Les guichets des cartes grises font partie du passé. Fini les heures d'attente, les journées perdues, même si l'obligation du tout dématérialisé, les délais incertains et la non prise en compte des particularités inquiète.
Qui n'a pas un souvenir de demi journée perdue, ou d'heures d'attente aux guichets de la préfecture pour obtenir sa carte grise? La foule compacte agglutinée derrière le rideau de fer avant l'ouverture. La course vers le ticket d'ordre de passage. L'inquiétude sur les papiers à fournir, dont le nombre varie régulièrement. Un oubli, un manque, il faudra revenir et de nouveau attendre. Pour laisser à la fin un chèque au montant toujours plus élevé.
Pouvoir faire, à distance, un changement d'adresse, tout comme un changement de propriétaire est une bonne chose. Comme l'entrainement au code de la route, la carte grise se dématérialise aussi. Mais les délais sont flous. Le passage en préfecture restant, la semaine dernière, le moyen gratuit le plus rapide pour changer une carte grise, délivrée 48 heures après le passage au guichet. Les services de l'état ont également un travail de nettoyage à faire dans la jungle des sites internet affichant des drapeaux tricolores...
Le passage par un professionnel - qui n'a rien d'obligatoire rappelons le - garanti ces délais, mais il a un coût. Il est de l'ordre de 20€ pour un changement d'adresse et de 30€ pour un changement du titulaire. Il est d'ailleurs utilisé par 93.6% des acheteurs de voitures neuves.
Entre le coût du cheval fiscal et celui du malus, noyé entre la boite d'ampoules, le gravage et le bidon d'huile, la prestation est indolore. Mais ces euros qui s'ajoutent au malus occasion à venir, aux frais de gestion et d'envoi peuvent agacer un citoyen démuni. Certaines mairies proposent ce service gracieusement, mais il ne fonctionne que dans les situations classiques. Véhicule importé, immatriculation d'avant 2009, cyclomoteur jamais immatriculé, les réponses ne sont pas claires, alors qu'un passage en préfecture solutionnait ces problèmes.
Un rendez-vous physique reste possible, mais il est impossible de savoir, à ce jour, sous quelles formes exactes. De guerre lasse, beaucoup préférerons payer un professionnel pour faire la démarche.
Enfin, plusieurs inconnues subsistent. Quid du devenir des anciennes cartes grises? Les personnes en charge du projet au sein du Ministère de l’Intérieur n’ont à ce jour apporté aucune réponse définitive. Un paradoxe de plus pour un SIV qui se veut très sécurisé. Qui s'ajoute celui des plaques d'immatriculations, délivrées en France à volonté.
Via ANTS, FNPCGL et préfectures
Les guichets des cartes grises font partie du passé. Fini les heures d'attente, les journées perdues, même si l'obligation du tout dématérialisé, les délais incertains et la non prise en compte des particularités inquiète.
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