Roberto Mehri, Daniel Juncadella, Rafaelle Marciello, Esteban Ocon... Felix Rosenqvist les a tous affronté. Il a compris que pour être champion de F3, il faut être chez Prema. Pour sa cinquième tentative, le Suédois passe chez les Italiens et décroche enfin le titre.
Audi Sport TT Cup
Pour le Nürburgring, Audi s'offre 4 invités. Les présentateurs TV Matthias Malmedie et Niki Schelle rejoignent Doreen Seidel. S'y ajoute Aditya Patel, pokemon d'Audi pour l'Inde (et pilote de R8 LMS Cup.)
Emil Lindholm est en pole.
Jan Kisiel effectue un meilleur départ. Lindholm tente de rester en tête en poussant le Polonais. Mais c'est lui qui se fait dégager et Loris Hezemans passe 2e. Audi est plutôt chiche sur les détails de la course 1. Elle est arrêtée après 8 tours, suite à un accident dans le peloton.
Kisiel est déclaré vainqueur devant Hezemans.
Le dimanche, l'ogre Polonais est en pole. Il met plus d'une seconde au tour au reste du peloton. Dennis Marschall double Hezemans pour le gain de la 2e place. Il ne peut pas faire mieux.
Kiesel s'offre donc un doublé. Marschall et Hezemans sont loin derrière. Un résultat moyen dans la course 1 d'Hockenheim lui suffirait pour être champion.
F3
Ca bouge chez Mücke : Felix Serralles remplace Kang Ling, tandis que Maximilian Günther quitte brutalement l'équipe qui le suit depuis ses débuts en sport auto.
Antonio Giovinazzi (Carlin) se dit galvanisé par sa victoire à Zandvoort (hors championnat.) Néanmoins, c'est Felix Rosenqvist (Prema) qui fait main basse sur les qualifications.
Durant la nuit, Carlin décide de remplacer le bloc de George Russell (Carlin), 2e sur la grille. En conséquence, il perd 10 places.
La course 1 est très, très monotone. Rosenqvist s'envole, suivi par Nick Cassidy (Prema) et Callum Ilott (Carlin.) 4e, Charles Leclerc (Van Amersfoort) bouchonne le peloton. Personne ne trouve l'ouverture sur le Monégasque. Le trio de tête peut donc dérouler.
Rosenqvist s'impose donc, devant Cassidy et Ilott. C'est la première fois que le pilote Red Bull monte sur une estrade.
L'après-midi, Rosenqvist domine Lance Stroll (Prema) et Giovinazzi au départ. Quelques tours plus tard, rien ne va plus. Serralles se paye Pietro Fittipaldi (Fortec.) Puis Alessio Lorandi (Van Amersfoort) valse avec Nabil Jeffri (Motopark.) Enfin, Julio Moreno (T-Sport) et Matthew Salomon (Double R) se télescopent. Le safety-car sort.
A la reprise, ça ne passe pas pour Gustavo Menezes (Carlin.) L'Américain finit dans le gravier et provoque un second safety-car.
Giovinazzi comprend qu'il a un coup à jouer. Lorsque la voiture de sécurité s'efface, l'Italien passe Stroll et s'empare de la 2e place.
Au final, Rosenqvist double mise. Giovinazzi et Stroll complètent le podium.
Le dimanche, Stroll effectue un bon départ, mais Rosenqvist l'empêche de prendre les commandes. Derrière, Mikkel Jensen (Mücke) et Giovinazzi tentent de passer à deux de front. L'Italien se traine jusqu'aux stands et repart dernier. Quelques tours plus tard, Li Zhi Cong (Fortec), Lorandi et Nicolas Pohler (Double R) se neutralisent. Le safety-car doit intervenir.
A peine le temps de repartir que Sam MacLeod (Motopark) part à la faute. Matt Rao (Fortec) ne peut l'éviter.
Losque les drapeaux verts sont de sortie, Dorian Boccolacci (Signature) se paye Ryan Tveter (Carlin.)
Enfin, Lorandi achève sa Dallara sur Tatiana Caderòn (Carlin.)
Avec tout ça, Rosenqvist n'a eu qu'à suivre le safety-car. Il s'impose et remporte du même coup le titre. Stroll et Cassidy complètent le podium.
Avec 453 points, Rosenqvist n'a pas besoin d'aller à Hockenheim : il est mathématiquement hors de portée. Giovinazzi, censé tout péter après sa victoire à Zandvoort, effectue un week-end à oublier. Il est 2e à 362,5 points. 3e à 356,5 points, Leclerc réapparait et le Monegasque peut légitimement rêver de l'argent.
Boccolacci se tient une nouvelle fois loin des points. Du coup, l'unique tricolore glisse au 19e rang (sur 25 classés) avec 27 unités.
Crédits photos : FIA Europe F3, sauf photos 2 à 4 (Audi.)