Des femmes pilotes, il y en a presque toujours eu. Dans les années 60-70, avec l'émergence des mouvements féministes, on voit apparaitre des femmes pilotes à temps plein. Puis plus rien ou presque. La Danicamania a redonné envie à des jeunes filles de se glisser dans un baquet. D'abord aux USA, puis en Chine et enfin en Europe. Ainsi, cette année, en GP3, il y aura deux femmes.

Vittoria Piria possède la double-nationalité Britannique et Italienne.

Elle débute en 2009, à 16 ans, en championnat Italien de FR2.0. L'année suivante, elle passe au championnat Italien de Formule Abarth. Elle redouble en 2011, disputant en parallèle le championnat européen de la spécialité.

En 3 saisons, elle n'a jamais réellement impressionné, ce qui n'empêche pas Trident Racing de lui offrir un test en GP3. L'écurie italienne lui fait signer un contrat. Une première pour une femme en GP3 et un sacré coup de pub, jusqu'à ce qu'une autre femme fasse de même...

Carmen Jordà est une Espagnole de 23 ans.

C'est logiquement de l'autre côté des Pyrénées qu'elle se lance, en Master Formula, en 2005. Elle effectue ensuite 4 saisons de F3 espagnole et son extension européenne, la F3 Open. Elle y monte en moyenne une fois sur le podium par saison.

Particularité: elle roule dans une voiture blanche à pois rouge!

En 2011, Jordà part aux Etats-Unis et y dispute l'Indy Lights. Elle termine 19e du championnat.

L'Ocean Racing de Tiago Monteiro la fait essayer une GP3 et elle vient donc à son tour de signer pour une saison.

Le fait qu'il y ait deux femmes dans un championnat européen de monoplace est plutôt encourageant. Cela peut créer un cercle vertueux où elles sont recrutées non plus pour faire des coups marketing, mais bien pour leur talent.

Crédits photos: GP3 (photo 1), Vicky Piria (photo 2), Carmen Jordà (photo 3) et Indycar (photo 4)

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