20 ans déjà: Adieu phares jaunes et plaques noires
par Bernard Fournol

20 ans déjà: Adieu phares jaunes et plaques noires

Après plus de 50 ans d’interdiction, les phares blancs sont autorisés le 1er janvier 1993 sur les véhicules immatriculés dans l’hexagone. Dans un même temps, les immatriculations délivrées à compter de cette date ne pourront plus être retranscrites sur des plaques noires.Comme aujourd’hui les quelques véhicules fidèles au jaune, seuls de rares points blancs, étrangers en transit ou en vacances, aveuglaient la nuit hexagonale. Plus que la couleur, c’est l’ambiance qui va changer, oubliant celle de ces nuits enveloppées de jaune, à nul autre pays semblable. Ce gallicisme disparaît au profit d’un alignement sur une norme partagée par tous. L’heure est à l’ouverture, avec la suppression des contrôles aux frontières pour les hommes et les marchandises. La fin de cette ligne Maginot lumineuse, crée en 1936 à la demande de l’autorité militaire française, pour différencier les véhicules français de ceux venues d'Allemagne, est bienvenue. Seul le tatillon service des Mines et les fabricants d’ampoules se cachaient derrière une meilleure appréhension des formes. C’est aussi dans un soucis de visibilité que les plaques noires sont remises au placard.

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Après plus de 50 ans d’interdiction, les phares blancs sont autorisés le 1er janvier 1993 sur les véhicules immatriculés dans l’hexagone. Dans un même temps, les immatriculations délivrées à compter de cette date ne pourront plus être retranscrites sur des plaques noires.Comme aujourd’hui les quelques véhicules fidèles au jaune, seuls de rares points blancs, étrangers en transit ou en vacances, aveuglaient la nuit hexagonale. Plus que la couleur, c’est l’ambiance qui va changer, oubliant celle de ces nuits enveloppées de jaune, à nul autre pays semblable. Ce gallicisme disparaît au profit d’un alignement sur une norme partagée par tous. L’heure est à l’ouverture, avec la suppression des contrôles aux frontières pour les hommes et les marchandises. La fin de cette ligne Maginot lumineuse, crée en 1936 à la demande de l’autorité militaire française, pour différencier les véhicules français de ceux venues d'Allemagne, est bienvenue. Seul le tatillon service des Mines et les fabricants d’ampoules se cachaient derrière une meilleure appréhension des formes. C’est aussi dans un soucis de visibilité que les plaques noires sont remises au placard.

Dans les faits, les plaques réflectorisées sont autorisées depuis près de 30 ans - le 5 novembre 1963-, mais elles restent principalement utilisées sur les autobus. Le côté «utilitaire» de la mesure n’aide en rien à la diffusion des plaques blanches à l’avant et jaunes à l’arrière A l’époque, il est d’usage de peindre au pochoir les numéros. Une solution rapide et peu coûteuse, supplantée par la plaque emboutie dans les années 70. C’est finalement cette vieille proposition trentenaire qui refait surface en 1993. Pour devenir obligatoire cette fois. Eurobande, SIV ou encore carte grise de collection viendront peu à peu amender la mesure.

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Après plus de 50 ans d’interdiction, les phares blancs sont autorisés le 1er janvier 1993 sur les véhicules immatriculés dans l’hexagone. Dans un même temps, les immatriculations délivrées à compter de cette date ne pourront plus être retranscrites sur des plaques noires.Comme aujourd’hui les quelques véhicules fidèles au jaune, seuls de rares points blancs, étrangers en transit ou en vacances, aveuglaient la nuit hexagonale. Plus que la couleur, c’est l’ambiance qui va changer, oubliant celle de ces nuits enveloppées de jaune, à nul autre pays semblable. Ce gallicisme disparaît au profit d’un alignement sur une norme partagée par tous. L’heure est à l’ouverture, avec la suppression des contrôles aux frontières pour les hommes et les marchandises. La fin de cette ligne Maginot lumineuse, crée en 1936 à la demande de l’autorité militaire française, pour différencier les véhicules français de ceux venues d'Allemagne, est bienvenue. Seul le tatillon service des Mines et les fabricants d’ampoules se cachaient derrière une meilleure appréhension des formes. C’est aussi dans un soucis de visibilité que les plaques noires sont remises au placard.

Bernard Fournol
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