World Series by Renault au Mans: 1. les courses du samedi
par Joest Jonathan Ouaknine

World Series by Renault au Mans: 1. les courses du samedi

Ce week-end, Le Blog Auto était en déplacement au Mans, où se tenaient les World Series by Renault. Pour commencer, voici un compte-rendu "live" des courses du samedi.

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Ce week-end, Le Blog Auto était en déplacement au Mans, où se tenaient les World Series by Renault. Pour commencer, voici un compte-rendu "live" des courses du samedi.

Pour rappel, les World Series By Renault sont un ensemble de meetings à travers l’Europe. L’épreuve du Mans, sur le circuit Bugatti, est la seule étape Française.

La firme au losange s’occupe de l’organisation. Pour assister aux courses, pas de problème: l’entrée est GRATUITE et Renault distribue généreusement des places (en concession, à l’Atelier Renault et dans le magazine Auto-Hebdo.)

Le point fort des W.S.R., c’est l’accessibilité. Pas de vigiles et peu de barrières.

Le spectateur lambda peut aller (presque partout): tribunes, paddocks, pré-grille, etc. Et il y a un “vrai” paddocks, où l’on voit les mécaniciens travailler et où il est possible de croiser les pilotes.

Une entrée gratuite, un paddock accessible, que demande le peuple? C’est un évènement populaire.

Ainsi, malgré le froid (18°), les départs en vacances et l’autophobie ambiantes, les tribunes étaient plutôt bien garnies, y compris pour les disciplines a priori "mineures":

L’an dernier, j’avais déjà “couvert” l’évènement et vous aviez été nombreux à critiquer (parfois violemment) mon article, notamment mes griefs contre l’organisation.

Je suis retourné au circuit Bugatti en ayant vos remarques en tête. Néanmoins, je continue à me plaindre des mêmes choses: restauration à des tarifs délirants (14€ pour un hamburger-frites, une boisson et une pâtisserie industrielle) et un programme microscopique (la photo ci-après est évidemment un montage pour exagérer la chose.)

Trêve de bavardages, passons aux courses (du samedi.)

Formule Renault 3.5

C’est la discipline reine. Le programme soulignait qu’en 2006, elle accueillait dans ses rangs un certain Sebastian Vettel. En remontant plus loin, on peut se souvenir que ces FR à moteur V6 descendent de l’Open Nissan, qui avait révélé Franck Montagny, Robert Kubica et surtout, Fernando Alonso.

Par contre, le programme et le speaker étaient muet sur la fait que Jaime Alguersari vient de remplacer Sébastien Bourdais. Il est vrai que ce dernier est Manceau, alors mieux vaut éviter les allusions à ses revers de fortune...

Les règles de qualifications sont édictés sur le principe du “pourquoi faire simple?” Ainsi, il existe une superpole pour les 8 meilleurs qualifiés (ce qui correspond grosso modo à la Q3 en F1) sauf qu’ensuite, les pilotes partent dans l’ordre inverse. Ainsi, Jon Lancaster, le plus rapide, se retrouve 8e. Et suite à une pénalité obtenue précédemment, à Silverstone, il perd 4 places supplémentaires.

Bertrand Baguette part 3e et au feu vert, il se débarrasse de Pasqual DiSabatini et Marco Barba. Le passage de la chicane Dunlop est “chaud” et le safety car doit intervenir, le temps que l’on sorte un concurrent du bac à sable.

A la reprise, Baguette s’envole, remporte (presque) tranquillement la course et il prend du coup les commandes du championnat. Derrière, Barba met la pression sur DiSabatino. Il trouve l’ouverture en court-court-circuitant la chicane Dunlop et écope logiquement d’une pénalité. Du coup, Oliver Turvey double Alguesari et se retrouve 4e. Il hérite donc du bronze après le déclassement de Barba.

Formule Renault 2.0

Image incongrue, les monoplaces sortent des box alors qu’au fond, les voitures du “patrimoine” de Renault rentrent.

Jean-Eric Vergne peut monter sur le capot de sa voiture à l’arrivée: pole position et victoire, l’ancien pilote de l’Autosport Academy a largement dominé son épreuve à domicile. “Ici, c’est lui le patron” déclara son dauphin du jour, Albert Costa.

Ce ne fut pas pour autant une promenade de santé. Jusqu’au bout, le pilote Portugais tenta de contrarier les plans du Français. Tandis que derrière, le leader du championnat Antonio Felix Da Costa devait contrôler les ambitions de Charles Pic.

Pour la conférence de presse, Vergne était carrément en pilotage automatique: “Aïe amme véri hapie tout ouine ire inne maï counetrie Le Mans…” On dirait du Lewis Hamilton! Par contre, pour l’anglais, il faudra progresser…

Notez que sur le podium, Costa a effectué une facétie “Jacques-Laffitesque”: il a profité de la bouteille de champagne pour asperger le postérieur de sa race queen. Il en rigolait encore à son arrivée en salle de presse.

Et pendant que nos trois hommes sablaient le champagne, à quelques mètres de là, on retirait la monoplace d’un infortuné concurrent:

Megane Trophy

Le départ a lieu sous la pluie. Les pilotes s'interrogent: Slick or not slick? Le poleman Dimitri Enjalbert n’aura pas le temps de se poser la question. Le vainqueur de l’épreuve en 2008 est trahi par sa monture alors que les feux s’allumaient.

Le deuxième départ a donc lieu avec un “trou” à la première place.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la course fut animée. Fabrice Walfish bondit au départ et se retrouve en tête. Jonathan Hirschi ne l’entend pas de cette oreille et cela féraille dur. Walfish perd un concours de freinage à “trotar” et se retrouve avec une voiture à la limite du drapeau noir:

La pluie s’intensifient. Le règlement impose un ravitaillement en essence. La plupart des pilotes retournent aux stands pour chausser des “pluies”. D’autres, comme le leader Hirschi, Jean-Philippe Madonia ou Margot Laffite, font le pari des slicks. La fille de “Jacquot” se retrouve ainsi un temps 2e!

Mais les pilotes en “pluie” remontent sur eux à pas de géants, notamment Nick Catsburg et Mike Verschuur. Verschuur double Catsburg, puis Madonia et revient sr Hirschi. Ce dernier tient bon et s’impose in extremis.

En conférence de presse, le Suisse, visiblement très ému, a tenu à s’exprimer dans une langue peu usitée chez Renault: le français (les interviews et le dossier de presse étaient en anglais.) L’attachée de presse a eu un blanc, ce qui a beaucoup amusé l'assistance.

Admirez au passage le sourire jusqu’aux oreilles de Madonia (à droite), premier du classement “gentleman-driver” et troisième au scratch.

Clio Cup

C’est un peu le parent pauvre de la série. Les trois premiers n’ont même pas droit à une conférence de presse et le samedi, il n’y avait pas de compte-rendu du résultat.

Pourtant, à voir le plateau en pré-grille, ce n’est pas une discipline confidentielle.

Bonus

Quelques race queen, des camions-ateliers (un clin d’oeil au Forum Autodiva) et la fameuse reporter “english-only” de Renault TV. Tout cela est à découvrir à la fin de la galerie de la WSR.

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Pour résumer

Ce week-end, Le Blog Auto était en déplacement au Mans, où se tenaient les World Series by Renault. Pour commencer, voici un compte-rendu "live" des courses du samedi.

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