont fortement informatisées. Cela permet d’offrir une « boutique » en ligne. Aussi, nul besoin d’aller aux heures d’ouverture de la casse, ni même de se déplacer. On peut commander depuis son canapé et même faire livrer chez son garagiste favori. D’ailleurs, les garagistes eux-mêmes n’hésitent plus à passer par ces filières de recyclage. C’est aussi bon pour leur image.
Ainsi, le recyclage automobile a créé un écosystème économique complet autour de la pièce de réemploi mais aussi des matériaux. Les bénéfices environnementaux sont énormes et pour l’image de l’automobile c’est valorisant. Fini l’image de pollueurs sans conscience, l’automobile est devenue plus durable et les emplois perdus en production sont remplacés par des emplois locaux dans ces acteurs de l’économie circulaire.