Thierry Lebras, auteur de romans et passionné de sport automobile nous livrait l'année passée son roman « Circuit mortel à Lohéac ». Thierry s'apprête à récidiver avec un nouveau roman qui se passe dans le monde de la course automobile. Laction se déroule dans le cadre du championnat LMS et des 24 Heures du Mans. Ce livre sortira bientôt mais en avant première, il nous livre le fruit de ses recherches ayant travaillé les scènes de course avec un jeune pilote manceau, Bastien Brière. A cette occasion, Bastien lui a raconté un certain nombre danecdotes vécues aux 24 Heures du Mans...
Tous les pilotes le confirmeront, la course automobile offre des sensations extraordinaires. Bastien Brière a participé trois fois aux 24 Heures du Mans. La plus belle épreuve dendurance du monde tient ses promesses.
« Déjà enfant, cette course me fascinait, annonce Bastien. Je ne doutais pas quun jour, je serais sur la piste au volant dun proto. Comme mes parents habitaient au centre ville du Mans, la nuit de la course, je dormais avec la fenêtre ouverte pour entendre le concert de vrombissements des moteurs sur le grand circuit. Bien sûr, jallais au pesage place des Jacobins, à la parade des pilotes le vendredi soir, et sur le circuit avec mon père une bonne partie du week-end. »
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Les années passent. Bastien Brière se distingue en karting puis dans les formules de promotion en monoplace.. En 2003, il devient le plus jeune pilote européen à prendre le départ des 24 Heures du Mans. Il participe à la course au volant dun prototype WR. Bastien na que 19 ans. Il retrouvera léquipe de Gérard Welter aux 24 Heures 2004. En 2005, ses supporters le verront au volant dune Courage Judd LMP2 engagée par Intersport dont lassistance est assurée par Epsilon.
Les 24 Heures du Mans tiennent leurs promesses.
« Latmosphère du départ saisit les tripes, raconte Bastien. Les tribunes sont bondées. Les klaxons résonnent. Le stress se fait sentir. Puis cest parti, le moment est venu pour nous doffrir aux spectateurs le spectacle quils méritent. »
Dans les voitures, les pilotes donnent le meilleur deux-mêmes. Piloter un proto provoque une grande dépense dénergie. La brutalité de ces monstres mécaniques secoue le pilote dont le corps encaisse plusieurs G dans les appuis et au cours des freinages. La chaleur le met à rude épreuve.
Parfois, des événements inattendus viennent le surprendre. Bastien se souvient de quelques anecdotes étonnantes.
« Une fois, en fin de soirée, au soleil couchant, je vois un gros nuage de fumée à lentrée des esses Porsche, expose-t-il. Je me méfie. Je me dis quun moteur rend lâme et quil y a peut-être de lhuile sur la piste. Lorsque je traverse le nuage, je sens une odeur de saucisses grillées dans la voiture. Cétait tout simplement des spectateurs qui faisaient un barbecue. »
Les esses Porsche veulent-ils se faire pardonner de linquiétude causée au jeune pilote manceau ? Peut-être. En tout cas, la nuit tombée, ils lui réservent une nouvelle surprise.
« Soudain, en entrant dans le esse, je vois la première fusée du feu dartifice. En pleine course des 24 Heures, tout seul au volant dun proto, découvrir un feu dartifice comme sil était tiré pour toi, cest quelque chose que tu ne vis pas tous les jours. »
Ces jours-ci, lactualité de Bastien Brière concerne la saison 2007. Il prend des contacts en vue de finaliser un programme complet. Les 24 Heures du Mans en feront certainement partie et Bastien nous rapportera dautres histoires de course
