Carlos Ghosn entendu par la justice au Liban
par Elisabeth Studer

Carlos Ghosn entendu par la justice au Liban

Après sa conférence de presse de mercredi, Carlos Ghosn, ancien patron déchu de Renault-Nissan est convoqué jeudi au palais de Justice de Beyrouth, au Liban. Il doit y être entendu par le parquet dans le cadre du mandat d'arrêt émis par Interpol à la demande du Japon. L’ancien magnat de l’automobile a fui le Japon, malgré son assignation à résidence, poursuivi pour malversations financières.

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Après sa conférence de presse de mercredi, Carlos Ghosn, ancien patron déchu de Renault-Nissan est convoqué jeudi au palais de Justice de Beyrouth, au Liban. Il doit y être entendu par le parquet dans le cadre du mandat d'arrêt émis par Interpol à la demande du Japon. L’ancien magnat de l’automobile a fui le Japon, malgré son assignation à résidence, poursuivi pour malversations financières.

Ghosn entendu par la justice libanaise

Carlos Ghosn a été convoqué pour un "interrogatoire » qui se tiendra jeudi « afin d'écouter son témoignage au sujet de la notice rouge" communiquée à Interpol par le Japon, selon l'agence de presse officielle libanaise. L’agence de presse Reuters précise pour sa part que l’ancien dirigeant va être entendu par les enquêteurs libanais sous la supervision du procureur général.

Ghosn crie au coup monté

Mercredi, l'ancien PDG de Renault-Nissan s'est exprimé à Beyrouth  pour la première fois de manière publique depuis sa fuite rocambolesque du Japon le 29 décembre dernier vers le Liban. Dénonçant alors un "coup monté" contre lui, et se déclarant décidé à "laver son honneur".

Ghosn appelé à témoigner pour l’avis de recherche d’Interpol

Devant le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, Carlos Ghosn sera appelé à témoigner dans le cadre de deux affaires distinctes.

Il sera entendu dans un premier temps dans le cadre de l'enquête sur la "notice rouge" envoyée à la justice libanaise par le bureau d'Interpol au Japon. Pour rappel, les notices rouges sont des avis de recherche internationaux lancés sur demande de pays membres d'Interpol.

Rappelons toutefois qu’il n’existe pas d'accord d'extradition entre le Liban et le Japon. Le ministre libanais sortant de la Justice, Albert Serhane, a tenu à préciser lundi que Carlos Ghosn était un "citoyen libanais et qu’il « sera donc traité comme tel par la justice".

Ghosn interrogé sur la plainte concernant sa venue en Israël

L'ancien dirigeant de Renault-Nissan sera ensuite interrogé dans le cadre de la plainte déposée contre lui la semaine dernière par trois avocats libanais l'accusant d’avoir foulé le sol israélien, ce qui est interdit par la loi libanaise. Comme quoi si la nationalité libanaise a parfois des avantages …. elle peut parfois avoir des inconvénients.

Ces avocats ont basé leurs poursuites sur des photos datant de 2008 d'une réunion entre Carlos Ghosn et les anciens président et Premier ministre israéliens Shimon Peres et Ehud Olmert.

Sources : AFP, L’Orient Le Jour, Reuters, Agence de presse officielle libanaise

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Pour résumer

Après sa conférence de presse de mercredi, Carlos Ghosn, ancien patron déchu de Renault-Nissan est convoqué jeudi au palais de Justice de Beyrouth, au Liban. Il doit y être entendu par le parquet dans le cadre du mandat d'arrêt émis par Interpol à la demande du Japon. L’ancien magnat de l’automobile a fui le Japon, malgré son assignation à résidence, poursuivi pour malversations financières.

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