par La rédaction

Affaire d'espionnage : Renault répond

Alors que le journaliste d'Auto-Plus placé quarante-huit heures durant en garde à vue vient d'être libéré, le constructeur français communique autour de la plainte déposée "contre X"  pour espionnage industriel auprès du parquet de Versailles (c'était il y a un an rappelons-le) suite à la publication par le journal d'informations et photographies à caractère confidentiel.

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Alors que le journaliste d'Auto-Plus placé quarante-huit heures durant en garde à vue vient d'être libéré, le constructeur français communique autour de la plainte déposée "contre X"  pour espionnage industriel auprès du parquet de Versailles (c'était il y a un an rappelons-le) suite à la publication par le journal d'informations et photographies à caractère confidentiel.

Le constructeur français, sans doute gêné par l'importance prise par l'affaire mais surtout par la mise en garde d'un vue d'un journaliste, explique dans un communiqué le pourquoi de la plainte remontant à juillet 2007. En substance l'on peut lire que "cette plainte a été déposée contre X pour des faits et non contre des personnes dénommées ou contre le magazine". Reste que Renault devait bien se douter que la justice, dans l'optique de retrouver l'auteur interne de la fuite, allait alors enquêter du côté du journal et de l'auteur du papier.

Voilà peut-être l'origine du souci, l'impossibilité avouée par le constructeur à débusquer lui-même l'identité du collaborateur généreux en informations confidentielles. Le journaliste de la rédaction d'Auto-Plus (mis en examen ?!), à la recherche bien compréhensible d'informations exclusives et autres scoops, n'a pour sa part qu'effectué son travail d'investigation. Comment ? Méthodes ? Combien ? Autres sujets.

Renault agit dans une logique de protection intellectuelle, là également des plus pragmatiques, de protection de son savoir-faire industriel. Alors que le parlement se penche sur le droit au secret professionnel des jounalistes, cette affaire revêt un caractère exemplaire : peut-on encore garder à vue un journaliste dans le but de lui faire avouer ses sources ? L'Association française de la presse automobile, par l'intermédiaire de son président Denis Astagneau, monte évidemment au créneau dénonçant "des moeurs judiciaires révolues tenant de l'inquisition tout en affichant un soutien plein et entier à la rédaction d'Auto-Plus".

A lire également. Perquisition chez Auto Plus pour espionnage industriel et Un journaliste d'Auto Plus en garde à vue.

Source : Renault/AFPA.

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Alors que le journaliste d'Auto-Plus placé quarante-huit heures durant en garde à vue vient d'être libéré, le constructeur français communique autour de la plainte déposée "contre X"  pour espionnage industriel auprès du parquet de Versailles (c'était il y a un an rappelons-le) suite à la publication par le journal d'informations et photographies à caractère confidentiel.

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