Affaire Auto Plus/Renault : le journaliste mis en examen
En début de matinée, nous nous faisions écho du communiqué de Renault après la plainte déposée contre X dans le cadre d'une affaire d'espionnage industriel suite aux photographies et informations (relatives à la Twingo CC) fournies par l'un des collaborateurs de la marque à un journaliste d'Auto Plus. Le constructeur détaillait alors les raisons de cette action judiciaire en assurant ne pas viser directement le journal ou l'une de ses plumes. Sauf qu'au terme de sa garde à vue, Bruno Thomas, le rédacteur ayant eu accès aux renseignements, s'est vu notifier sa mise en examen par le juge du tribunal de Versailles en charge de l'instruction.
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En début de matinée, nous nous faisions écho du communiqué de Renault après la plainte déposée contre X dans le cadre d'une affaire d'espionnage industriel suite aux photographies et informations (relatives à la Twingo CC) fournies par l'un des collaborateurs de la marque à un journaliste d'Auto Plus. Le constructeur détaillait alors les raisons de cette action judiciaire en assurant ne pas viser directement le journal ou l'une de ses plumes. Sauf qu'au terme de sa garde à vue, Bruno Thomas, le rédacteur ayant eu accès aux renseignements, s'est vu notifier sa mise en examen par le juge du tribunal de Versailles en charge de l'instruction.
Au terme des quarante-huit heures de garde à vue, Bruno Thomas a été déféré devant le juge du tribunal de Versailles et mis en examen pour cinq chefs d'accusation : révélation du secret de fabrique et recel, contrefaçon par diffusion d'oeuvre de l'esprit au mépris des droits d'auteurs et recel, recel d'abus de confiance, acquiescement aux sollicitations de corruption et complicité de ce chef, et, contrefaçon par édition ou reproduction d'écrit de dessin ou toute autre production au mépris des lois règlements relatifs à la propriété de son auteur et recel.
Cette mise en examen suit la perquisition menée mardi matin par les fonctionnaires de police et le juge d'instruction dans les locaux du journal Auto Plus. Cette affaire relance le débat des sources journalistiques alors qu'un projet de loi devrait être étudié à la rentrée au Senat interdisant toute perquisition au domicile d'un journaliste ou dans les locaux de sa rédaction. Dans cette histoire d'espionnage industriel, et à la lecture des chefs d'accusation visant Bruno Thomas, il est désormais bien plus question que de la simple protection des sources...
En début de matinée, nous nous faisions écho du communiqué de Renault après la plainte déposée contre X dans le cadre d'une affaire d'espionnage industriel suite aux photographies et informations (relatives à la Twingo CC) fournies par l'un des collaborateurs de la marque à un journaliste d'Auto Plus. Le constructeur détaillait alors les raisons de cette action judiciaire en assurant ne pas viser directement le journal ou l'une de ses plumes. Sauf qu'au terme de sa garde à vue, Bruno Thomas, le rédacteur ayant eu accès aux renseignements, s'est vu notifier sa mise en examen par le juge du tribunal de Versailles en charge de l'instruction.