Lors d’une intervention à une conférence sur les voitures connectées, Gus Park a suggéré que jouer du cerceau deviendrait une pratique marginale à cause du coût des polices d’assurance qui seront plus chères que celles des voitures à conduite autonome. « Si vous conduisez une voiture dans un environnement autonome et prenez le volant, cela devient assez compliqué. Avec un futur aussi incertain, il est difficile de faire des prédictions, mais je peux imaginer la conduite devenir un luxe », a-t-il déclaré.

Ces propos ne manqueront pas de faire réagir et déjà lors de son intervention, certains sont montés au créneau pour. George Gillespie, PDG de Horuba MIRA, société d’ingénierie automobile, a déclaré que « peut-être je ne vois pas assez loin. Je peux voir un futur dans dix ans où il existera des zones réservées exclusivement aux voitures à conduite autonome comme les centres-ville, mais je ne n’attends pas à une exclusion totale. »

Le directeur du marketing et des ventes de BMW, Ian Robertson a également tenu à rassurer l’assistance en déclarant lors de la même conférence que les BMW auront toujours un volant. Il a expliqué qu’à certains moments, nous préférerons la conduite autonome comme dans un bouchon, mais à d’autres moments, nous préférerons prendre « notre pied » au volant.

Les véhicules à conduite autonome vont bouleverser le monde automobile et les compagnies d’assurances ne vont pas y échapper. L’impact à long terme sur le secteur de l’assurance pourrait s’annoncer considérable. Avec elles, les voitures à conduite autonome apportent moins d’accidents, moins de blessés, moins de pertes humaines et le coût des polices d’assurance devra de nouveau être justifié. Nul doute que les compagnies sauront trouver des arguments pour maintenir la vache à lait en vie.

Source : SMMT

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