Retour en images sur l'E-Prix de Monaco
Nous étions présent sur l'E-Prix de Monaco, à l'initiative de Cupra, qui s'est engagé en Formule E cette année avec l'écurie Abt, anciennement partenaire d'Audi Sport.
Nous étions présent sur l'E-Prix de Monaco, à l'initiative de Cupra, qui s'est engagé en Formule E cette année avec l'écurie Abt, anciennement partenaire d'Audi Sport.
La Formule E a introduit cette année la Gen 3 de la monoplace électrique, La puissance délivrée passant de 250 à 350kW en qualifications, et de 220 à 300kW en course. Ce n'est pas tout, puisque la puissance de récupération d'énergie fera elle aussi un bond de 250kW à 600kW.
Pourtant, malgré cette hausse substantielle de la puissance de 40%, les performances chrono n’ont pas décollé : la pole 2023 s’est établit à 1.28.942 par Jake Hughes et le meilleur tour en 1.31.119 par Jake Dennis, contre une pole en 1.29.839 par Mitch Evans et un meilleur tour en 1.33.124 par Alexander Sims en 2022, soit 1 seconde et 2 secondes de gagnées sur le circuit monégasque. Le bond n’est pas spectaculaire mais s’explique évidemment par les nouveaux pneus fournis cette année par Hankook, qui a remplacé Michelin. Leur cahier des charges de durabilité et d’adaptation à toutes les conditions de piste, sèches comme humides, donne une gomme très dure, qui réduit ainsi le boom de performances.
Juste pour avoir tout de même d’autres comparaisons historiques, le meilleur tour des F3000 en 2004 s’établissait à 1.27 et la fameuse pole position de Senna en 1988 sur la McLaren Honda (avec certes des vibreurs plus hauts et un enchaînement piscine-Rascasse plus étroit) était en 1.23.9
Si le bruit des moteurs évidemment fait défaut (sommeil préservé malgré des essais libres à 7 heures du matin), d'autres sons se font entendre : les crissements de pneus, les dérapages, les blocages de freins, toutes ces choses habituellement couvertes par le rugissement des soupapes.
Par contre, avec 116 dépassements, la Formule E confirme sa parfaite adaptation au circuit de Monaco. Bien moins large qu’une F1 (1,70 mètre contre 2 mètres) et plus courte (5 mètres contre 5,50), la Spark génération 3 sont plus à même de se faufiler dans le tourniquet de la principauté. On a même vu un trois de front à l’épingle du Fairmont ! En tous cas, Monaco confirme aussi que le grip mécanique est bien plus significatif que l’aéro sur une Formule E puisque deux pilotes (Nico Mûller sur Cupra et Eduordo Mortara sur Maserati) ont pu rester dans la bataille du peloton et conserver à peu de choses près le même rythme que leurs concurrents, malgré un aileron avant totalement arraché er perdu ! Abérrant disons certains )
La 6ème édition du E-Prix de Monaco de Formule E a vu la victoire de Nick Cassidy. Course difficile pour nos hôtes, Cupra, mais ils débutent et ne peuvent que progresser. Le circuit de Monaco en tous cas est bien adapté au format de ce championnat.
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