Indycar 2015 : 500 miles d'Indianapolis
par Joest Jonathan Ouaknine

Indycar 2015 : 500 miles d'Indianapolis

"Juan Pablo Montoya takes it aaall/Will Power standing smaaaall/Besides the victooory/this is their destiny..." Voilà ce qu'aurait chanté Abba en voyant ces 500 miles d'Indianapolis 2015. Pour ceux qui en douteraient, "Gros Pablo" est toujours aussi musclé du pied droit.

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"Juan Pablo Montoya takes it aaall/Will Power standing smaaaall/Besides the victooory/this is their destiny..." Voilà ce qu'aurait chanté Abba en voyant ces 500 miles d'Indianapolis 2015. Pour ceux qui en douteraient, "Gros Pablo" est toujours aussi musclé du pied droit.

US F2000

L'US F2000 et la Pro Mazda roulent à Indianapolis. Non pas au fameux Motor Speedway, mais à celui de Lucas Oil. C'est la traditionnelle "night before the 500".

Irrésistible en US F2000, Nico Jamin (Cape Motorsports) obtient une nouvelle pole.

Au départ, Jake Eidson (Pabst) grille la politesse au tricolore. Aaron Telitz (Cape Motorsports) s'installe au 3e rang. Jamin met Eidson sous pression, en vain. Lorsque les hommes de têtes reviennent sur les attardés, Telitz se retrouve englué. Alex Martin (John Cummiskey) et Luo Yufeng (Pabst) en profitent pour rattraper Telitz. Mais le meilleur débutant 2014 réussit à s'échapper.

Eidson s'impose ainsi devant Jamin et Telitz.

Au classement, on retrouve ces trois pilotes. Jamin reste en tête, à 233 points. Eidson reprend une poignée d'unités, à 218 points. Telitz est 3e, à 203 points. 4e à 164 points, Martin semble déjà trop loin pour le titre. Par contre, la coupe de meilleur rookie lui semble promise.

Pro Mazda

Weiron Tan (Andretti) semble enfin dans le rythme. L'ex-chouchou de Caterham F1 obtient une nouvelle pole.

2e sur la grille, Dalton Kellett (Andretti), oublie d’accélérer. Will Owen (Juncos) double Florian Latorre (Cape Motorsports) et passe 2e. Kellett, décidément pas verni, embarque Timothé Buret (Juncos) et Raoul Owens (Pelfrey) dans le mur. Drapeau jaune.

A la reprise, Neil Alberico (Cape Motorsports) se débarrasse de Daniel Burkett (Cape Motorsports) puis il klaxonne derrière Latorre. Le Français ne résiste pas, pas plus qu'il n'arrivera à contrôler d'autres pilotes. En tête, pas de soucis pour Tan, qui déroule.

On obtient donc le Malaisien devant Owen et Alberico.

Dans l'optique du championnat, Alberico fait la bonne opération du jour. En effet, ses deux rivaux ont renoncé. Avec 187 points, il revient sur Santiago Urrutia (Juncos), 1er à 195 points. Buret, 3e à 153 points, perd une occasion de "scorer".

Indy Lights

Retour au "vrai" speedway d'Indianapolis. Ethan Ringel (Sam Schmidt) n'a pas un palmarès énorme. Son passage en GP3 ou son unique départ en Indy Lights, en 2014, n'ont pas laissés de souvenirs impérissables. C'est pourtant lui qui décroche la pole des Freedom 100.

Jack Harvey (Sam Schmidt) utilise l'aspiration pour doubler Ringel. 3e, Kyle Kaiser (Juncos), ne peut résister au forcing de Scott Anderson (Sam Schmidt.) RC Enerson (Sam Schmidt) passe à l'action, doublant Kaiser et Anderson. En tête, Harvey et Ringel se passent et se repassent. Enerson et Anderson utilisent cette gène mutuelle pour se rapprocher. L'ancien champion de British F3 réagit, double Ringel et taille la route. Anderson se dédouble sur Enerson. Ed Jones (Carlin) tape en vue de l'arrivée. Elle a ainsi lieu sous les drapeaux jaunes.

Sam Schmidt, qui représente un tiers du plateau, s'offre un quadruplé. Harvey s'imposant devant Ringel, Anderson et Enerson.

Indianapolis marque la mi-saison. Harvey retrouve la tête, à 192 points. Jones descend au 2e rang, à 179 points. Spencer Pigot (Juncos) est 3e à 168 points.

Indycar

Pour rappel, Scott Dixon (Ganassi) est en pole. Simon Pagenaud (Penske) est 3e, Sébastien Bourdais (KV), 7e et Tristan Vautier (Dale Coyne), 32e.

Conor Daly (Sam Schmidt) est trahi par son Honda durant le tour de lancement.

Au drapeau vert, comme prévu, il y a un carton en fond de peloton : Sage Karam (Ganassi) se paye Takuma Sato (Foyt.) Au même instant, Ryan Briscoe (Sam Schmidt) est envoyé dans le décor par un concurrent. Seul Karam doit renoncer. Bien sûr, les "jaunes" sont agités.

A la reprise, les pilotes effectuent un premier arrêt. Tony Kanaan (Ganassi) ressort en premier des stands, devant Dixon. Les deux équipiers se passent et se repassent. Lors de la deuxième vague d'arrêt, Pagenaud effectue un premier tour en tête. Dixon reprend les commandes, mais Pagenaud et Kanaan sont en embuscade. Bryan Clauson (KV) tape le mur et le pace-car ressort. Dans la confusion, Simona de Silvestro (Andretti) termine son freinage dans l'aileron de Juan Pablo Montoya (Penske), qui doit réparer en catastrophe.

Les tours passent et c'est toujours aussi indécis entre Pagenaud, Dixon et Kanaan. Un quatrième homme s'invite dans la lutte : Montoya ! Oriol Servia (KV) double Ed Carpenter (CFH), qui refuse de céder le passage. Le deux voitures sont au tapis et Jeff Gordon de reprendre le volant de sa Corvette.

Vautier en profite pour faire un plein. James Davison (Dale Coyne) arrive en vrac et il effectue un strike sur Vautier, ses mécanos et ceux du tricolore.

Au 151e passage, Kanaan se sort tout seul. Drapeaux jaunes.

Au restart, Dixon et Pagenaud se touchent. Pas d'abandon, ni d'interruption, mais le Français rentre aux stands au ralenti. Les trois pilotes en lutte pour la victoire sont neutralisées. Will Power (Penske) est le nouveau leader, devant Montoya. Jack Hawksworth (Foyt), Stefano Coletti (KV) et Sebastian Saavedra (Ganassi) se télescopent. Cette fois, ça mérite des drapeaux jaunes.

Lors de l'ultime arrêt aux stands, Power sort devant Montoya. Dixon, 3e, ne résiste pas à Charlie Kimball (Ganassi.) 5e (et 1er "Honda"), Graham Rahal (Rahal) contient Marco Andretti (Andretti) en rêvant que les Penske et les Ganassi s'éliminent. A la régulière, les "Chevy" sont sur une autre planète. En tête, à 3 tours du but, le Colombien double l'Australien. Power se donne à fond, mais Montoya reste devant. C'est chaud et Kimball, aux premières loges du duel, pense que ça va se finir en carton.

D'un souffle, Montoya s'impose. 2e, Power peut se consoler avec son meilleur résultat à "Indy". 3e, Kimball prouve que tout se joue dans le dernier quart de la course.

Pagenaud, qui a mené 35 tours, n'est "que" 10e. Bourdais est 11e.

Montoya conforte son avance au championnat, avec 272 points. 2e aux essais, 2e en course et 2e du classement, Power est à 247 points. Dixon reste 3e, à 211 points.

Bourdais est 7e, à 171 points. Pagenaud quitte le top 10 ; il est 11e à 142 points. Vautier entre dans le classement avec 10 points, synonyme de 35e place (sur 39.)

L'Indycar va entrer dans le "money time". Les épreuves vont s'enchainer jusqu'à la fin de l'été, quasiment sans pauses.

Crédits photos : GM (photos 1 et 10 à 12), US F2000 (photos 2 et 3), Pro Mazda (photos 4 à 6) et Indy Lights (photos 7 à 9.)

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Pour résumer

"Juan Pablo Montoya takes it aaall/Will Power standing smaaaall/Besides the victooory/this is their destiny..." Voilà ce qu'aurait chanté Abba en voyant ces 500 miles d'Indianapolis 2015. Pour ceux qui en douteraient, "Gros Pablo" est toujours aussi musclé du pied droit.

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