Indycar 2014 : Milwaukee Mile
par Joest Jonathan Ouaknine

Indycar 2014 : Milwaukee Mile

D'ordinaire, l'Indycar, c'est des dépassements, des courses palpitantes, des rebondissements de dernière minute... Mais pas à Milwaukee. Will Power (Penske) a fait une course digne d'un Michael Schumacher ou d'un Sebastian Vettel de la grande époque. Il ne manquait guère que les commentaires de Jean-Louis Moncet pour nous jurer que "la course n'est pas terminée; plein de choses peuvent encore arriver."

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D'ordinaire, l'Indycar, c'est des dépassements, des courses palpitantes, des rebondissements de dernière minute... Mais pas à Milwaukee. Will Power (Penske) a fait une course digne d'un Michael Schumacher ou d'un Sebastian Vettel de la grande époque. Il ne manquait guère que les commentaires de Jean-Louis Moncet pour nous jurer que "la course n'est pas terminée; plein de choses peuvent encore arriver."

Pro Mazda

José Guttierez (Juncos) décroche la pole de Milwaukee.

C'est la fin de saison et visiblement, les pilotes sont nerveux. Guttierez démarre devant Nicolas Costa (Pelfrey.) Mais le duo ne peut résister à la charge de Scott Hargrove (Cape Motorsports) et de Spencer Pigot (Juncos.) Le Canadien s'installe en tête, devant Pigot et Costa, qui a passé le poleman.

Il y a une neutralisation et au drapeau vert, "404" Pigot prend le meilleur, tandis que Kyle Kaiser (Juncos) dépasse Costa pour la 3e place. Garett Grist (Andretti) percute le mur et provoque un nouveau drapeau jaune.

Pour le sprint final, c'est cette fois Hargrove qui repart le mieux, alors que Kaiser est aux prises avec Neil Alberico (Cape Motorsports.) Pigot double le Canadien et derrière, les deux pilotes en lice pour le 3e rang se percutent. Shelby Blackstock se faufile et passe 3e. Il doit encore retenir un peloton composé d'Alberico, de Costa et d'une surprenante Julia Bellario (Juncos.)

Au terme de cette course folle, Pigot gagne devant Hargrove et Blackstock.

Cette victoire est importante pour Pigot. Il accroit ainsi son avance avant la finale de Sonoma. Il s'y présentera avec 289 points, contre 271 pour Hargrove. Alberico, mathématiquement exclu, est 3e, à 205 points.

Indy Lights

Traditionnellement, à chaque nouveau châssis ou à chaque refonte profonde, le promoteur déclare qu'il croule sous les nouveaux arrivants. Ca permet de faire monter la sauce et c'est de bonne guerre. L'Indy Lights n'y échappe pas.

Actuellement, seules une poignée d'écuries (Andretti, Belardi, Juncos et Sam Schmidt) participent à l'intégralité du championnat. Bryan Herta, Fan Force United, MDL et Moore ne viennent qu'au gré des budgets de leurs pilotes. Pour 2015, l'Indy Lights annoncent que Foyt et Rahal souhaitent revenir. Plus surprenant, l'obscure écurie 8Star serait également sur les rangs.

En attendant, Tristan Vautier poursuit le développement de l'IL-15.

Gabby Chaves (Belardi) semble irrésistible en Indy Lights. Malgré tout, Zach Veach (Andretti) ne baisse pas les bras et il décroche la pole.

S'il veut garder des chances pour le titre, Veach doit marquer de gros points. Manque de pot, il se fait dépasser par Matthew Brabham (Andretti.) Derrière, Luiz Razia (Sam Schmidt) part à la faute et entraine un drapeau jaune.

Au restart, l'Américain passe l'Americano-australien au chausse-pied et il reprend les commandes.

C'est donc une victoire de Veach, devant Brabham. Chaves est 3e.

Au championnat, le Colombien reste en tête, à 466 points. Veach est 2e, à 459 points. Jack Harvey (Sam Schmidt) est 3e à 443 points. Tout se jouera la semaine prochaine, à Sonoma.

Indycar

Chevrolet et Honda ne veulent pas des écuries n'ayant qu'une seule voiture. Ils veulent les forcer à passer à deux voitures ou à fusionner avec d'autres structures. Sarah Fisher et Carpenter ont chacune essayé de doubler la mise, en vain. Finalement, elles vont donc fusionner et s'appeler "CFH" (Carpenter Fisher Hartman.) Cela signifie donc que le nombre d'équipes va un peu plus se réduire, alors qu'il n'y a aucun projet sérieux d'arrivée.Pour la petite histoire, Ed Carpenter était pilote Fisher jusqu'à fin 2011. Il décida ensuite de créer sa propre structure, emportant avec lui mécanos et ingénieurs. Cette hémorragie a failli être fatale à Fisher, qui avait du alors se rapprocher de Rahal. Ce sera donc l'heure des retrouvailles.

A Mid-Ohio, Will Power (Penske) a repris la tête du classement. L'Australien n'a que 4 points d'avance sur Helio Castroneves (Penske), mais il croit en ses chances de titres. D'ordinaire peu fringuant sur ovales, il obtient une pole surprenante.

Power s'élance devant Tony Kanaan (Ganassi.) Le Brésilien harcèle l'Australien, mais ce dernier garde l'avantage. Parti en fond de grille, Ryan Hunter-Reay (Andretti) revient fort. Mais le champion 2012 est trahi par sa suspension. Power opte pour une stratégie décalée, en retardant son dernier arrêt. Kanaan peut en profiter pour s'installer en tête. Malheureusement pour lui Carlos Muñoz (Andretti) tape le mur et provoque des drapeaux jaunes. Tout le monde part ravitailler, sauf Power. Comble de malchance, le Brésilien doit faire régler son aileron.

Ainsi, au drapeau vert, Power est revenu en tête et Kanaan descend au 3e rang, derrière Juan Pablo Montoya (Penske.) Josef Newgarden (Sarah Fisher) a un arrêt en moins et il compte sur une 2e vague de "jaunes". Malheureusement pour lui, tout reste au vert. Il doit ravitailler et se contenter du 5e rang.

Au terme d'une course assez monotone, Power s'offre sa première victoire sur un "petit ovale". Montoya est 2e et Kanaan, 3e. Sur le podium, c'est une distribution de lait écrémé (l'Indycar adore offrir des productions locales.) Les deux Sud-Américains ont copieusement aspergé le vainqueur, qui semble ensuite sorti d'un tournage de Brazzers...

Pour info, Simon Pagenaud (Sam Schmidt) est 7e et Sébastien Bourdais (KV), 12e.

Au classement, Power fait le break, à 602 points. Il ne reste plus que 2 manches, en Californie : Sonoma et Fontana (où il est à chaque fois le vainqueur sortant.) Helio Castroneves (Penske) est 2e à 563 points. Pagenaud passe 3e, à 510 points. En théorie, 6 pilotes peuvent encore être titré. Néanmoins seuls 3 sont au-dessus de 500 points. Power et Castroneves nous ont habitués aux pannes de cerveaux de fin de saison. Pour autant, sachant que l'Indycar offre des points de présences, il faudrait qu'ils soient absents pour que les autres s'imposent...

Bourdais est 9e à 418 points.

Crédits photos : GM (photos 1 et 10 à 12), Pro Mazda (photos 2 à 4), Indy Lights (photos 5 à 8) et Honda (photo 9.)

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Pour résumer

D'ordinaire, l'Indycar, c'est des dépassements, des courses palpitantes, des rebondissements de dernière minute... Mais pas à Milwaukee. Will Power (Penske) a fait une course digne d'un Michael Schumacher ou d'un Sebastian Vettel de la grande époque. Il ne manquait guère que les commentaires de Jean-Louis Moncet pour nous jurer que "la course n'est pas terminée; plein de choses peuvent encore arriver."

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