Qui veut la peau du 4x4 ?
Taillé pour les grands espaces, il était, dans les années 70 et 80, synonyme dévasion, associé à la barbe dune semaine de Thierry Sabine ou à lélégance de Brett St Clair à bord de son Range. Devenu "Chelsea Tractor", il noffre que la capacité de son coffre à la mère de famille nombreuse. Lourd et volumineux, il donne à celui qui le conduit assurance et fierté. Mais de là à diffuser des statistiques Néo-Zélandaises sur les conducteurs de 4x4 ou à obliger ces véhicules à porter un signe de reconnaissance comme le propose la British Medical Journal, on finit par se demander si les remèdes ne sont pas plus terribles que les maux évoqués. Des pays ont légiférés sur les plus gros ou les plus polluants. A titre dexemple, il est impératif au Japon de posséder un garage si on possède un véhicule supérieur à une certaine taille. A Stuttgart, on va interdire les véhicules de plus de 10 ans. S'il faut légiférer ou sinquiéter de l'adéquation du 4x4 en milieu urbain, il serait aussi important de connaître les motivations sincères ou cachées de ceux qui animent les groupes de pression